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C'ÉTAIT LE 21 AOÛT 1984, À LA SORTIE D'UNE ÉMISSION
DE
TÉLÉVISION DE BERNARDO NEUSTADT ET DE
MARIANO GRONDONA SUR LE CANAL 13.
LUCIANO
MENENDEZ A DÉGAINÉ UN COUTEAU DE
PARACHUTISTE QUAND DES MILITANTS DE LA
JEUNESSE COMMUNISTE ONT CRIÉ « ASSASSIN » ET
« LÂCHE ». LA PHOTO A
PARCOURU LE MONDE.
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En Argentine, la presse revient sur la mort, à 90 ans dans un hôpital militaire, de Luciano Menéndez. « L'un des tortionnaires les plus féroces de notre histoire », titre La Voz, qui propose un long papier sur l'histoire de cet ancien général, surnommé « le chacal » ou « la hyène ».
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| UNE DE LA VOZ |
Entre 1975 et 1979, il était le chef du puissant Troisième corps d'armée, le 2ème d'Argentine, et dirigeait à ce titre la répression dans une grande partie du pays. Clarín ironise : Luciano Menéndez a eu deux « privilèges rares », « il était le plus jeune général de l'histoire récente du pays, et, à la fin de sa vie, le militaire qui a reçu le plus de condamnations pour [des crimes] commis pendant la dictature ». 13 condamnations à la prison à vie, notamment, pour un homme qui n'a jamais exprimé de remords.
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