LA RÉPRESSION EST PARTICULIÈREMENT VIOLENTE ENVERS LES JEUNES. |
Alors qu’au Québec l’heure est aux fanfaronnades, les jeunes chiliens sont toujours dans la rue. Là aussi il est question d’argent. La privatisation de l’enseignement supérieure a fait grimper les coûts de la scolarité tandis que l’Etat n’augmente pas ses aides.
Le résultat est qu’à l’heure actuelle un étudiant doit payer 75% de sa poche. Face à l’absence de dialogue avec le gouvernement et la répression toujours plus féroce de forces de l’ordre, le mouvement s’est radicalisé. Les manifestations illégales et les occupations se multiplient augmentant d’autant la répression et les expulsions. Les maigres avancés obtenus par les étudiants le mois dernier n’y ont rien changé. Devant le blocage de cette situation, les manifestants ont reçus un soutien inattendu : celui de son excellence Monseigneur Ricardo Ezzati, archevêque de Santiago.