jeudi, janvier 31, 2019

CONSÉQUENCES DRAMATIQUES DE LA SURCONSOMMATION DES AVOCATS SUR LA PLANÈTE


Sa couleur verte flashy est partout sur les réseaux sociaux, sa consistance crémeuse fait le bonheur des vegans, et ses propriétés nutritionnelles ne cessent d’être vantées: l’avocat est une star des exportations latino-américaines vers les États-Unis et l’Europe, au risque de conséquences néfastes sur l’environnement.
PHOTO PALTA HASS
Car la demande croissante dans ces deux continents est de plus en plus montrée du doigt en raison des répercussions induites par la production en Amérique latine, en particulier au Mexique, au Chili, au Pérou et en Colombie.
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PHOTO CLAUDIO REYES.
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lundi, janvier 28, 2019

EN MARCHE FORCÉE


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FOUTOIR ROUGE

74ÈME ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION D'AUSCHWITZ


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CAMP DE CONCENTRATION
 D'AUSCHWITZ-BIRKENAU
Auschwitz, 27 janvier 2019. Il y a 74 ans, le camp d'extermination nazi situé en Pologne, était libéré par les troupes soviétiques. La France et l'Allemagne ont choisi cette date symbolique pour célébrer la journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité.

« 74ÈME ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION D'AUSCHWITZ» 

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UNESCO‏
Dans l'ancien camp ce dimanche, plusieurs dizaines d'anciens prisonniers, des prêtres et des membres du personnel du mémorial d'Auswchitz se sont réunit pour fêter les 74 ans de la libération du camp et ne jamais oublier les horreurs passées. Une cérémonie du souvenir s'est déroulée en présence du Premier ministre polonais et des fleurs ont été déposées devant le mur de la mort où des milliers de détenus furent exécutés.

Le camp d'Auschwitz Birkenau est pour le monde d'aujourd'hui, un symbole de l'Holocauste et des atrocités de la Seconde Guerre mondiale.

En 2005, les Nations Unies ont adopté le 27 janvier comme Journée internationale du souvenir des victimes de l'Holocauste.

samedi, janvier 26, 2019

LE CONFLIT MAPUCHE RÉVÈLE LA CRISE AU SEIN DES CARABINIERS ET DE L’ÉTAT DE DROIT


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PHOTO AGENCIA UNO
L’assassinat injustifiable du jeune Mapuche Camilo Catrillanca (le 14 novembre 2018) a révélé une crise institutionnelle chez les Carabiniers, alors que grandit le consensus sur l’insuffisance démocratique de l’État de droit au Chili et que s’achève la période politique de transition démocratique inachevée initiée en 1990. 
 LE SÉNATEUR DE DROITE 
MANUEL JOSÉ OSSANDON
PHOTO MARIO TELLEZ 
L’assassinat de Camilo Catrillanca a réveillé les consciences sur la banalisation des morts de Mapuche, qui ont atteint le nombre de 16, et sur d’innombrables violations de droits individuels et collectifs indiens malgré la Convention 169 de l’Organisation internationale du travail (OIT), adoptée en 2008. La militarisation inacceptable de l’Araucanie, qui est montée en puissance avec l’installation du Commando Jungle, a donné carte blanche aux Carabiniers et a révélé l’insuffisante démocratisation de l’État de droit au Chili. Même Manuel José Ossandon (RN), l’ex candidat de droite à la présidence, a déclaré dans le quotidien La Tercera «si on amène ou si on crée un Commando Jungle, il est évident qu’il y aura des morts ».

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mercredi, janvier 23, 2019

mardi, janvier 22, 2019

RICARDO PALMA SALAMANCA, EX-OPPOSANT À PINOCHET, SERA-T-IL EXTRADÉ PAR LA FRANCE ?


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 © TV5MONDE
Il a été condamné à la prison à vie en 1994 au Chili, pour l’assassinat du bras droit de Pinochet, Jaime Guzmán. Après une cavale de plus de vingt ans, Ricardo Palma est venu chercher l’asile politique en France en 2017. Le Chili demande son extradition. La Cour d’appel de Paris doit rendre son arrêt ce mercredi 23 janvier. Une demande à laquelle s’est déjà opposé le parquet général, ce qui suscite l’ire des autorités chiliennes.
L'actualité au Chili
Les défis et les limites de la justice internationale

Qui est Ricardo Palma Salamanca ?

