mardi, décembre 31, 2019

REPLAY - EN GRÈVE, L'OPÉRA DE PARIS JOUE SUR LE PARVIS DE LA BASTILLE

L'OPÉRA DE PARIS JOUE SUR 
 LE PARVIS DE LA BASTILLE
 « REPLAY - EN GRÈVE, L'OPÉRA DE PARIS  JOUE 
SUR LE PARVIS DE LA BASTILLE» 
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L’orchestre de l’Opéra national de Paris a joué mardi devant la foule, sur les marches de l’opéra Bastille. Le régime spécial de l'Opéra est l'un des plus anciens de France et de nombreux artistes sont en grève pour le défendre.


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CHILI : LE CAUCHEMAR DES RETRAITÉS SOUMIS À LA FINANCE

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 LE CAUCHEMAR DES RETRAITÉS
 « CHILI : LE CAUCHEMAR DES RETRAITÉS SOUMIS À LA FINANCE » 
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« LES RETRAITES À LA SAUCE CHILI »

Dans ce reportage poignant, Nicolas Margerand et Erasmos Salas nous donnent à voir un Chili en pleine insurrection, dressé contre le système économique néolibéral mis en place sous la dictature d’Augusto Pinochet. Focus sur les seniors chiliens, poussés à la misère, contraints de travailler jusqu’à leurs dernières forces, pressurisés par un système de retraites privatisé, au seul bénéfice de puissants fonds de pension.


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lundi, décembre 30, 2019

LES NOMINATIONS DU PAPE AU CHILI NE FONT PAS L’UNANIMITÉ

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DESSIN YAS
L’Église chilienne n’a pas fini de panser ses plaies, encore béantes. À peine le pape François avait-il annoncé, vendredi 27 décembre, les nominations du nouvel archevêque de Santiago et du nouvel archevêque de Puerto Montt qu’elles ont fait l’objet de critiques dans la presse chilienne, sur les réseaux sociaux et chez une partie des fidèles.
En cause : la proximité supposée de Mgr Celestino Aós Braco et surtout de Mgr Luis Fernando Ramos Pérez avec les évêques ayant participé à l’enfouissement de cas d’abus sexuels dans l’Église chilienne. Latente depuis plusieurs années, la crise de l’Église au Chili avait véritablement explosé en janvier 2018 à l’occasion d’un déplacement du pape François dans ce pays. Interrogé par la presse locale, le pape avait pris la défense d’un évêque chilien Mgr Juan Barros accusé d’avoir passé sous silence des abus sur mineurs dont il aurait été témoin. Les propos du pape avaient provoqué une vive réaction et il s’en était longuement excusé et expliqué quelques jours plus tard. Il avait ensuite commissionné Mgr Charles Scicluna pour mener une enquête sur les abus dans ce pays, dont l’ampleur avait conduit, en mai 2018, le pape à convoquer à Rome l’ensemble des évêques chiliens. Dans un geste inédit, tous avaient remis leur démission à François, qui en avait accepté sept, maintenant tacitement en poste les autres.


Le cardinal Ricardo Ezzati, archevêque de Santiago et très controversé sur sa gestion de la pédocriminalité, était au nombre de ces derniers. Le pape François avait toutefois fini par accepter sa démission en mars dernier, le prélat étant âgé de 77 ans. Jusque-là évêque de Copiapó, le capucin espagnol Celestino Aós Braco, 74 ans, avait alors été nommé administrateur apostolique du diocèse. Jusqu’à ce qu’il soit donc désigné, vendredi 27 décembre comme archevêque de plein exercice de la capitale chilienne.

Si l’âge de Mgr Aós Branco étonne les observateurs - né le 6 avril 1945, il devra théoriquement présenter sa démission dans moins de quatre mois pour raison d’âge - ce sont surtout les liens passés de Mgr Fernando Ramos Pérez, jusqu’ici évêque auxiliaire de Santiago, avec le cardinal Ezzati, qui provoquent une vive polémique.

« Une Église qui ne veut pas de réforme »


La communauté des laïcs d’Osorno, diocèse dont Mgr Barros fut l’évêque, a décoché les premières flèches contre Mgr Ramos Pérez, aussitôt déclaré « persona non grata ». « Il appartient à un cercle de pouvoir qui opère dans une Église qui ne veut pas de réforme », a déclaré son porte-parole Mario Vargas, estimant que le nouvel archevêque a protégé Mgr Barros, lui-même accusé d’avoir « couvert » Fernando Karadima dont la mise au jour des multiples abus a révélé la grave crise de l’Église chilienne.

