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À SANTIAGO, LE THERMOMÈTRE ATTEINDRA LES 26°C CE VENDREDI, C’EST DIX DEGRÉS DE PLUS QUE LES NORMALES DE SAISON PHOTO MARTIN BERNETTI |
Cône Sud: le Chili et l'Argentine enregistrent des températures record en plein hiver austral L’Amérique latine n’est pas épargnée par les chocs thermiques. Au Chili et en Argentine, des records de températures sont atteints en plein hiver austral provoqués par une combinaison du phénomène El Niño et du changement climatique. D'autres pays sud-américains sont aussi touchés par des températures anormales.
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Dans les rues de la capitale chilienne, les shorts et les t-shirts ont remplacé les manteaux ces derniers jours. Ce vendredi 4 août, le thermomètre atteindra les 26°C à Santiago, c’est dix degrés de plus que les normales de saison rapporte notre correspondante à Santiago, Naïla Derroisné. Un peu plus au nord, dans la région de Coquimbo, 37°C ont été enregistrés. C’est la seconde fois depuis que les registres existent qu’une telle maximale est atteinte en plein mois d’août. Une situation qualifiée d’extraordinaire, d’anomalie par les climatologues.
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Dans la capitale de l'Argentine voisine, Buenos Aires, les 30°C ont été dépassés mardi 1er août, le plus chaud depuis le début des statistiques, selon le service météorologique national. Le précédent record pour ce jour de l'année datait de 1942, avec 24,6°C. Durant le mois d'août, le mercure oscille normalement entre 9 et 18°C à Buenos Aires. En Uruguay, plusieurs villes ont passé la journée de mercredi sous 30°C.
Des évènements climatiques extrêmes et des risques de pénuries en eau
« Ce que l'on vit est la superposition de deux phénomènes: la tendance au réchauffement global dû au changement climatique, plus le phénomène El Niño », a expliqué la ministre de l'Environnement chilienne, Maisa Rojas. Le phénomène El Niño entraîne une augmentation de la température des eaux dans l’océan Pacifique de 1,5 à 6°C au-dessus de la normale. Cela provoque des événements climatiques extrêmes: pluies diluviennes, inondations, avalanches, en plus des vagues de chaleur. « Pour autant, quand El Niño sera terminé, la situation météorologique mondiale devrait rester aussi extrême », prévient Maisa Rojas, qui est aussi météorologue.
Ces records de chaleur en hiver ont pour conséquence de faire fondre la neige tombée dans la cordillère des Andes, il y a quelques semaines. Mais c’est bien trop tôt, alertent les spécialistes, car si la neige fondait maintenant, cela veut dire qu’il y aura moins d’eau disponible dans les prochains mois pour affronter l’été. La région métropolitaine de Santiago pourrait sérieusement être affectée par des pénuries car en plus, cela fait quatorze ans que le Chili fait face à une méga-sécheresse avec chaque année de moins en moins de précipitations.
À Santiago, Buenos Aires et Montevideo, la situation doit revenir à la normale dans les jours qui suivent annoncent les météorologues. Dans les rues de la capitale chilienne, les shorts et les t-shirts ont remplacé les manteaux ces derniers jours. Ce vendredi 4 août, le thermomètre atteindra les 26°C à Santiago, c’est dix degrés de plus que les normales de saison rapporte notre correspondante à Santiago, Naïla Derroisné. Un peu plus au nord, dans la région de Coquimbo, 37°C ont été enregistrés. C’est la seconde fois depuis que les registres existent qu’une telle maximale est atteinte en plein mois d’août. Une situation qualifiée d’extraordinaire, d’anomalie par les climatologues.
Dans la capitale de l'Argentine voisine, Buenos Aires, les 30°C ont été dépassés mardi 1er août, le plus chaud depuis le début des statistiques, selon le service météorologique national. Le précédent record pour ce jour de l'année datait de 1942, avec 24,6°C. Durant le mois d'août, le mercure oscille normalement entre 9 et 18°C à Buenos Aires. En Uruguay, plusieurs villes ont passé la journée de mercredi sous 30°C.
Des évènements climatiques extrêmes et des risques de pénuries en eau
« Ce que l'on vit est la superposition de deux phénomènes: la tendance au réchauffement global dû au changement climatique, plus le phénomène El Niño», a expliqué la ministre de l'Environnement chilienne, Maisa Rojas. Le phénomène El Niño entraîne une augmentation de la température des eaux dans l’océan Pacifique de 1,5 à 6°C au-dessus de la normale. Cela provoque des événements climatiques extrêmes: pluies diluviennes, inondations, avalanches, en plus des vagues de chaleur. « Pour autant, quand El Niño sera terminé, la situation météorologique mondiale devrait rester aussi extrême », prévient Maisa Rojas, qui est aussi météorologue.
Ces records de chaleur en hiver ont pour conséquence de faire fondre la neige tombée dans la cordillère des Andes, il y a quelques semaines. Mais c’est bien trop tôt, alertent les spécialistes, car si la neige fondait maintenant, cela veut dire qu’il y aura moins d’eau disponible dans les prochains mois pour affronter l’été. La région métropolitaine de Santiago pourrait sérieusement être affectée par des pénuries car en plus, cela fait quatorze ans que le Chili fait face à une méga-sécheresse avec chaque année de moins en moins de précipitations.
À Santiago, Buenos Aires et Montevideo, la situation doit revenir à la normale dans les jours qui suivent annoncent les météorologues.
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