L'élection de Michelle Bachelet, mère séparée de trois enfants, à la présidence du Chili en janvier 2006, a redonné de l'espoir à toutes les femmes d'Amérique latine victimes des mentalités machistes de ce continent.
Depuis son arrivée au pouvoir, de nombreuses lois ont été promulguées en faveur des femmes, comme l'égalité hommes-femmes aux postes les plus élevés de l'administration, l'ouverture de centres d'accueil pour les femmes victimes de violences domestiques, les sanctions appliquées aux hommes ne versant pas les pensions alimentaires ou bien encore, et ce n'est pas la moindre des lois dans ce pays catholique, le libre accès à la pilule du lendemain pour toutes les jeunes filles et femmes âgées de plus de 14 ans.
Néanmoins, Michelle Bachelet est bien consciente que tous les efforts entrepris ne porteront pas forcément leurs fruits durant son mandat mais bien après. Il est vrai que dans les faits, les changements sont moins rapides que dans les textes. Ainsi, de nombreuses femmes sont encore écartées du marché du travail si elles ne veulent pas se soumettre à un test de grossesse bien que cette pratique soit illégale. De même, les cas de violences domestiques rapportés aux autorités mettent encore en moyenne sept ans pour arriver devant une cour de justice.
Nul doute cependant, que cette politique volontariste en faveur des femmes finira par porter ses fruits.
Source : Associated Press
Depuis son arrivée au pouvoir, de nombreuses lois ont été promulguées en faveur des femmes, comme l'égalité hommes-femmes aux postes les plus élevés de l'administration, l'ouverture de centres d'accueil pour les femmes victimes de violences domestiques, les sanctions appliquées aux hommes ne versant pas les pensions alimentaires ou bien encore, et ce n'est pas la moindre des lois dans ce pays catholique, le libre accès à la pilule du lendemain pour toutes les jeunes filles et femmes âgées de plus de 14 ans.
Néanmoins, Michelle Bachelet est bien consciente que tous les efforts entrepris ne porteront pas forcément leurs fruits durant son mandat mais bien après. Il est vrai que dans les faits, les changements sont moins rapides que dans les textes. Ainsi, de nombreuses femmes sont encore écartées du marché du travail si elles ne veulent pas se soumettre à un test de grossesse bien que cette pratique soit illégale. De même, les cas de violences domestiques rapportés aux autorités mettent encore en moyenne sept ans pour arriver devant une cour de justice.
Nul doute cependant, que cette politique volontariste en faveur des femmes finira par porter ses fruits.
Source : Associated Press