« Ces personnages n’ont rien à voir avec l’Église de Jésus-Christ et le renouveau que la hiérarchie ecclésiastique chilienne devrait mener, sans taches et à la recherche d’une nouvelle renaissance », indique, par ailleurs, la communauté des laïcs d’Osorno, dans un communiqué.


Ces propos sont à l’unisson de nombreux commentaires qui affleurent dans la presse chilienne et sur les réseaux sociaux, reprochant aux deux nouveaux archevêques d’appartenir à l’ancien système. Là encore, les mots les plus durs sont adressés à Mgr Ramos Pérez, auquel est accolé le substantif de « complice ». Face à ces critiques, Mgr Ramos Pérez, s’est dit « attristé » et a réfuté toute volonté de camoufler des abus sexuels.

Ces nominations épiscopales sont seulement les deuxièmes au Chili depuis la renonciation simultanée de tous les évêques du pays. En juin dernier, le pape avait ainsi nommé deux évêques auxiliaires pour Santiago. Mais l’une de ces nominations avait tourné court, l’un des deux prêtres concernés ayant démissionné avant même d’avoir eu le temps de recevoir la consécration épiscopale. Cette décision avait été prise à la suite de la polémique suscitée par certaines de ses déclarations sur les abus et sur les femmes.

DESSIN SERGIO LANGER

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« DES ÉMEUTIERS S'EMBRASSENT À SANTIAGO DU CHILI »
PHOTO CHERRY GUZMAN

dimanche, décembre 29, 2019

CHILI: LA POLICE MISE EN CAUSE APRÈS LA MORT PAR ÉLECTROCUTION D'UN MANIFESTANT


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UN MANIFESTANT LORS DES MANIFESTATIONS
 DU VENDREDI DERNIÈRE.
PHOTO PABLO SANHUEZA 
Après la mort d'un manifestant dans la nuit de vendredi à samedi au Chili, l'opposition de gauche critique la répression menée par la police et veut mettre en accusation le préfet de la capitale.
 PHOTO  IVAN ALVARADO
Par Justine Fontaine
« Le coupable, ce n'est pas le manifestant », « les responsables sont ceux qui n'ont pas respecté le droit de réunion », écrivait samedi Diego Ibáñez, un député d'opposition de gauche, en réaction à la mort d'un manifestant vendredi soir à Santiago.

En cherchant à s'éloigner de la police, un homme de 40 ans est tombé dans un trou rempli d'eau et de câbles électriques. Ce Chilien est mort électrocuté sans pouvoir être réanimé par les secours.

Depuis le début du mouvement social, il y a plus de deux mois, au moins 27 personnes sont mortes dans le pays lors de saccages et d'incendies de magasins, ou par l'action des forces de l'ordre.

Alors que plusieurs rapports d'ONG comme Amnesty international et de l'ONU ont déjà dénoncé des violations des droits de l'homme depuis le début du mouvement, leaders syndicaux et opposition dénoncent un durcissement de la stratégie des forces de l'ordre.

L'opposition menace de mettre en accusation le préfet de la capitale


UN MANIFESTANT TRAVERSE UN NUAGE DE FUMÉE,
À SANTIAGO, AU CHILI, VENDREDI 27 DÉCEMBRE 2019.
PHOTO CLAUDIO REYES, AFP
Si l'opposition pointe du doigt la police, et dit que le droit de réunion n'est pas respecté, c'est parce que désormais, il est très difficile pour les manifestants de parvenir à leur point de rassemblement habituel, la Plaza Italia dans le centre de la capitale.

Chaque soir ou presque, des centaines de policiers s'y déploient pour empêcher tout regroupement sur la place. Une stratégie annoncée il y a deux semaines par le préfet de Santiago.

Résultat, les manifestations tournent très rapidement à l'affrontement avec la police : jets de pierre contre bombes lacrymogènes. La semaine dernière, un jeune manifestant s'est fait écraser entre deux voitures des forces de l'ordre. Il s'en est sorti avec de nombreuses fractures.

L'opposition parlementaire dit s'apprêter à mettre en accusation le préfet de la capitale. Il pourrait être interdit d'exercer des mandats publics pendant plusieurs années si cette démarche allait jusqu'à son terme.
SEQUENCE D'AUTODÉFENSE
FACE 
À LA  RÉPRESSION 

samedi, décembre 28, 2019

CRISE AU CHILI : NOUVEAUX AFFRONTEMENTS VIOLENTS À SANTIAGO


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 PHOTO IVAN ALVARADO / REUTERS
Le pays est secoué depuis deux mois par un profond mouvement de contestation sociale qui a déjà fait vingt-six morts. 
 « NOUVEAUX AFFRONTEMENTS VIOLENTS À SANTIAGO » 
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SEQUENCE D'AUTODÉFENSE
FACE 
À LA  RÉPRESSION 
Des milliers de manifestants ont affronté, vendredi 27 décembre, les forces de l’ordre lors d’une manifestation dans le centre de Santiago, selon des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) sur place, alors que le pays est secoué depuis deux mois par une profonde crise sociale.

