[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
Le premier mouvement de la Conférence des évêques, dans une déclaration du 19 octobre 2019, avait une tonalité positive, parlant d’« un processus que nous vivons depuis des décennies et qui a des conséquences profondément humaines que nous ne pouvons ignorer », appelant à « prendre en charge la compréhension des racines de cette violence et œuvrer d’urgence pour la prévenir, l’arrêter et trouver des moyens pacifiques de gérer les conflits ». Le président de la conférence des évêques, Santiago Silva Retamales, a publié le 28 octobre une longue analyse rappelant que les évêques avaient dénoncé dès 2005, les « inégalités scandaleuses », citant les injustices criantes, et dénonçant « les groupes qui, de par leur position sociale et leurs moyens financiers, exercent un réel pouvoir au service de leurs intérêts… afin d’obtenir des bénéfices particulièrement importants, creusant ainsi encore plus le fossé des inégalités ». Ensuite, ils sont revenus à des positions plus classiques d’appel au calme et à la paix.
PHOTO MAX ROSSI / REUTERS
COUVERTURE GOLIAS HEBDO N° 603 |