11 septembre 1973
Coup d’État d’Augusto Pinochet
Ricardo Palma Salamanca a 4 ans. Le président socialiste Salvador Allende meurt dans le bombardement du palais présidentiel. C’est le début de 17 années d’une dictature qui fera 3200 morts ou disparus, et 38 000 personnes torturées.

1er avril 1991
Assassinat de Jaime Guzmán, bras droit de Pinochet
Moins d’un an après le retour formel de la démocratie au Chili, Jaime Guzmán retourne enseigner le droit dans les amphithéâtres. Il est abattu à bout portant dans la rue, dans la capitale chilienne Santiago. Ricardo Palma, militant de gauche radicale, a 22 ans. Il milite au Front Patriotique Manuel Rodriguez (FPMR), une organisation d'inspiration marxiste-léniniste qui revendiquera plus tard cet assassinat.

1994
Le procès
Ricardo Palma est condamné à la prison à vie pour "homicide volontaire" et "kidnapping aggravé" du fils du propriétaire du journal El Mercurio, Cristián Edwards del Río.

30 décembre 1996
L’évasion
Ricardo Palma et d’autres guérilleros s’enfuient en hélicoptère de la prison de haute sécurité de Santiago.

1996 – 2017
La clandestinité
Pendant vingt-et-un ans, Ricardo Palma et sa compagne Silvia Brzovic, elle aussi membre de la guérilla du FPMR, vivent avec leurs deux enfants, sous de faux noms, au Mexique.

Juin 2017
L’arrivée en France
Le fugitif décide de se rendre en France avec sa famille, après l’arrestation au Mexique de l’ancien guerillero Raúl Escobar Poblete, dont le Chili avait demandé l’extradition.  

16 février 2018
L’arrestation
Ricardo Palma Salamanca est arrêté par la police antiterroriste française à Paris. Le Chili demande l’extradition de son ressortissant, âgé de 49 ans aujourd’hui.

Vers un refus de l’extradition ?

La Cour d’appel de Paris devrait rendre son arrêt mercredi 23 janvier à 14 heures heure française, 10 heures heure du Chili. Le 12 décembre 2018, le parquet général s’était déjà opposé à l’extradition de Ricardo Palma. "La France ne peut extrader une personne qui a le statut de réfugié politique", avance Jean-Pierre Mignard, l’avocat de Ricardo Palma, joint par téléphone.
« La France ne peut pas extrader une personne qui a le statut de réfugié politique. »
Jean-Pierre Mignard, avocat de Ricardo Palma

Pour l’avocat de Ricardo Palma, la ligne de défense est claire. Son client est innocent, ses aveux "extorqués sous la torture avant qu’il ne se rétracte devant le juge d’instruction".

Le 29 octobre 2018, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) accorde le statut de réfugié politique à Ricardo Palma, ce qui provoque l’ire des autorités du pays andin. Le ministre de l’Intérieur chilien, Andrés Chadwick, convoque d’ailleurs l’ambassadeur de France au Chili Roland Dubertrand.

Il n’empêche. Le président chilien, de droite, Sebastián Piñera, demande à Emmanuel Macron d’"intervenir" pour annuler cette décision.

Et la porte-parole du gouvernement chilien, Cecilia Perez d’ajouter que d’après la Convention de Genève, "l’asile politique ne peut être accordé qu’aux personnes venant de pays qui ne peuvent garantir un procès équitable", contestant ainsi l’idée que le Chili rejoint le clan des pays à la justice inique.

Un argument que "récuse complètement" Jean-Pierre Mignard. Du côté des autorités françaises, l’ambassade de France au Chili rétorque dans un communiqué laconique le 3 novembre 2018 que l’OFPRA est un "organisme public qui statue en toute indépendance, dans le cadre de la loi française". 
COMMUNIQUÉ DE L'AMBASSADE DE 
FRANCE AU CHILI, 3 NOVEMBRE 2018
CAPTURE D'ÉCRAN
Et s’il est vrai que L’OFPRA est "placé sous la tutelle du ministère de l’intérieur", comme indiqué sur son site Internet, cela "n’affecte en rien l’indépendance fonctionnelle" de l’établissement.
« Le statut de réfugié politique a été octroyé par une institution indépendante et autonome du gouvernement français. »
Mario Carroza, le juge chilien en charge de la demande d'extradition

Un procès politique ?