Par le biais des réseaux sociaux, les protestataires s’étaient réunis comme à leur habitude Plaza Italia, haut lieu de la contestation depuis le début des manifestations citoyennes massives contre le gouvernement de droite Sebastián Piñera.

Comme il y a une semaine, lorsque de violents affrontements avaient éclaté entre policiers et manifestants, les forces anti-émeutes ont pris le contrôle de la place en milieu d’après-midi, à grand renfort d’effectifs pour empêcher tout rassemblement. Elles ont dispersé la foule à coups de jets d’eau et de gaz lacrymogène.



 « LE CHILI S'ENLISE DANS LA VIOLENCE » 

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Près de deux heures d’affrontements


 PHOTO IVAN ALVARADO / REUTERS
Mais après près de deux heures d’affrontements et après qu’un incendie s’est déclaré dans un centre culturel voisin, des milliers de manifestants ont finalement réussi à atteindre le centre de la place, ont indiqué les journalistes de l’AFP.

Le mouvement de contestation sociale qui secoue le Chili depuis le 18 octobre est le plus grave depuis le retour de la démocratie en 1990. Il a fait vingt-six morts et des milliers de blessés.

GRAFFITI 
«FRAUDER, NE PAS PAYER, UNE
AUTRE MANIÈRE DE LUTTER »

Une hausse du prix du ticket de métro dans la
 capitale a été le détonateur de cette fronde sociale inédite contre le gouvernement du président Sebastian Piñera. Malgré la suspension de la mesure, le mouvement s’est amplifié, nourri par le ressentiment face aux inégalités sociales.

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« EN DEHORS DU CHILI »

CRISE AU CHILI : UN 29ÈME MANIFESTANT DÉCÉDÉ


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UN HOMME MEURT ÉLECTROCUTÉ LORS DE MANIFESTATIONS
 SUR LA PLACE ITALIE À  SANTIAGO DU CHILI
PHOTO EL MOSTRADOR
Soulèvement. Un 29ème manifestant est mort vendredi à Santiago, selon le décompte de l'Institut national des droits de l'homme (NHRI) depuis le début du mouvement de contestation au Chili, le 18 octobre. 
Libération
SEQUENCE D'AUTODÉFENSE
FACE 
À LA  RÉPRESSION 
Des milliers de manifestants avaient affronté les forces de l'ordre autour de plaza Italia, lieu névralgique de la contestation populaire.
ILLUSTRATION
NOUVELLES GÉNÉRATIONS CHILI

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vendredi, décembre 27, 2019

LE PAPE FRANÇOIS NOMME DEUX ÉVÊQUES AU CHILI

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LE CAPUCIN ESPAGNOL CELESTINO AÓS BRACO
 ÉTÉ NOMMzÉ ARCHEVÊQUE DE SANTIAGO.
PHOTO ALBERTO PIZZOLI/AFP
Les faits Deux évêques ont été nommés au Chili vendredi 27 décembre par le pape François, dont un à la tête du diocèse de la capitale du pays. Par ce geste, le pape veut accompagner la reconstruction de cette communauté durement frappée par la crise des abus sexuels commis par des membres du clergé.
 

LE 15 MAI 2018, LE PAPE FRANÇOIS
 RECEVAIT LES ÉVÊQUES DU CHILI 
AU VATICAN. PHOTO HO / AFP
Petit à petit, le pape François veut remettre l’Église chilienne sur la voie. Le Chili est en effet un des pays où le scandale des abus sexuels s’est révélé avec le plus de violence, de nombreux témoignages mettant en avant l’enfouissement systématique de ces cas par certains évêques. En mai 2018, convoqués à Rome, tous les évêques du pays avaient, dans un geste inédit, remis leur démission au pape. Celui-ci en avait accepté sept, maintenant tacitement en poste les autres.

