SEBASTIÁN PIÑERA DESSIN LO COLE |
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ARAUCARIACe vendredi 11 mars, Gabriel Boric va assumer la présidence. Il va devoir affronter immédiatement deux problèmes graves, sources de violence permanente.
Santiago du Chili. Pierre Cappanera
Le conflit Mapuche dans le sud. Il a déjà fait plusieurs morts depuis le début de l’année. Le pays Mapuche dans le sud du Chili a été placé en état d’urgence. L’armée y est omni présente. Ça n’a rien changé. La réponse de Piñera a seulement été répressive. Aucune discussion, aucune négociation, aucune proposition n’ont émané de ce gouvernement. Gabriel Boric a promis de mettre immédiatement fin à l’état d’exception et d’ouvrir une table de dialogue.
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Toutes ces questions réclament des changements profonds, des réponses de fonds, incluant des changements constitutionnels et des négociations entre États. Un coup de baguette magique ne suffira pas pour résoudre en 24h ces problèmes. Après avoir semé le chaos et la violence, la droite se prépare déjà à en rendre coupable le nouveau président et son gouvernement.