Courrier international[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]Les mesures sociales prises par le président Sebastián Piñera sous la pression des émeutes qui ont enflammé le pays se voulaient ambitieuses mais restent insuffisantes, constate le quotidien El Mostrador.
UN MANIFESTANT BRANDIT UNE PANCARTE SUR LAQUELLE IL EST INSCRIT :
« DÉSOLÉ, MAMAN, MAIS IL S’AGIT DE MON AVENIR », AU CHILI, LE 23 OCTOBRE.
PHOTO / JUAN “GONZALES / REUTERS
Alors que l’état d’urgence et le couvre-feu sont toujours en vigueur dans le pays, la nuit du 23 au 24 octobre a été plus calme, constatent les médias ce jeudi matin. Depuis le 18 octobre, les émeutes ont fait quinze morts, et plusieurs milliers de personnes ont été arrêtées. Mais ni la répression ni le couvre-feu n’ont empêché les Chiliens de retourner dans la rue. Les syndicats ont par ailleurs appelé à la grève générale.
SUR LE MÊME SUJET :
- CHILI: LA CRISE SOCIALE PERDURE, L'ONU ENVOIE UNE MISSION D'ENQUÊTE
- CHILI. LA CRISE SOCIALE PERDURE, LE PRÉSIDENT SEBASTIAN PIÑERA ÉVOQUE LA FIN DE L’ÉTAT D’EXCEPTION
- CHILI : « NOUS SOMMES SOLIDAIRES DU FORMIDABLE MOUVEMENT POPULAIRE QUI S’EST LEVÉ »
- LE PRÉSIDENT DU CHILI DEMANDE « PARDON» ET PROPOSE DES MESURES SOCIALES POUR CALMER LA COLÈRE
- CHILI : LES PRINCIPAUX SYNDICATS APPELLENT À LA GRÈVE GÉNÉRALE
- APPEL À MANIFESTER EN SOUTIEN À LA LUTTE DU PEUPLE CHILIEN