mardi, mars 30, 2021

ARCHÉOLOGIE. LES ANCIENS HABITANTS DU DÉSERT D’ATACAMA AURAIENT FAIT DU TRAFIC DE PERROQUETS VIVANTS

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PHOTO SEFA KARACAN 

L’analyse de plumes et d’oiseaux momifiés découverts sur des sites archéologiques au Chili suggère que ces animaux étaient transportés vivants sur de grandes distances, à l’époque précolombienne.

Courrier international

PHOTO NEW SCIENTIST
« Une oasis dans le désert d’Atacama a peut-être été un centre de commerce de perroquets vivants venant de toutes les Andes », révèle le New Scientist. L’hebdomadaire britannique relaie les conclusions d’une étude à paraître dans l’édition du 13 avril de PNAS et disponible en ligne sur le site de la revue.

L’analyse d’oiseaux momifiés, de restes de squelettes et de plumes découverts sur le site archéologique de Pica, au Chili, et d’autres sites dans le désert d’Atacama, a permis de déterminer que les caravaniers de l’époque précolombienne, entre 1 100 et 1450, transportaient des animaux vivants sur plus de 500 kilomètres dans certains cas.

PHOTO ULYCES

« Il fallait pour cela une connaissance profonde de l’écologie des oiseaux dans leur territoire d’origine, leur domaine vital, et être capable de les garder en vie pendant ce long voyage », explique José Capriles, chercheur à l’université d’État de Pennsylvanie, premier auteur de l’étude, et dont la mère, Eliana Flores Bedregal, ornithologue au Muséum d’histoire naturelle de La Paz, en Bolivie, fait également partie de l’équipe.

Les perroquets aras, amazones, conures et autres oiseaux au plumage coloré étaient probablement vendus comme animaux domestiques. Mais d’après les chercheurs, ils avaient surtout une fonction symbolique qui faisait d’eux de potentiels producteurs de richesses. « Un peu comme la poule aux œufs d’or», décrypte José Capriles. En outre, les plumes d’oiseaux vivants pouvaient être vendues. Les archéologues savent que ce type de plumes étaient utilisées sur les vêtements et les coiffes, et quelques-uns des animaux bien préservés analysés présentent des traces de plumage fréquent.

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COVID-19: UN CONFINEMENT DUR AU CHILI POUR FREINER UNE SECONDE VAGUE IMPORTANTE

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PHOTO ESTEBAN FELIX / AP

Interdiction de sortir même pour acheter de quoi manger... Voici le confinement version chilienne, imposé ce week-end dans la capitale et presque tout le reste du pays. Des mesures très strictes, car le Chili traverse une grave seconde vague de l'épidémie de Covid-19 et les services de réanimation sont débordés.

Avec notre correspondante à Santiago, Justine Fontaine 

PROPAGANDE ÉLECTORALE 

« N'AYEZ PAS PEUR »

pas de marchés aux fruits et légumes, des commerces presque tous fermés, et quasiment personne dans les rues, sauf avant 9 h du matin, où les habitants ont eu l'autorisation de sortir faire du sport près de chez eux. Voici à quoi ressemblait le confinement strict imposé ce week-end à près de 200 communes du Chili, l'équivalent de 80 % de la population du pays.

Un confinement encore plus dur dans la région de Santiago

À cela s'ajoute le couvre-feu, qui dure depuis plus d'un an et commence en ce moment à 22 h. Enfin la région de la capitale par exemple est confinée 7 jours sur 7 à partir de ce lundi, avec deux permis de sortie maximum par semaine, tous motifs confondus.

Face à un nombre record de nouveaux cas ces derniers jours et des services de réanimation occupés à près de 95 % à l'échelle nationale, le gouvernement n'avait pas vraiment d'autre choix que de reconfiner. Mais d'après l'ordre des médecins, ces mesures sont trop tardives et les contrôles sont insuffisants.

