jeudi, novembre 01, 2007

LA SEMAINE FRANCO-CHILIENNE

© La médiathèque EDF / Marc Moreau
Aéroréfrigérants de la centrale nucléaire de Dampierre Loiret
Dans le cadre de la semaine Franco-chilienne 2007, à Santiago se tenait vendredi 26 octobre une table ronde sur «l’expérience française» en matière d’énergies alternatives. Ce fut l’occasion pour les grands groupes énergétiques français de montrer leur savoir faire

Pour sa septième édition, La semana francesa en Chile s’est interressée à la problématique du développement durable. Elisabeth Beton Delègue Ambassadeur de France à Santiago lors de l’inauguration du colloque, a insisté sur la nécessité de créer une ligne de coopération forte entre la France et le Chili dans la lutte contre le réchauffement climatique.
L’enjeu est de taille, en mars dernier une équipe d’experts a été désignée par le gouvernement de Michelle Bachelet pour réfléchir sur la question du nucléaire civil. Elle est chargée d’analyser les critères d’évaluation qui décideront ou non d’opter pour le nucléaire. Le Chili qui importe les 3/4 de son énergie consommée souffre en effet d’une grande vulnérabilité énergétique. La Commission pour l’Energie Nucléaire au Chili rendra ses premières analyses à la fin de l’année.
La France qui ne possède que très peu de gaz et de pétrole, doit elle aussi faire face un manque de ressources naturelles. Elle a depuis trente ans pris de l’avance dans le domaine du nucléaire. Le Chili qui vit une situation comparable, pourrait donc s’appuyer sur «l’expérience française» en matière d’énergie pour les années qui arrivent.

« Nous n’avons pas de pétrole, mais nous avons des idées ! »
Reprenant la célèbre maxime des années 1970, Philippe Lorec directeur général adjoint de l’énergie et des matières premières du Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durable, rappelle que la France s’est engagée à produire 20% d’ énergies renouvelables avant 2020. Pari ambitieux mais tenable qui montre que la France veut rester «le pays des Lumières». Les représentants des plus grandes entreprises françaises de l’énergie (Suez, Areva, Alstom, Lafarge….) se sont ainsi succédé toute la matinée de vendredi pour tenter de convaincre, de manière didactique, avec photos et schémas, que l’énergie chilienne devrait passer par l’expérience française. T.L