Nouvelle année Aymara ou Machaq Mara,
Le 21 juin marque le début de l'an 5515 pour des milliers d'Indiens en Amérique du Sud. Pour les Quechuas, le solstice d'hiver se dit Inti Raymi, les Aymaras parlent de Mara T'aka et les Mapuches de We Tripantu, rappelle le quotidien argentin Página 12. L'épicentre des festivités célébrant le retour du soleil se trouve à Tiwanaku (Tiahuanaco), la cité sacrée des Aymaras, en Bolivie. D'autres cérémonies auront lieu dans toutes les communautés indiennes des Andes. Mais la fête traditionnelle organisée à Tiwanaku est l'une des plus importantes de la culture andine. Près de 30 000 personnes y assistent chaque année depuis que la cérémonie, qui se déroule dans les ruines de l'ancienne cité, est ouverte à tous. Elle attire ainsi de nombreux touristes étrangers. Le rituel débute, après une nuit de veille, lorsque les premiers rayons du soleil traversent la Porte du Soleil, une pierre sculptée. L'anthropologue Milton Eyzaguirre, cité par le quotidien mexicain La Jornada, relativise cependant l'importance de la cérémonie, allant jusqu'à affirmer qu'elle n'a été créée qu'à des fins touristiques dans les années 1980. Se fondant sur des données archéologiques, il affirme que les Aymaras ne peuvent pas célébrer l'arrivée de l'an 5515 car "Tiwanaku n'existait pas il y a cinq mille ans, et encore moins les Aymaras".
pour vénérer le Tata Inti et la Pachamama.
Cérémonie dirigée par le "yatire" Fortunato Manzano
Photo Manriquez - El Mercurio
Le 21 juin marque le début de l'an 5515 pour des milliers d'Indiens en Amérique du Sud. Pour les Quechuas, le solstice d'hiver se dit Inti Raymi, les Aymaras parlent de Mara T'aka et les Mapuches de We Tripantu, rappelle le quotidien argentin Página 12. L'épicentre des festivités célébrant le retour du soleil se trouve à Tiwanaku (Tiahuanaco), la cité sacrée des Aymaras, en Bolivie. D'autres cérémonies auront lieu dans toutes les communautés indiennes des Andes. Mais la fête traditionnelle organisée à Tiwanaku est l'une des plus importantes de la culture andine. Près de 30 000 personnes y assistent chaque année depuis que la cérémonie, qui se déroule dans les ruines de l'ancienne cité, est ouverte à tous. Elle attire ainsi de nombreux touristes étrangers. Le rituel débute, après une nuit de veille, lorsque les premiers rayons du soleil traversent la Porte du Soleil, une pierre sculptée. L'anthropologue Milton Eyzaguirre, cité par le quotidien mexicain La Jornada, relativise cependant l'importance de la cérémonie, allant jusqu'à affirmer qu'elle n'a été créée qu'à des fins touristiques dans les années 1980. Se fondant sur des données archéologiques, il affirme que les Aymaras ne peuvent pas célébrer l'arrivée de l'an 5515 car "Tiwanaku n'existait pas il y a cinq mille ans, et encore moins les Aymaras".