samedi, août 31, 2019

CHILI: LE BOOM DES ÉNERGIES RENOUVELABLES

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 PHOTO ARIEL CRUZ PIZARRO
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CHILI: LE BOOM DES ÉNERGIES RENOUVELABLES 


RFI:RADIO FRANCE INTERNATIONALE
 

ÉMISSION «CHRONIQUE TRANSPORTS», 
 « CHILI: LE BOOM DES ÉNERGIES RENOUVELABLES »   
PAR JUSTINE FONTAINE,  
DIFFUSION SAMEDI 31 AOÛT 2019
la part d’énergies renouvelables dans la consommation électrique du Chili est passée de 7 à 20% en l’espace de cinq ans à peine. Et le métro de Santiago fait encore mieux, car, depuis presque un an, 60% de l’électricité qu’il utilise provient de l’énergie solaire ou éolienne. Un record parmi les grands réseaux de métro à travers le monde. Reportage

vendredi, août 30, 2019

MOBILISATION AUTOUR DES VICTIMES DE DISPARITIONS FORCÉES


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 «  ET SI C'ÉTAIT L'UN DES TIENS ?  
/ OÙ SONT-ILS?  »
ILLUSTRÉE PAR UNE IMAGE DE BANKSY

PROJECTIONS SUR LA FAÇADE DU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE SANTIAGO
ILLUSTRÉE PAR UNE IMAGE DE BANKSY
PHOTO EL MOSTRADOR
Ce 30 août, à l'occasion de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, partout dans le monde des personnes se mobilisent contre cette atteinte aux droits de l'homme, qu'elle soit le fait d’États ou celui de groupes politiques ou mafieux. De nombreuses familles sont toujours démunies face à ces disparitions.
 «  ET SI C'ÉTAIT L'UN DES TIENS ?  
/ OÙ SONT-ILS? »
ILLUSTRÉE PAR UNE IMAGE DE BANKSY
C'est suite à une réflexion engagée par l'ONU sur la recrudescence des enlèvements forcés dans de nombreux pays dans le monde que cette journée a été instaurée en 2011. Il s'agit d'apporter un soutien aux familles touchées par ce phénomène et de dénoncer les stratégies de terreur qu'il sous-tend. «Le sentiment d’insécurité résultant de cette pratique touche non seulement les proches de la personne disparue mais aussi leur communauté et l’ensemble de la société », rappelle le texte de l'ONU.

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ALEXANDER VON HUMBOLDT, LE PREMIER GÉNIE UNIVERSEL


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PORTRAIT DE ALEXANDER VON HUMBOLDT (1769-1859).
 PEINTURE DE FRANCISCO FONOLLOSA, NON DATÉE. 
PHOTO PRISMAARCHIVO/LEEMAGE.
Né le 14 septembre 1769, il y a 250 ans, le scientifique allemand a été, à plus d’un titre, l’un des grands précurseurs de la mondialisation.
Courrier international
DIE ZEIT, 
UNE DU 25 JUILLET 201
Lu et admiré par Darwin, Alexander von Humboldt était un scientifique comme seul pouvait en produire le XIXème siècle, un esprit curieux et insatiable, un grand voyageur, un touche-à-tout de génie. Zoologie, chimie, physique, vulcanologie, botanique, océanographie, ethnologie et même géopolitique… La liste est longue des disciplines dans lesquelles il s’est illustré. “Mais on oublie souvent qu’il était aussi un inventeur”, souligne la Süddeutsche Zeitung. On lui doit le concept des isobares et des isothermes, toujours utilisé en météorologie. Il avait également
ALEXANDER VON HUMBOLDT ET 
AIMÉ BONPLAND DANS L'ORÉNOQUE
PHOTO DPA
mis au point une encre indélébile (raison pour laquelle les carnets de son périple sur l’Orénoque sont encore lisibles aujourd’hui, ma
lgré le naufrage dont il a été victime sur le fleuve vénézuélien lors de son expédition en Amérique latine) et un lointain prototype de masque à oxygène, pour mieux respirer en haute altitude.
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ALEXANDRE VON HUMBOLDT, ACCOMPAGNÉ
AU PIED DU CHIMBORAZO
(PEINTURE DE FRIEDRICH GEORG WEITSCH)
PHOTO AKG-MAGES
.