L'interdiction totale de sortir le week-end, inédite au Chili depuis le début de la pandémie, ne devrait pas reconduite : c'est ce qu'a annoncé vendredi le gouvernement, sous la pression notamment des vendeurs des marchés de fruits et légumes.

La vaccination à vitesse record du Chili ne permet donc pas encore de contenir l'épidémie : 15 % environ des habitants ont déjà reçu deux doses de vaccin.

lundi, mars 29, 2021

CUBA POURRAIT COMMENCER LA VACCINATION ANTI-COVID-19 CHEZ LES MINEURS

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PHOTO YAMIL LAGE  
La Havane, 29 mars 2021. Cuba pourrait commencer prochainement la vaccination contre la Covid-19 sur une population pédiatrique, entre 5 et 18 ans, après l'annonce aujourd´hui d´une prochaine demande d’autorisation auprès de l’organisme de réglementation des médicaments de ce pays.

Prensa Latina

PROPAGANDE ÉLECTORALE 

« N'AYEZ PAS PEUR»

Selon la conception de l’étude, dans une première étape seront inclus les mineurs âgés de 12 à 18 ans, puis de 5 à 11 ans, a détaillé le docteur Rolando Pérez, directeur de la Science et de l’Innovation du Groupe des entreprises biotechnologiques et pharmaceutiques de Cuba (Biocubafarma).

Il a expliqué que les candidats vaccinaux à utiliser seraient Soberana 01 et Soberana 02 (Souverain 01 et Souverain 02), développés par l’Institut Finlay des Vaccins (IFV) et qui ont jusqu’à présent prouvé leur sécurité.

Lors d’une conférence de presse au sujet de la situation épidémiologique dans ce pays et dans le monde, Pérez a annoncé que la demande pour cette étude sera faite en avril au Centre pour le contrôle national des médicaments, des équipements et des dispositifs médicaux (Cecmed), la plus haute autorité de régulation de l’île.

Souverain 01 a démontré sa sécurité et pour le mois d’avril prochain il sera demandé d’avancer à la phase II des études cliniques de cette proposition vaccinale, a ajouté celui qui est également membre de l’Académie des sciences de Cuba.

Pour sa part, Souverain 02 avance dans la phase III des essais cliniques, avec 44.010 volontaires dans huit municipalités de La Havane et une étude d’intervention qui inclut 150.000 personnes de secteurs de population à haut risque d’infection et de dispersion de la maladie, dont 74.665 agents de santé et du pôle scientifique.

Cuba compte en outre trois autres candidats vaccinaux contre le virus SARS-CoV-2, à l’origine de la Covid-19: Soberana Plus (également de l’IFV), Mambisa, appliqué par voie nasale, et Abdala, administré par voie intramusculaire, tous deux développés par le Centre de génie génétique et de biotechnologie.  peo/mgt/Rbp

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« BLOCUS DE CUBA » 
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COVID-19 : LA PANDÉMIE RETARDE UNE ÉCHÉANCE HISTORIQUE AU CHILI

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PHOTO LA CROIX
Analyse. Confronté à une hausse rapide des contagions, le président Sebastian Pinera a annoncé, dimanche 28 mars, le report des élections prévues les 10 et 11 avril pour élire une assemblée constituante. Ceux qui seront élus les 15 et 16 mai écriront la nouvelle Constitution, appelée à remplacer celle d’Augusto Pinochet.

par Gilles Biassette (à Santiago),  

PROPAGANDE ÉLECTORALE 

« N'AYEZ PAS PEUR
»

Depuis quelques jours, la pression se faisait de plus en plus forte sur le palais de la Moneda : face à une aggravation soudaine de la pandémie ayant exigé, samedi 27 mars, le reconfinement de plus de 80 % de la population chilienne, de nombreuses voix s’élevaient pour demander le report des élections constitutionnelles prévues les 10 et 11 avril. Alors qu’une réunion était programmée lundi au Congrès, le président Sebastian Piñera a pris les devants : après avoir réuni son équipe dimanche, il a annoncé le report de cinq semaines de ce rendez-vous électoral très attendu.

