mardi, octobre 28, 2014

BUSINESS DE L’EAU : COMMENT SUEZ A TISSÉ SA TOILE AU CHILI

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FRANCISCO JAVIER CORNEJOS CHEZ FLICKR
Au Chili, le groupe Suez environnement - via sa filiale espagnole Agbar - s’est construit en quelques années un empire commercial très lucratif, qui représente aujourd’hui une proportion importante de ses profits. Aux profits directs engrangés par Suez sur ses concessions s’ajoutent des millions de profits supplémentaires via un réseau complexe d’entreprises et de filiales à qui elle sous-traite une partie de ses travaux. Selon une enquête du CIPER, organisation chilienne dédiée au journalisme d’investigation, le groupe franco-espagnol profite à la fois des lacunes du droit chilien et de ses relations privilégiées avec les fonctionnaires chargés de réguler le secteur.
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Multinationales.org

Le Centro de Investigación Periodística (CIPER) revient en détail sur l’histoire de Suez/Agbar au Chili:

En 2013, le résultat d’exploitation du
groupe Agbar, propriétaire au Chili d’Aguas Andinas, était de 2 036 millions d’euros. Une partie importante de ces bénéfices proviennent des (au moins) 15 filiales d’Agbar opérant au Chili. Agbar est présent dans quinze pays sur trois continents, mais les juteux profits qu’Aguas Andinas et les autres sociétés liées au groupe y obtiennent ont positionné le Chili comme le « joyau d’outremer » d’Agbar, qui appartient elle-même à un groupe français, Suez Environnement.