Les poissons et les fruits de mer d’élevage doivent se rendre au consommateur seulement si les fermes d’aquaculture sont capables de faire la preuve qu’elles respectent l’environnement, ce qui est rarement le cas, estime Greenpeace.
Dans un rapport international publié lundi, l’organisme dresse la liste des méfaits de l’aquaculture pour les écosystèmes marins. Selon une étude écossaise, un élevage de 200 000 poissons libère une quantité de matières fécales comparable à une ville de 65 000 habitants. Une autre recherche, réalisée dans la baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick, a établi que la diversité biologique chutait dramatiquement dans un rayon de 200 mètres des unités de production après seulement cinq ans d’activité.
Les espèces indigènes souffrent également de la concurrence des «échappés» de culture, qui volent leur nourriture et leur refilent des maladies.
Greenpeace s’intéresse à l’aspect humain du développement de l’aquaculture. Le rapport souligne que la pêche excessive de poissons de peu de valeur pour fabriquer de la moulée pour les espèces carnivores prive de revenus et de nourriture plusieurs personnes démunies dans les pays en développement.
C’est sans compter les abus aux droits des travailleurs constatés dans plusieurs régions du monde où il se pratique une aquaculture intensive, comme le Bangladesh et le Chili.
Campagne Océans
Il n’en faut pas plus pour que Beth Hunter, coordonnatrice de la campagne Océans pour Greenpeace, souhaite le retrait des espèces d’élevage les plus polluantes — parmi lesquelles le saumon et la crevette — du marché de consommation. Ils y sont souvent offerts à prix d’aubaine.
Selon Mme Hunter, les supermarchés, les poissonneries et les restaurants devraient refuser de vendre des poissons et des fruits de mer cultivés sans aucun souci pour le développement durable. «Ces gens devraient faire pression sur l’industrie pour qu’elle adopte des bonnes pratiques», dit-elle en entrevue au Soleil.
Greenpeace encourage particulièrement l’aquaculture multitropique, qui suppose la cohabitation de plusieurs espèces (poissons, coquillages, algues, etc.) et la culture aquaponique, qui recycle les eaux usées de l’aquaculture pour faire pousser des légumes. L’organisation est très sceptique envers les certifications écologiques, qui ne sont pas assez sévères à son avis, mais réclame un meilleur étiquetage des produits marins.
Dans un rapport international publié lundi, l’organisme dresse la liste des méfaits de l’aquaculture pour les écosystèmes marins. Selon une étude écossaise, un élevage de 200 000 poissons libère une quantité de matières fécales comparable à une ville de 65 000 habitants. Une autre recherche, réalisée dans la baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick, a établi que la diversité biologique chutait dramatiquement dans un rayon de 200 mètres des unités de production après seulement cinq ans d’activité.
Les espèces indigènes souffrent également de la concurrence des «échappés» de culture, qui volent leur nourriture et leur refilent des maladies.
Greenpeace s’intéresse à l’aspect humain du développement de l’aquaculture. Le rapport souligne que la pêche excessive de poissons de peu de valeur pour fabriquer de la moulée pour les espèces carnivores prive de revenus et de nourriture plusieurs personnes démunies dans les pays en développement.
C’est sans compter les abus aux droits des travailleurs constatés dans plusieurs régions du monde où il se pratique une aquaculture intensive, comme le Bangladesh et le Chili.
Campagne Océans
Il n’en faut pas plus pour que Beth Hunter, coordonnatrice de la campagne Océans pour Greenpeace, souhaite le retrait des espèces d’élevage les plus polluantes — parmi lesquelles le saumon et la crevette — du marché de consommation. Ils y sont souvent offerts à prix d’aubaine.
Selon Mme Hunter, les supermarchés, les poissonneries et les restaurants devraient refuser de vendre des poissons et des fruits de mer cultivés sans aucun souci pour le développement durable. «Ces gens devraient faire pression sur l’industrie pour qu’elle adopte des bonnes pratiques», dit-elle en entrevue au Soleil.
Greenpeace encourage particulièrement l’aquaculture multitropique, qui suppose la cohabitation de plusieurs espèces (poissons, coquillages, algues, etc.) et la culture aquaponique, qui recycle les eaux usées de l’aquaculture pour faire pousser des légumes. L’organisation est très sceptique envers les certifications écologiques, qui ne sont pas assez sévères à son avis, mais réclame un meilleur étiquetage des produits marins.