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LE PRÉSIDENT SALVADOR ALLENDE ET DES MEMBRES DE SON CABINET RENDENT VISITE À DES VICTIMES DE CHUTES DE NEIGE AU NORD DU CHILI, EN JUIN 1971. PHOTO AFP |
Les blessures du Chili sont encore à vif, et on est loin d'une réconciliation nationale. Les déclarations du président de centre droit, Sebastian Piñera, qui a dénoncé les « complices passifs » de la dictature militaire (1973-1990), montrant du doigt la justice, la presse et la société civile, ont provoqué un tollé dans son camp.
Représentant d'une droite modérée, M. Piñera avait dénoncé en son temps les violations des droits de l'homme et s'était prononcé pour le non au plébiscite de 1988 par lequel le général Pinochet prétendait se maintenir au pouvoir jusqu'en 1997.