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PHOTO RICARDO ALIAGA BASCOPÉ |
Alors que l’on commémore ce 11 septembre, les quarante-deux ans du coup d’Etat de 1973 qui a renversé Salvador Allende, nous publions ce témoignage d’Eduardo Yentzen. Ecrivain, professeur et journaliste, il est fondateur de «La Bicicleta», l’une des principales revues de la résistance culturelle anti-Pinochet, au Chili, entre 1978 et 1987. Notre correspondant particulier a rencontré pour l’Humanité.fr à Santiago cette figure importante de la jeunesse et de la culture chiliennes des années 1970. Entretien.
Racontez-nous la naissance de "La Bicicleta" ?
Eduardo Yentzen
Cette revue naît, à l’époque, dans le cadre d’uneréflexion politique générale et d’une stratégie politique d’affrontement de Pinochet, à travers ce que nous avons appelé la « résistance culturelle ». Il faut bien comprendre le contexte : au début de la dictature, en plus du couvre-feu, les gens avaient l’interdiction absolue de se rassembler dans les lieux publics.
Cette revue naît, à l’époque, dans le cadre d’uneréflexion politique générale et d’une stratégie politique d’affrontement de Pinochet, à travers ce que nous avons appelé la « résistance culturelle ». Il faut bien comprendre le contexte : au début de la dictature, en plus du couvre-feu, les gens avaient l’interdiction absolue de se rassembler dans les lieux publics.