jeudi, août 29, 2019

VIDÉO. CHILI : LA CULTURE DE L'AVOCAT PRIVE LES HABITANTS D'EAU


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CAPTURE D'ÉCRAN

«VIDÉO. CHILI : LA CULTURE DE 
L'AVOCAT PRIVE LES HABITANTS D'EAU »
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C'est le fruit star du moment, que l'on retrouve dans les sushis ou encore les bowls, symbole du manger sain. L'avocat s'est imposé dans nos assiettes en France, mais il vient le plus souvent de pays lointains comme le Chili. Là-bas, sa culture nécessite énormément d'eau alors que les habitants ne peuvent parfois pas y avoir accès. Des champs d'avocats à perte de vue s'étendent au pied des montagnes chiliennes, faisant le bonheur de très gros producteurs, comme Ernesto Molina.

Une région désertique qui abritait un immense fleuve


Et pas question pour lui de plaisanter avec sa production. Il est méticuleux, et a souhaité une culture biologique. Sauf qu'il faut 1 000 litres d'eau pour un seul kilo d'avocat. Une consommation colossale dans une bande de terre devenue désertique, alors qu'elle abritait un immense fleuve une dizaine d'années auparavant. Du coup, les villages alentour se voient imposer des restrictions d'eau, avec 50 litres autorisés par jour, et par personne. "Si les avocats ont de l'eau, pourquoi nous, les êtres humains, on ne peut pas avoir d'eau ? C'est une honte qu'aujourd'hui, au Chili, on nous laisse sans eau", s'indigne une habitante qui subit les restrictions.

mercredi, août 28, 2019

AU CHILI, L'HIVER TROP CHAUD ET TROP SEC PRIVE DE NEIGE LES STATIONS DE SKI

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LA CORDILLÈRE DES ANDES, AU CHILI, LE 11 MAI 2005.
PHOTO MARTIN BERNETTI / AFP
L’hiver, cette année anormalement chaud et sec, préoccupe ce pays coincé entre l'océan Pacifique et la cordillère des Andes, et notamment ses stations de ski, qui ont dû investir massivement dans des canons à neige.
Franceinfo
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AU CHILI, L'HIVER TROP CHAUD ET TROP CRE
SEC PRIVE DE NEIGE LES STATIONS DE SKI 

RFI: RADIO FRANCE INFO
ÉMISSION «EN DIRECT DU MONDE», 
 PAR JUSTINE FONTAINE, 
DIFFUSION MERCREDI 28 AOÛT 2019
l’hiver au Chili ne touche pas encore à sa fin. Un hiver qui a été cette année anormalement chaud et sec, surtout dans les régions proches de la capitale, Santiago. Cette tendance préoccupe d'autant plus au Chili qu'elle se répète au fil des ans, à cause du dérèglement climatique disent les scientifiques. Dans ce pays coincé entre l'océan Pacifique et la cordillère des Andes, cette sécheresse se ressent aussi dans les stations de ski, où il a très peu neigé cet hiver. Même à plus de 2 000 mètres d'altitude, ces stations ont dû investir massivement dans des canons à neige, pour garder un certain nombre de pistes ouvertes.

Toutes les stations du centre du Chili sont touchées


Ainsi, la station d'El Colorado, l'une des stations de ski les plus proches de Santiago, a déjà dû investir plus de trois millions et demi d'euros en canons à neige pour assurer l'ouverture de la majorité de ses pistes de ski. L'enjeu est de maintenir la fréquentation de la station, par les amateurs sud-américains mais aussi les skieurs professionnels de l'hémisphère nord, qui viennent s'entraîner ici en juillet-août. Et dans les années à venir, cette même station devrait investir encore trois fois plus d'argent pour compenser la baisse des chutes de neige. Mais les difficultés touchent en fait toutes les stations du centre du Chili, près de Santiago. Et le problème est d'autant plus frappant qu'une grande majorité de ces domaines skiables se trouvent pourtant à plus de 2500 mètres d'altitude.