Un rendez-vous historique très attendu

Si cette décision doit encore recevoir le feu vert des élus, susceptible d’être donné dès lundi, il ne devrait s’agir que d’une formalité. « Ce président si impopulaire ne peut pas prendre la décision de reporter ces élections réclamées par le Chili sans s’être assuré auparavant de l’existence d’un accord politique », estime Cristian Gutiérrez, ancien numéro 2 du ministère de l’environnement sous Michelle Bachelet.

Car le Chili attend ce rendez-vous historique – destiné à élire l’Assemblée qui rédigera une nouvelle Constitution, en lieu et place du texte de 1980, legs de la dictature d’Augusto Pinochet toujours en vigueur aujourd’hui – depuis au moins octobre 2019 : le pays sud-américain, bon élève de la mondialisation, avait alors surpris la planète en s’embrasant pour exiger la remise à plat d’un modèle économique et social faisant la part belle au privé dans des domaines aussi essentiels que, par exemple, l’éducation, la retraite ou encore la santé.

« Pas pour 30 pesos, mais pour 30 années »

Si c’est une hausse du ticket de métro qui avait mis le feu aux poudres, un slogan avait résumé la frustration de la population chilienne, descendue en masse dans la rue le 25 octobre 2020 : « Pas pour 30 pesos, mais pour trente années », allusion aux trois décennies écoulées depuis la fin de la dictature. Trois décennies qui avaient vu le pays sortir de la pauvreté, mais sans remettre en cause un système régulièrement dénoncé comme très inégalitaire, et protégé par la Constitution de 1980.

Aujourd’hui, près de 1 400 personnes, dont de nombreux candidats indépendants issus de la société civile, se disputent les 155 sièges que comptera la future Assemblée constituante, avec deux particularités : la parité sera garantie, et 17 sièges sur 155 sont réservés à des représentants des dix peuples autochtones que compte le pays.

Pour un « nouveau Chili »

Tout est sur la table, puisqu’il ne s’agit pas de modifier la Constitution de 1980, mais bien d’en écrire une nouvelle. Pendant la campagne électorale consacrée à ce « nouveau Chili », on parle du droit des minorités, du droit à l’eau. Il est aussi question d’un État plurinational, d’inscrire dans la nouvelle Constitution la défense de l’environnement…

Mais les Chiliens devront encore patienter. La pandémie a chamboulé le calendrier électoral, après avoir retardé de six mois le référendum remporté haut la main par les partisans d’une nouvelle Constitution, avec près de 80 % de « oui ». « C’est la meilleure décision pour les Chiliens », a déclaré dimanche Sebastian Piñera pour justifier sa décision, évoquant le besoin de « protéger la santé des Chiliens » et celle «de la démocratie ».

Une pandémie à nouveau virulente

Si une campagne de vaccination particulièrement efficace a déjà permis d’injecter 9,6 millions de doses (le Chili compte environ 19 millions d’habitants), la pandémie est à nouveau très virulente. Plus de 7 000 nouveaux cas positifs sont enregistrés chaque jour – du jamais-vu – et le taux d’occupation des lits en soins intensifs dépasse 95 %.

Dans ces conditions, maintenir à la date initiale ce «super-rendez-vous électoral » – qui verra aussi gouverneurs, maires et conseillers municipaux remettre en jeu leurs mandats – semblait périlleux. Selon le président, les mesures de confinement auront, à la mi-mai, produit leurs effets, comme la campagne de vaccination. Sebastian Piñera estime que la moitié de la population aura alors reçu au moins une dose.

