Sans Ronaldinho, Kakà (laissés au repos), Ronaldo, Adriano (indésirables), Dunga n'avait pas choisi la facilité. La claque mexicaine avait jeté un trouble certain et mis la pression sur les hommes qui seraient retenus pour affronter le Chili. La blessure de Fred n'a pas arrangé les choses et Dunga a choisi d'associer Vagner Love au Madrilène Robinho en attaque alors que le néo-Mancunien Anderson était aligné à droite avant que le Gunner Julio Baptista ne le remplace à la reprise. La première période fut équilibrée et guère trépidante. Pendant plus de trente minutes, le Chili a tenu la comparaison. Mais une poussette de Riffo sur Vagner Love a changé le cours du match. L'arbitre, pas toujours cohérent dans ses choix, a sifflé un penalty pour le Brésil, que Robinho a difficilement transformé (34e, 1-0).
La défense brésilienne ridiculisée mais Robinho intenable
Heureux de mener au score, le Brésil eu un mal fou à imposer sa loi et à se muer en patron. Les protégés de Dunga ont surtout cherché à gérer leur avantage. Mais à trop de prudence, ils ont bien failli se faire surprendre. Une première fois sur un coup franc de Suazo, le tir touchant la transversale de Doni (57e). Ce même Suazo a ensuite ridiculé la défense auriverde quelques minutes plus tard grâce à un petit festival de dribbles. Il s'est joué de Juan, Gilberto et Alex avant de tenter une frappe un peu trop molle (71e). A la 80e minute, Valdivia a lui aussi semé le trouble en se jouant de Gilberto mais son tir a été contré. Le Brésil a eu chaud et peut remercier Robinho, auteur d'un doublé à cinq minutes de la fin d'une petite balle piquée après un bon service de Vagner Love (84e, 2-0). Le Madrilène, finalement intenable en cette fin de match, a même inscrit un triplé d'une belle frappe du gauche (86e, 3-0). Le Brésil peut souffler, lui qui n'a toutefois pas franchement rassuré. - Da. Mi.