La pollution de la capitale joue aussi sur la fonte des neiges dans la cordillère des Andes. Les habitants de Santiago vivent en effet une bonne partie de l'hiver sous une couche de smog visible, produite par la pollution des voitures notamment, qui touche aussi la neige de la cordillère, près de Santiago. Les particules sombres se déposent sur le manteau neigeux attirent davantage la chaleur du soleil et accélèrent donc la fonte de la neige. Selon un physicien de l'université de Santiago, interrogé par l'Agence France Presse, ce phénomène, combiné au réchauffement climatique explique que dans cette région le manteau neigeux aurait perdu jusqu'à 10% de son épaisseur et de sa surface depuis 2009.


La sécheresse dure depuis dix ans

Les sommets sont donc de moins en moins blancs, mais la sécheresse se fait en réalité sentir dans toutes les régions proches de la capitale chilienne. Il a en effet très peu plu cet hiver, et le problème est d'autant plus grave que cette sécheresse dure en fait depuis plus de dix ans, avec des années plus ou moins critiques. À 4 ou 5 heures au nord de Santiago, plusieurs communes ont vu partir ces dernières années ceux qui sont considérés comme les premiers réfugiés climatiques du Chili : des paysans qui partent travailler dans le secteur minier, faute de pouvoir encore exploiter leurs terres asséchées par le manque de pluie et le réchauffement climatique. Un peu plus au sud, les éleveurs sont de plus en plus nombreux à vendre leur bétail, qui ne trouve plus suffisamment à manger dans les champs. Quatre régions du pays ont déjà été déclarées en état d'urgence agricole cette année.


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ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE JOSÉ BALMES


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JOSÉ BALMES
PHOTO 
GUSTAVO GERMANO
2016 -28 AOÛT- 2019
TROISIÈME ANNIVERSAIRE
DE LA MORT DE 
JOSÉ BALMES
JOSÉ BALMES ET GRACIA BARRIOS
PHOTO MABEL MALDONADO 
José Balmes Parramón, né le 20 janvier 1927 à Montesquiu en Catalogne, Espagne, et décédé le 28 août 2016 à Santiago du Chili, fut un peintre chilien, Directeur du Musée de la Solidarité Salvador Allende. Il fut récompensé par de nombreux prix dont le Prix National d'Art, et  la médaille de « Chevalier des arts et des lettres », reconnaissance octroyée le 5 mai 2009 à José Balmes pour sa trajectoire internationale et les liens de travail et d’amitié durables noués avec la France.


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mardi, août 27, 2019

CHILI. MONICA GONZALEZ REÇOIT LE PRIX NATIONAL DU JOURNALISME 2019


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MÓNICA GONZÁLEZ MUJICA
CAPTURE D"ÉCRAN 
La journaliste Monica Gonzalez a reçu le Prix national du journalisme 2019 pour sa longue carrière dans les médias d’investigation, et elle s’est distinguée en prenant la direction journalistique de Ciper jusqu’en avril  2019.
MÓNICA GONZÁLEZ MUJICA
Elle a également été fondatrice et directrice de la revue 7+7 et du Journal 7, directrice adjointe de La Nación et du magazine Cosas, et a fait des recherches pour Cause, Analyse, le journal El Siglo et le magazine Ahora.

Gonzalez a étudié à l’école de journalisme de l’Université du Chili et compte sept livres en tant qu’auteur et coauteur : Bombe dans une rue de Palerme (1986), Les secrets du Commandement commun (1989), Chili entre le Oui et le Non (1988), La conjuration ; et Les mille et un jours du coup d’état (2000) et Les secrets de l’Empire de Karadima.