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L’Assemblée constituante verra le jour en mai

Les élections portant sur la désignation des 155 membres de la future Assemblée constituante, chargée de rédiger la future Constitution du pays, se tiendront finalement les 15 et 16 mai, sous réserve de l’approbation des deux tiers du Congrès.

La parité sera garantie au sein de cette Constituante, et les représentants des dix peuples autochtones du pays se verront réserver 17 des 155 sièges.

Fin octobre 2020, les Chiliens avaient plébiscité par référendum (79 %) un changement de Constitution, l’actuelle émanant de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).

Le deuxième tour des élections des gouverneurs, prévu initialement le 9 mai, aura finalement lieu le 4 juillet, en même temps que les primaires de la prochaine présidentielle.

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PHOTO SEBASTIAN BELTRAN GAETE

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samedi, mars 27, 2021

LES DAMNÉS DE LA COMMUNE | ARTE

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RAPHAËL MEYSSAN / ARTE

«LES DAMNÉS DE LA COMMUNE  » 

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Du soulèvement du 18 mars 1871 à la "Semaine sanglante" qui s'acheva le 28 mai 1871, Paris fit il y a 150 ans l'expérience d'une insurrection populaire et démocratique. Raphaël Meyssan nous plonge au cœur de cette révolution singulière, grâce à un étonnant dispositif esthétique, construit autour de gravures d'époque.

À la fin des années 1860, Paris gronde. Dans un Second Empire qui se veut libéral, Napoléon III a chargé le préfet Haussmann de moderniser la capitale pour en faire un paradis de la grande bourgeoisie. Tandis que la misère et les loyers augmentent, la contestation populaire prend de l’ampleur. Pour affirmer son autorité, l’empereur tente de détourner la colère sociale contre un ennemi extérieur et déclare la guerre à la Prusse. Mais le conflit vire au fiasco. Le 3 septembre 1870, Napoléon III est fait prisonnier. L’empire s’effondre, la République est proclamée et le gouvernement provisoire, installé à Bordeaux, décide de négocier la paix avec les Prussiens. Dans la capitale assiégée, les habitants, eux, refusent de se rendre. Après une élection, la Commune de Paris est proclamée le 28 mars 1871 et, en deux mois, expérimente des réformes sur tous les terrains : politique sociale, éducative, culturelle, égalité des sexes, laïcité... Réfugiés à Versailles à l'instigation d'Adolphe Thiers, chef du gouvernement, les tenants de l’ordre, eux, remobilisent une armée prête à marcher sur Paris...  

Vibrantes archives   
La Commune, ce grand souffle démocratique et populaire inscrit au fer rouge dans l’histoire de France, telle qu’on ne l’a jamais vue : Raphaël Meyssan a adapté les trois tomes de son roman graphique éponyme, pour lequel il avait collecté des centaines de gravures dans les journaux et les livres de l’époque. De cette patiente quête d’archives − huit ans de recherches −, le graphiste et réalisateur tire un film unique, à l’esthétique et au dispositif étonnants. La caméra plonge au cœur de ces dessins magnifiques, émouvants et subtilement animés, puis zoome, scrute et caresse pour restituer cette tragique épopée dans le moindre de ses détails en une fresque prodigieuse. À mi-chemin entre Les misérables de Victor Hugo et les bandes dessinées documentaires de Joe Sacco, Raphaël Meyssan compose, en incluant le récit de Victorine, une jeune révoltée, une narration limpide qui parvient, à destination de tous les publics, à rendre fluide le chaos de la Commune. Une réussite.

Documentaire de Raphaël Meyssan (France, 2019, 1h30mn)

vendredi, mars 26, 2021

EN MARCHE FORCÉE

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LA CAMPAGNE DE VACCINATION VA PASSER À LA VITESSE SUPÉRIEURE

mercredi, mars 24, 2021

PARADOXE. À LA POINTE DE LA VACCINATION, LE CHILI RECONFINE

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PHOTO AGENCIA UNO

Dès ce jeudi 25 mars, le pays va strictement confiner les trois quarts de sa population, car il fait face à une nouvelle vague de cas de Covid-19 après les vacances de l’été austral. Pourtant, il est dans le groupe de tête mondial en matière de vaccination.

