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À L'UNIVERSITÉ DE PICARDIE-JULES-VERNE À AMIENS LE 19 NOVEMBRE 2018. PHOTO FRANÇOIS LO PRESTI |
Cela fait en effet craindre une augmentation des frais généralisée à tous les étudiants.
CHILI Cristóbal, 27 ans, relations internationales
«Je suis chilien et je comptais poursuivre un master en relations internationales ou européennes en 2019 en France. J’avais déjà commencé à repérer des universités qui m’intéressent : à Marseille, Strasbourg, ou encore Lyon. Je suis censé m’inscrire sur Campus France pour lancer la procédure d’inscription à l’université en France, mais cette annonce d’augmentation considérable des frais d’inscription bouleverse mes plans.
ILLUSTRATION LE MONDE |
« Je suis très déçu par la France qui se rapproche maintenant du modèle anglo-saxon néolibéral en faisant de l’éducation un marché pour attirer les étudiants les plus riches, alors que son modèle était fondé sur une éducation universelle. Je comptais, après mon master, avoir un doctorat dans un autre pays d’Europe avant de revenir travailler au Chili. Si je n’obtiens pas de bourse, je serai obligé de renoncer à mon projet. »
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