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[REPORTAGE] CHILI: LA LANGUE ET LA CULTURE MAPUCHE SONT APPRISES DANS LES ÉCOLES

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UNE ENSEIGNANTE LIT UN LIVRE A DES ENFANTS D'ORIGINE
 MAPUCHE. ILS REPRÉSENTENT 10% DE LA POPULATION 
CHILIENNE (IMAGE D'ILLUSTRATION). 
PHOTO MARTIN BERNETTI
Le peuple mapuches est le principal peuple natif au Chili. Depuis une dizaine d'années, les mapuches ont lancé un fort mouvement de revendication de leur culture. Une fondation a commencé à donner des cours de culture et de langue mapuche aux élèves de primaires à Recoleta dans le Nord de Santiago : une première hors de la région mapuche.
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CHILI: LA LANGUE ET LA CULTURE 
MAPUCHE SONT APPRISES DANS LES ÉCOLES

RFI: RADIO FRANCE INTERNATIONALE  
ÉMISSION «LES VOIX DU MONDE», 
 PAR JUSTINE FONTAINE, 
DIFFUSION MARDI 27 AOÛT 2019
il est 8 heures du matin dans cette école de la commune de Recoleta située à quelques stations de métro du centre de Santiago. Les enfants de première année de primaire sont en cercle au milieu de la salle de classe, et s'échauffent les pieds et les mains en comptant jusqu'à cinq en langue mapuche.

Leur professeure ce matin, Camila Huenchumil, âgée d'une trentaine d'années, vient une fois par semaine, avec son tambour traditionnel, pour faire chanter et jouer les enfants, en mapudungun, la langue du peuple mapuche : « Au Chili, la loi oblige les communes qui comptent plus de 20 % d'élèves d'origine indigène à mettre en place certains cours dans la langue de leur peuple. La commune de Recoleta compte peu d'élèves d'origine mapuche, et pourtant son maire communiste a décidé de mettre en place ces cours dans toutes les écoles municipales. Une première au Chili, hors de la région d'origine des Mapuches, dans le sud du pays. »

Karen Paichil est l'initiatrice et la directrice de ce projet : « L'objectif est que les enfants apprennent des choses sur la culture et sur la langue, mais on ne cherche pas à former des enfants bilingues. Car la réalité de ces enfants n'est pas celle-là. Ils auront peu de possibilités de communiquer dans cette langue et de la pratiquer. Ce que l'on recherche, c'est qu'ils apprennent le respect et des connaissances de base concernant d'autres cultures. »

Ouverture culturelle


Le fait d'apprendre à connaître une autre culture doit permettre aux enfants d'aller au-delà des préjugés sur les mapuches qui restent assez répandus au sein de la société chilienne. Mais cela permet aussi que les enfants puissent mieux s'accepter entre eux, dans une commune où beaucoup d'élèves sont des enfants d'immigrés péruviens, vénézuéliens, et parfois haïtiens.

Camila Huenchumil trouve important que le projet ait lieu dans une école comme celle-ci : « Justement on dit parfois de ces écoles qu'elles sont “interculturelles”, dans le sens où beaucoup d'enfants viennent de différents pays, surtout d'Amérique latine. Donc il n'y a pas seulement des enfants chiliens. Et puis parmi ceux qui sont chiliens, certains sont mapuches, parfois même sans vraiment le savoir. Ce sont des situations très diverses ».

Un peuple durement discriminé


Si certains enfants ne savent pas qu'ils sont d'origine mapuche, c'est parce que ce peuple a longtemps été durement discriminé et réprimé au Chili, au point que certains mapuches, notamment ceux poussés à l'exode vers les grandes villes, ont parfois dans le passé préféré cacher leur identité.

Aujourd'hui, près de la moitié des mapuche vit dans la région de Santiago et non dans le sud du Chili, et il est difficile dans ce contexte pour eux de conserver leurs traditions et leur langue, le mapudungun. Lyana est l'une des élèves qui viennent d'assister au cours ce matin : « Mon papa est mapuche. Il y a très longtemps, il savait parler mapudungun, mais maintenant il a oublié. »

Une volonté d'étendre le projet


560 enfants bénéficient actuellement de ces cours dans les écoles publiques de la commune de Recoleta. Pour l'instant, ce sont ceux uniquement en première année d'école primaire, équivalent au CP. L'idée est d'étendre progressivement cet enseignement aux autres niveaux.