Courrier international

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« N'AYEZ PAS PEUR »

le Chili a décidé de confiner la population d’une large majorité de ses communes, une mesure qui entre en vigueur jeudi 25 mars. Quatorze millions de Chiliens, soit les trois quarts de la population nationale, ne pourront plus sortir de leur domicile, sauf dans des cas d’exception.

La ministre du Travail l’explique sur son compte Twitter : “Dans les secteurs officiellement définis comme essentiels, les personnes pourront continuer à travailler, comme tout au long de cette période. Leurs employeurs devront leur fournir une dérogation ou une autorisation selon les cas.”

Depuis le début de la pandémie, le Chili a déjà expérimenté plusieurs confinements, toujours sélectifs selon les communes. La capitale, Santiago, a été ainsi strictement confinée jusqu’en août 2020.

Le grand quotidien La Tercera cite les derniers chiffres du ministère de la Santé, issus des collectivités locales:

« Environ 20 % des communes chiliennes enregistrent plus de décès du Covid-19 [en 2021] que sur toute l’année 2020. […] C’est sans aucun doute la statistique la plus dure et triste, parmi tous les chiffres que nous surveillons depuis un an à cause de la pandémie​. »

À LIRE AUSSI Urgence. Le Chili parmi les pays les plus avancés du monde dans la course à la vaccination

En proportion de sa population, le Chili ne fait pas partie des pays les plus touchés du monde, même si le nombre de décès approche les 23 000. Mais le rebond actuel inquiète fortement les autorités.

Le site de la radio BioBioChile reprend les déclarations du ministre de la Santé du lundi 22 mars :

Le nombre de nouvelles contaminations au niveau national est en augmentation de plus de 17 % en moyenne sur les sept derniers jours. […] Nous abordons une semaine très difficile sur le plan sanitaire, et il est indispensable de maintenir les mesures de lutte contre la propagation du virus​.”

Et, pourtant, le Chili est l’un des pays les plus avancés du monde en matière de vaccination. Pas très loin derrière Israël et les Émirats arabes unis, selon les dernières données de l’université Johns Hopkins, à Baltimore, une référence en la matière.

Le site latino-américain Infobae précise : “Le Chili a déjà administré les deux doses du vaccin à 20 % de sa population et près de 40 % des habitants ont reçu au moins une injection.”

Une efficacité vaccinale exceptionnelle 

PHOTO GETTY IMAGES
Cette semaine, le pays est d’ailleurs entré dans une nouvelle phase : la vaccination des plus de 50 ans même sans comorbidité. Un cas exceptionnel comparé aux pays voisins et généralement à toute l’Amérique latine.

Mais cette “avance” n’a pas empêché le très fort rebond actuel. Plusieurs hypothèses sont avancées. L’une d’entre elles serait la période de vacances d’été (austral) au cours de laquelle l’autorisation des déplacements entre provinces a été relâchée.

Le site BBC Mundo citait récemment la spécialiste Claudia Cortés, vice-présidente de la Société chilienne d’infectiologie :

« Nous observons actuellement au Chili une situation comparable à ce qu’a vécu le Royaume-Uni après les vacances d’été, période à laquelle a eu lieu une seconde vague très puissante. »

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COVID-19, LE GOUVERNEMENT CÈDE
À LA PRESSION DE L'ÉGLISE
DESSIN LAUZAN

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mardi, mars 23, 2021

COVID-19 / CHILI : 13 MILLIONS DE CHILIENS VONT ENTRER EN QUARANTAINE DANS UN CONTEXTE DE RECRUDESCENCE DES CAS

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PHOTO GETTY IMAGES

Le gouvernement chilien a annoncé lundi que plus de 13 millions de personnes seront mises en quarantaine à partir de jeudi, en raison de la recrudescence des cas de COVID-19 dans l'ensemble du pays.

