mercredi, janvier 01, 2020

LE RÉVEILLON PARTICULIER DES CHILIENS SUR LA «PLACE DE LA DIGNITÉ»

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DES MILLIERS DE MANIFESTANTS SE SONT RASSEMBLÉS DEVANT
LE MONUMENT AU GÉNÉRAL MANUEL BAQUEDANO AU MILIEU DE
RAYONS LASER SUR LA PLACE D'ITALIE LORS
D’UNE MANIFESTATION CONTRE LE GOUVERNEMENT CHILIEN.
PHOTO PABLO SANHUEZA
C'est un Nouvel An un peu spécial pour de nombreux habitants de Santiago, après deux mois et demi d'un mouvement social historique dans le pays. Pour les manifestants, pas question d'en faire une célébration normale, chez soi ou dans un bar : quelques milliers de Chiliens ont décidé de se rassembler, encore une fois, dans le centre de Santiago, pour exiger de profondes réformes sociales et protester contre les inégalités. Un rassemblement émaillé d'affrontements.
PHOTO CLAUDIO REYES
Rendez-vous était donné « place de la Dignité», comme l'ont rebaptisée les manifestants. Sous les feux d'artifice et avec leurs lasers verts pointés vers le ciel, voici comment des milliers de manifestants fêtent le passage à l'année 2020, dans le centre de Santiago.

PHOTO PABLO SANHUEZA
Des Chiliens partagés entre espoirs de changement et crainte de ne rien obtenir. Mais heureux tout de même d'être ensemble sur cette place, comme le dit ce jeune cagoulé : « Il n'y a pas grand chose à fêter pour moi, à part l'unité qui s'est créée entre les gens sur la ''place de la Dignité'', c'est pour ça qu'il était important pour moi de venir ici. »

PHOTO PABLO SANHUEZA
Certains ont apporté de la nourriture, que des bénévoles distribuent à tous ceux qui souhaitent dîner sur la place. Monserrat Sepulveda, 31 ans, espère que les réformes sociales exigées depuis mi-octobre dans la rue seront entendues en cette année 2020 : « ce que l'on a obtenu du gouvernement est vraiment insuffisant. On a besoin d'un changement beaucoup plus profond, qui passe par une nouvelle Constitution, et des lois qui correspondent à cette nouvelle Constitution. »

PHOTO PABLO SANHUEZA
Les Chiliens seront appelés aux urnes fin avril, pour dire si oui ou non ils souhaitent abandonner la Constitution actuelle, héritée de la dictature du général Pinochet, et toujours en vigueur aujourd'hui.
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PHOTO CLAUDIO REYES
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