Mgr Aós Braco, archevêque de Santiago


Le cardinal Ricardo Ezzati, archevêque de Santiago et très controversé sur sa gestion de la pédocriminalité, était au nombre de ces derniers. Le pape François avait toutefois fini par accepter sa démission en mars dernier, le prélat étant âgé de 77 ans. Jusque-là évêque de Copiapó, le capucin espagnol Celestino Aós Braco, 74 ans, avait alors été nommé administrateur apostolique du diocèse. Le pape voulait en effet se donner le temps de discerner le meilleur candidat pour ce poste sensible.


LUIS FERNANDO RAMOS PÉREZ
Il semble finalement avoir été conforté dans son choix puisqu’il a désigné ce vendredi 27 décembre Mgr Aós Braco comme archevêque de plein exercice de la capitale chilienne. Le même jour, le pape a nommé Mgr Luis Fernando Ramos Pérez, jusqu’ici auxiliaire de Santiago et administrateur apostolique de Rancagua, comme archevêque de Puerto Montt. Le poste était vacant depuis juin 2018.

Un évêque démissionnaire après un mois


Ces nominations épiscopales sont seulement les deuxièmes au Chili depuis la renonciation simultanée de tous les évêques du pays. En juin dernier, le pape avait ainsi nommé deux évêques auxiliaires pour Santiago. Mais l’une de ces nominations avait tourné court, l’un des deux prêtres concernés ayant démissionné avant même d’avoir eu le temps de recevoir la consécration épiscopale. Cette décision avait été prise à la suite de la polémique suscitée par certaines de ses déclarations sur les abus et sur les femmes.

Outre ces nominations épiscopales, le pape François a récemment changé de représentant dans ce pays. Le 7 octobre, il avait transféré Mgr Alberto Ortega Martín de la nonciature de Bagdad à celle de Santiago.

Latente depuis plusieurs années, la crise de l’Église au Chili avait véritablement explosé en janvier 2018 à l’occasion d’un déplacement du pape François dans ce pays. Interrogé par la presse locale, le pape avait pris la défense d’un évêque chilien Mgr Juan Barros accusé d’avoir passé sous silence des abus sur mineurs dont il aurait été témoin. Les propos du pape avaient provoqué une vive réaction et il s’en était longuement excusé et expliqué quelques jours plus tard. Il avait ensuite commissionné Mgr Charles Scicluna pour mener une enquête sur les abus dans ce pays, investigation qui avait abouti à la convocation de l’épiscopat en mai 2018.


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BERNARDINO PIÑERA, ONCLE DE L'ACTUEL
PRÉSIDENT SEBASTIAN PIÑERA
PHOTO AGENCIA UNO


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CHILI : « DEEPFAKE » PIÑERA

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« EN DEHORS DU CHILI »
 « « DEEPFAKE » PIÑERA » 
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EN MARCHE FORCÉE

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« LES RETRAITES À LA SAUCE CHILI »


CHILI. LAS TESIS, LE COLLECTIF CHILIEN QUI RÉINVENTE LE COMBAT FÉMINISTE


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DAFNE VALDES, SIBILA SOTOMAYOR, LEA CACERES ET PAULA COMETA
DU COLLEFTIF LASTESIS, À VALPARAISO LE 11 DÉCEMBRE 2019. 
PHOTO / REUTERS / RODRIGO GARRIDO
Le groupe féministe Las Tesis a mobilisé les foules dans les rues des grandes villes, au Chili comme ailleurs dans le monde, en recourant à une mise en scène originale qui a permis à son message d’être largement diffusé.
 «UN VIOLEUR SUR TON CHEMIN» 

DE SANTIAGO À PARIS, LES PEUPLES DANS LA RUE


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« TIR AUX PIGEONS »  2011, AURÉLIE PIAU
Est-ce déjà la troisième ou la quatrième vague de protestations de masse contre l’ordre néolibéral et ses gouvernants ? De Beyrouth à Santiago, sans oublier Paris, le pouvoir politique paraît en tout cas incapable de rétablir la situation. Y compris quand il recourt à la manière forte.
ILLUSTRATION TIAGO HOISEL
A comme Algérie, B comme Bolivie, C comme Colombie, E comme Équateur, F comme France… Le point de départ des protestations a parfois peu d’importance un mois plus tard. Et la satisfaction de l’exigence initiale des manifestants, peu d’effet. En annulant une augmentation de 4 % du prix du métro, M. Sebastián Piñera n’a pas davantage dégagé les rues de Santiago que le gouvernement de Hongkong n’avait désarmé ses opposants en retirant un projet de loi d’extradition. Une fois le mouvement lancé, il faut céder plus. Le cas échéant, envoyer la police, l’armée. Promettre, en Irak, au Chili, en Algérie, qu’on modifiera la Constitution.