Au-delà de l’indépendance de l’OFPRA, le juge chilien en charge de la demande d'extradition et l’avocat de Ricardo Palma s’accordent sur un point : le caractère "politique" de cette affaire. Mario Carroza, le juge chilien en charge du dossier que nous avons contacté, concède que le statut de réfugié politique a été "octroyé par une institution indépendante et autonome du gouvernement français", mais dénonce une décision "politique" davantage que "judiciaire", dans la mesure où elle "diffère de la procédure judiciaire en cours au Chili".

Jean-Pierre Mignard, lui, n’hésite pas à parler d’un procès "absolument politique".
« La France est une société démocratique, pas comme le Chili de 1994 avec Pinochet comme chef d’État-Major des armées. »
Jean-Pierre Mignard, l’avocat de Ricardo Palma

Un débat polarisé

La droite chilienne n’a cessé de réclamer justice pour l’assassinat de son maître à penser. L’Union Démocrate Indépendante (UDI) fondée en 1988 par des partisans de Pinochet est partie civile dans la plainte pour homicide de Jaime Guzmán, l’une des plumes de la Constitution chilienne. Une statue en la mémoire de Jaime Guzman est érigée dans le quartier d’affaires de Santiago, acquis à la droite chilienne.

Une autre demande d’extradition du Chili

Dans la même affaire, le Chili avait demandé l’extradition d’une Française, Marie-Emmanuelle Verhoeven, dans l’enquête sur l’assassinat du sénateur Jaime Guzmán. Une extradition là aussi refusée par la France. Après le refus de l’Allemagne et de l’Inde de l’extrader, Interpol a annulé sa "notice rouge" (son mandat d’arrêt international) à l’encontre de la Française en décembre 2018. Avant cela, Marie-Emmanuelle Verhoeven, avait passé plusieurs mois dans les geôles indiennes.

Le Chili a désormais les yeux rivés sur la Cour d’appel de Paris. Les proches de Ricardo Palma, optimistes, ont déjà tout préparé pour célébrer le refus de la France d’extrader Ricardo Palma lors d’une soirée en son honneur, à Santiago ce samedi 26 janvier.

lundi, janvier 21, 2019

LA PATAGONIE CHILIENNE, UNE TERRE GRANDIOSE ET CONVOITÉE

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PHOTO CENTRE TERRE / YANN AUFFRET
On est au sud de la Patagonie, côté Pacifique où il existe encore une nature sauvage spectaculaire.
RADIO FRANCE, FRANCEINFOL'ÉMISSION DU 20 JANVIER 2019
SANDRINE MARCY « PLANÈTE GÉO », LA PATAGONIE CHILIENNE, 
UNE TERRE GRANDIOSE ET CONVOITÉE
L'odyssée au sud de la Patagonie commence à Puerto Montt pour se terminer à Puerto Natales, en tout 2000 kilomètres de navigation épique dans les fjords les plus reculés."L'écologie", "le développement durable", abordent l'évolution du lien qui unit l'homme à la nature. Nous voici au bout du monde pour redécouvrir ce lien puissant, en Patagonie chilienne.

La nature grandiose

Olivier Desurmont a vécu une odyssée en Patagonie chilienne. Parti à bord du Skorpios-III, "2000 kilomètres d’extase et d’effroi". il raconte dans le magazine Geo.

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dimanche, janvier 20, 2019

KOEN WESSING, RÉSISTANT PAR L’IMAGE


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CHILI, SEPTEMBRE 1973, PAR KOEN WESSING.
PHOTO KOEN WESSING/NEDERLANDS FOTOMUSEUM,
ROTTERDAM, PAYS-BAS
Avec cette nouvelle exposition délocalisée à Tours, le Jeu de paume rend un hommage au travail de ce photojournaliste néerlandais, qui aura consacré sa vie à témoigner de l’histoire contemporaine.
Koen Wessing, l’image indélébile
Au Jeu de paume, château de Tours (Indre-et-Loire)
CHILI, SEPTEMBRE 1973  PHOTO : KOEN WESSING 
NEDERLANDS FOTOMUSEUM, ROTTERDAM, PAYS-BAS
Koen Wessing (1942-2011) est un photographe de l’instinct. En septembre 1973, quand il entend parler des premiers coups de feu portés par les hommes de Pinochet sur la Moneda, le palais présidentiel de Santiago, il se précipite vers l’aéroport d’Amsterdam, son Leica dans son baluchon, direction le Chili, sans avertir aucune rédaction.
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vendredi, janvier 18, 2019