Un projet que soutient, Margaret, dont le fils est actuellement en deuxième année de primaire à Recoleta. Elle est elle-même d'origine mapuche : «J'aurais trouvé ça super qu'il ait pendant toute la durée de l'école primaire des cours de langue mapuche, la langue de nos ancêtres, car elle se perd aujourd'hui. Ça aurait été très enrichissant pour les enfants, pour aider à récupérer notre culture ».


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samedi, août 24, 2019

EN MARCHE FORCÉE

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 PYROMANES  


vendredi, août 23, 2019

mercredi, août 21, 2019

EN MARCHE FORCÉE

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LA RENTRÉE


mardi, août 20, 2019

LE BRÉSIL VA EXTRADER MAURICIO HERNANDEZ

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MAURICIO HERNÁNDEZ NORAMBUENA 
Le Chili a annoncé, lundi 19 août 2019, qu'il était parvenu à un accord avec le Brésil pour obtenir l'extradition d'un ancien guérillero chilien échappé de prison dans les années 1990. Mauricio Hernandez alias « Comandante Ramiro », qui avait fui au Brésil, y purgeait une autre peine de prison depuis le début des années 2000.
   JAIR BOLSONARO ET SEBASTIAN PINERA,
EN MARS 2019 À SANTIAGO.
PHOTO CLAUDIO REYES / AFP
Le Chili le réclamait depuis plus de 15 ans. Mauricio Hernandez pourrait être extradé dès cette semaine par le Brésil, où il avait été condamné pour avoir séquestré un chef d'entreprise au début des années 2000.

L'affaire est de la plus haute importance pour la coalition de droite au pouvoir à Santiago, car l'ex-guérillero, surnommé « Comante Ramiro », a été reconnu coupable et condamné à perpétuité pour l'assassinat de Jaime Guzman.

Cet homme politique, principal idéologue de la dictature du général Augusto Pinochet et fondateur d'un des principaux partis de droite, avait été tué en pleine rue en 1991, un an après le retour de la démocratie au Chili.

Le « Comandante Ramiro » s'était ensuite échappé en hélicoptère de la prison de haute sécurité de Santiago, avant de fuir à l'étranger. Les autorités chiliennes n'ont pas indiqué quelle peine effective il devra purger une fois extradé.

Mais son avocat affirme que laisser Mauricio Hernandez en prison pendant plus de 30 ans encore serait contraire aux traités internationaux signés par le Chili. Cela rendrait l'extradition du Brésil illégale, assure-t-il.
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MAURICIO HERNÁNDEZ NORAMBUENA

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RODRIGO MUNDACA, TENIR TÊTE AUX «SEIGNEURS DE L’EAU» AU CHILI

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LES EXPLOITATIONS AGRICOLES CHILIENNES CONSOMMENT
D’ÉNORMES RESSOURCES D’EAU, DE NOMBREUSES
ZONES SE DÉSERTIFIENT.
 PHOTO CLAUDIO REYES/AFP 
Militant du droit d’accès à l’eau, Rodrigo Mundaca fait l’objet de menaces de mort. Dans la région de Petorca, au nord de Santiago, il dénonce l’assèchement des sols lié au boom de l’avocat, là où poussaient avant… des cactus. Second volet de notre série sur les résistants de la planète.
Dans une petite salle de l’université Santo Tomas, Rodrigo Mundaca boucle ce matin son cours de « gestion des ressources naturelles ». Ce soir commenceront les vacances d’hiver, pour lui comme pour ses étudiants. Après avoir attendu les retardataires, qui arrivent en toute décontraction, il active le boîtier électronique fixé près de la porte et pose son doigt sur le lecteur d’empreintes. Les uns après les autres, ses élèves l’imitent. C’est ainsi que se pratique l’appel dans cet établissement privé du centre de Santiago.