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SANTIAGO, 24 novembre (Reuters) – Human Rights Watch a constaté de très graves violations des droits humains commises par la police lors de manifestations sociales qui secouent le pays sud-américain depuis plus d'un mois, selon le chef du corps cité dimanche dans un journal local
Breaking news.fr avec Reuters
JOSÉ MIGUEL VIVANCO |
La police est responsable de « très graves violations des droits de l'homme et devra répondre correctement à la justice », a-t-il déclaré lors d'un entretien avec El Mercurio, au matin.
EXTRAIT DU QUOTIDIEN « EL MERCURIO » DU DIMANCHE 24/11/2019 |
Les manifestations, déclenchées par la hausse du prix des transports mais entraînant une flambée sociale, ont fait plus de 20 morts, des milliers de blessés et de détenus, ainsi que des destructions massives, des pillages et des tirs.
HUMAN RIGHTS WATCH CONSTATE DES VIOLATIONS « TRÈS GRAVES » DES DROITS HUMAINS AU CHILI |
« Quel doute subsiste-t-il qu'il y ait eu des actes de violence extrême commis par des groupes criminels contre des biens publics (…) les autorités ont le droit et l'obligation de maintenir l'ordre public, mais aussi dans le respect de la légalité; supposons qu'il n'y ait pas d'abus. »
La semaine dernière, Amnesty International a présenté son rapport selon lequel les forces de sécurité avaient lancé des attaques « généralisées » contre les manifestants dans le but de « les punir et de les endommager ».
(Rapport de Fabián Andrés Cambero)