LES POPULISTES DIVISÉS FACE À LA SILICON VALLEY


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ILLUSTRATEUR TURHAN SELÇUK
Si le mouvement populiste de droite qui émerge partout dans le monde a beaucoup de choses à se reprocher, l’incohérence idéologique dans la désignation de ses ennemis n’en fait généralement pas partie. Que ce soit Steve Bannon dénigrant le pape François, Matteo Salvini s’en prenant aux « bonnes âmes » des ONG humanitaires ou Marine Le Pen fulminant contre les mornes technocrates de Bruxelles, les populistes visent des cibles prévisibles qu’ils choisissent mieux que quiconque.
ILLUSTRATEUR LO COLE  
Subsiste néanmoins une pierre d’achoppement entre les populistes de droite américains et leurs homologues dans le reste du monde : que penser de la Silicon Valley ? D’une part, ses services et plate-formes représentent une aubaine pour les populistes de tous les pays, qui peuvent ainsi élargir leur audience et envoyer aux électeurs potentiels des messages hautement personnalisés, comme l’a démontré le fiasco Cambridge Analytica. Aujourd’hui, les tout nouveaux partis de droite comprennent l’importance des batailles numériques ; c’est notamment le cas du parti espagnol Vox, qui a déjà attiré plus d’abonnés sur Instagram que tous les autres partis espagnols.
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ILLUSTRATION LO COLE
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jeudi, janvier 17, 2019

« PHOTOGRAPHIE ARME DE CLASSE »


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WILLY RONIS. — PRISE DE PAROLE AUX
USINES CITROËN – JAVEL, 1938
.  
L’exposition du Centre Pompidou intitulée « Photographie arme de classe » est pionnière à plusieurs titres (1). Il ne semble pas, en effet, qu’il y en ait eu de telle à Paris depuis 1935, et les historiens de la photographie, en France, ont pratiquement négligé ce domaine qui appartient à la fois à la photographie amateur, collective et politique, et qu’a recouvert l’expression fourre-tout et quelque peu lénifiante de « photographie humaniste ». Elle est par ailleurs le fruit d’une collaboration qui s’est révélée productive entre des universitaires et un musée, en l’occurrence de jeunes chercheurs du Labex Arts-H2H (Max Bonhomme, Gabrielle de la Selle, Eva Verkest, Lise Tournet Lambert, Mathilde Esnault), sous la conduite de Christian Joschke (maître de conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense), et le Cabinet de la photographie du Musée national d’art moderne (MNAM) avec Florian Ebner, son directeur, et Damarice Amao, assistante-conservatrice. Un travail de plusieurs années a permis d’un côté de dépouiller, inventorier ce qui appartenait jusqu’à présent à cette terra incognita de la « photographie ouvrière », de l’autre à identifier et contextualiser les photographies sociales de la collection Christian Bouqueret (7 000 tirages environ), entrées dans les collection du MNAM en 2010.
ANDRÉ STEINER. — LIVREUR DE JOURNAUX
À VÉLO, VERS 1938.
Il en résulte une exposition mais aussi un catalogue qui innovent en travaillant sur ce phénomène et en produisant un nombre important de documents (manifestes, articles, brochures) ignorés jusqu’ici. Du moins en France puisqu’en Allemagne, en particulier — où le mouvement prit son essor, et acquit une place importante entre 1926 et 1932 —, il a été largement étudié après 1968. On dispose ainsi de la réédition du journal Der Arbeiter Fotograf (Cologne, Prometheus, 1977). De même s’est-on penché sur ce phénomène au Royaume-Uni (The Worker Photographer), aux Pays-Bas (Arbeiders-Fotografen), en Belgique ou aux États-Unis (The Photo League), ces pratiques passées fournissant une référence, et proposant un héritage aux militants et aux artistes en révolte des années 1970. En France, où le mouvement fut plus tardif, il fut oublié et laissé en friche après 1968. Les raisons de cette faiblesse française sont multiples ; à l’époque des débats firent rage à son sujet dans lesquels on retrouve les noms de Henri Tracol (qui lança l’expression donnant son titre à l’exposition), Célestin Freinet, Léon Moussinac, Elie Lotar, Louis Aragon, et un certain nombre de tiraillements politiques au sein de la presse et de la direction communistes (voir Jean-Paul Morel, Léon Moussinac à la tête de la section cinéma de l’AEAR : écartelé entre le militant et le critique, Paris, Ex Nihilo, 2014).

