ILLUSTRATION NUMÉRIQUE VICTORIA CATALINAGIF POUR ACCOMPAGNER ESSAI DIEMERPLEIN PAR J DE HOND POUR LE MAGAZINE CULTUREL NUMÉRIQUE DE OPTIMIST |
La première édition du Women’s International Comic Art Festival réunit près de quarante artistes, venues de 25 pays, quelques mois après la polémique sur la sous-représentation des femmes au festival d'Angoulême. Au cœur de leurs œuvres se trouvent souvent les questions d'identités raciales, culturelles et genrées.Par Kim Hullot-Guiot
- C’est un collier… mais c’est fait pour pouvoir être interprété de plusieurs façons», corrige (malicieusement) la peintre Diana Ejaita. Voila qui nous apprendra à commenter l’oeuvre en présence de l’artiste – à notre décharge, la curatrice de l’exposition, Emmanouela Charatsi, croyait elle aussi mirer un con dans cette série de douze tableaux. Question de point de vue, d’imagination, ou de psychanalyse, peut-être. Venue de Berlin où elle réside, Diana Ejaita fait partie de la petite quarantaine d’artistes exposées à l’espace artistique Art Base de Bruxelles (Belgique) jusqu’à dimanche, pour la première édition du Women’s International Comic Art Festival (Wicaf), qui met à l’honneur des artistes essentiellement féminines – un seul homme s’est ajouté in extremis à la sélection – près d’un an après la polémique sur l’absence récurrente de femmes dans la liste des primés au festival d’Angoulême.