Par LIANG Chen

ÉLECTIONS AU CHILI, 

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« N'AYEZ PAS PEUR »

"Nous débutons une semaine très complexe d'un point de vue sanitaire, qui exige que nous continuions à maintenir des mesures sanitaires pour éviter la propagation du virus", a déclaré le ministre chilien de la Santé Enrique Paris lors d'une conférence de presse.

"Pendant les réunions de famille, je tiens à souligner qu'il est nécessaire de maintenir une distance physique, de se laver les mains, de ne pas partager les verres ou les ustensiles, et de porter un masque, le plus sûr moyen d'éviter la propagation (du virus)", a-t-il indiqué.

Selon M. Paris, 21 villes de la région métropolitaine de Santiago, dont Maipu et Puente Alto, les plus peuplées du pays, seront mises en quarantaine, en plus de 21 autres localités des régions de Coquimbo, Valparaiso et O'Higgins, ainsi que de Maule, Nuble, Biobio et Los Lagos.

Les autorités ont annoncé cette mesure après avoir signalé une augmentation de 17% des cas de COVID-19 dans l'ensemble du pays au cours de la semaine précédente, alors qu'elle était de 36% au cours des 14 derniers jours.

Le ministère a signalé lundi 6.155 nouveaux cas et 80 décès liés au COVID-19 au cours des dernières 24 heures, portant le bilan national à 938.094 cas et 22.359 morts. Source: Agence de presse Xinhua

COVID-19, LE GOUVERNEMENT CÈDE
À LA PRESSION DE L'ÉGLISE
DESSIN LAUZAN

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dimanche, mars 21, 2021

COVID / CHILI : RECORD DE PLUS DE 7.000 CAS EN 24 HEURES

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DESSIN LAUZAN

SANTIAGO

Source: Agence de presse Xinhua -

- Ñ - ÉLECTIONS AU CHILI

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« N'AYEZ PAS PEUR »

Le ministère chilien de la santé a signalé samedi 7.084 nouveaux cas de COVID-19 en 24 heures, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré dans ce laps de temps depuis l'arrivée de la pandémie dans le pays en mars 2020. 

samedi, mars 20, 2021

CETTE ANNÉE, LE PRINTEMPS COMMENCE UN 20 MARS

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LE PRINTEMPS DE SANDRO BOTTICELLI, 1478 ET 1482 

Cette année, le printemps commence un 20 mars. Dans d'autres pays, la date est parfois différente. Chaque jour, l'antisèche du JDD répond à une question pas si bête que ça, pour mieux comprendre l'actualité.
« N'AYEZ PAS PEUR »
Samedi, c'est le printemps. Un 20 mars, comme c'est le cas depuis quatorze ans et comme cela aura lieu au moins jusqu'en 2025, et non un 21. Explication : en France, la date du printemps coïncide avec l'équinoxe de printemps, c'est-à-dire quand la durée du jour est égale à celle de la nuit. 

Dans d'autres pays, la saison du printemps ne commence pas forcément à cette date-là. En Russie, elle débute le 1er mars, pour suivre le printemps météorologique, quand les températures se réchauffent enfin. Ce changement de température entraîne le bourgeonnement et la floraison des plantes ou le réveil des animaux hibernants. Bref, c'est ce qui nous fait dire avant la saison, que "c'est déjà le printemps".

En Iran, ce renouveau va de pair avec le début de l'année. Le 21 mars, on fête donc le printemps et "norouz", premier jour du calendrier. En Chine, où le calendrier est en partie lunaire, la date se situe (pour nous) début février et est aussi synonyme de début d'année. Dans l'hémisphère sud, forcément, tout est inversé : la date du printemps est fixée au 20 ou au 21 septembre.