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La confusion entre « Deutschland über alles » et l’hymne allemand a suscité un quiproquo que la presse allemande a qualifié de « bourde désagréable »
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« DAS DEUTSCHLANDLIED » (LE CHANT D'ALLEMAGNE), REPRODUCTION DU MANUSCRIT DES PAROLES D'AUGUST HEINRICH HOFFMANN, CONNU SOUS LE NOM DE HOFFMANN VON FALLERSLEBEN, L'ORIGINAL SE TROUVE À CRACOVIE EN POLOGNE DANS LA COLLECTION BERLINKA. SOURCE WIKIPÉDIA |
Après avoir signé le livre de visites officielles, le chef d'État chilien Sebastian Piñera a écrit la phrase «Deutschland über Alles » (l’Allemagne au dessus de tout) justement la première ligne proscrite de l’hymne allemand.
Depuis une décision de Konrad Adenauer, datant de 1950, l’Allemagne ne jouait plus lors des cérémonies officielles que le troisième couplet du Deutschlandlied. Après la réunification, le chancelier, Helmut Kohl et le président allemand, Richard von Weizsäcker, ont décidé d’abandonner définitivement le premier couplet, qui commence par les paroles «Deutschland über alles » et le second, qui fait référence aux frontières devenues caduques de l’Allemagne.
« DAS LIED DER DEUTSCHEN » (LE CHANT DES ALLEMANDS)
AUGUST HEINRICH HOFFMANN VON FALLERSLEBEN EN 1841,
SUR LA PARTITION D'UN QUATUOR À CORDES DE JOSEPH
HAYDN DATANT DE 1797. SOURCE DEUTSCHLANDLIED
Dans l’image projetée par la nouvelle Allemagne réunifiée, rien ne devait rappeler le troisième Reich : ni la « supériorité de la race » induite dans le premier couplet ni la référence à ses frontières.
Depuis 1991, l’hymne officiel allemand se compose donc uniquement du troisième et dernier couplet. Celui-ci commence par les paroles « Einigkeit und Recht und Freiheit » (Unité et Justice et Liberté). En Allemagne, bien que cela ne soit pas passible de poursuites, utiliser le premier couplet est généralement perçu comme l'expression de vues politiques très à droite, voire ouvertement néo-nazies.
Des sources présidentielles allemandes ont signalé que la feuille avec la phrase embarrassante et la signature de Piñera a été éliminée du livre de visites et que l'on a demandé au président chilien d’écrire un autre texte pour remplacer la fameuse phrase.