mercredi, janvier 16, 2019

JOURNAL D'HAÏTI ET DES AMÉRIQUES RFI


CENTRE CLANDESTIN DE TORTURE 
 JOSÉ DOMINGO CAÑAS, 
 LIEUX DE MÉMOIRE AU CHILI
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JOURNAL D'HAÏTI ET DES AMÉRIQUES RFI

RADIO FRANCE INTERNATIONALE - RFI, UN EXTRAIT DE
L'ÉMISSION « JOURNAL D'HAÏTI ET DES AMÉRIQUES », 
DES ONG DEMANDENT LA PRÉSERVATION DES LIEUX DE MÉMOIRE AU CHILI
PAR JUSTINE FONTAINE DIFFUSION : MARDI 15 JANVIER 2019
- Dossier Amériques
CENTRE CLANDESTIN DE TORTURE 
 JOSÉ DOMINGO CAÑAS
À Santiago du Chili, les ONG demandent la préservation des lieux de mémoire souvent négligées en raison d'un passé lourd, c'est le cas pour les 1 200 bâtiments qui ont servi de lieux de torture pour les opposants, lors de la dictature du général Pinochet.


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dimanche, janvier 13, 2019

LES HAÏTIENS GAGNENT UNE BATAILLE CONTRE LA DISCRIMINATION AU CHILI

DÉCÈS DE L’HAÏTIENNE JOANE FLORVIL

Santiago, le 13 janvier 2019.- L’année 2019 a débuté sur une note d’espoir pour les Haïtiens au Chili souvent victimes de racisme. Une juge de Santiago, María Soledad Jorquera Binner, a condamné la municipalité de Lo Prado pour des actes de discrimination contre une Haïtienne Joane Florvil décédée en 2017. /
AMNESTY INTERNATIONAL 
La municipalité doit verser une amende de plus d’un million d’euros pour l’interpellation et la détention abusives de Joane Florvil. Cette dame qui était allée se plaindre d’un vol avait laissé son bébé en compagnie d’un gardien, le temps de trouver une personne qui puisse traduire sa plainte aux autorités. Accusée d’avoir abandonné son bébé, elle a été détenue et sa mort s’en est suivie. /

Dans son verdict, la juge estime que Joane Florvil n’a pas été traitée de façon convenable. La justice exige que la municipalité apprenne à ses agents à bien accueillir les étrangers et à les assiter sans discrimination. / Vant bèf info (VBI)


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samedi, janvier 12, 2019

LA BANDE-ANNONCE DE « SANTIAGO, ITALIA», LE NOUVEAU FILM DE NANNI MORETTI


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LE PACTE, FILM SANTIAGO, ITALIA
Trois ans après Mia Madre, le réalisateur italien Nanni Moretti revient au cinéma avec un documentaire intitulé Santiago, Italia. Projeté en décembre en clôture du Festival de Turin, ce long-métrage sera à découvrir en France à partir du 27 février. Entremêlant témoignages et images d’archives, il revient sur un aspect méconnu des débuts de la dictature chilienne d’Augusto Pinochet : en 1973, après le coup d’État de la junte militaire, l’Italie a aidé à sauver la vie d’opposants, d’abord en les accueillant dans l’enceinte de son ambassade, ensuite en leur permettant de se réfugier sur son sol.
«  LA BANDE-ANNONCE DE « SANTIAGO, ITALIA»,
LE NOUVEAU FILM DE NANNI MORETTI» 
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  AFFICHE DU FIL M« SANTIAGO, ITALIA » 
pour l’hebdomadaire de centre gauche L’Espresso, Santiago, Italia est un film « formidable » qui rappelle aux Italiens « des histoires qui [leur] appartiennent et [les] concernent tous ». D’abord en filigrane, puis de façon explicite dans sa scène finale, le documentaire est un appel à se ressaisir lancé dans un pays plombé par la crise, le populisme et la tentation xénophobe. C’est un film “mû par une intention morale claire et la volonté de nous forcer à un comparatif entre ceux que nous étions dans les années 1970 et ceux que nous sommes devenus”, relève le Corriere della Sera. Or, comme le constate encore L’Espresso, les témoins qui apparaissent dans le film « en arrivent toujours à évoquer une Italie qui se trouve à des années-lumière de celle à laquelle nous nous sommes résignés » : ouverte et accueillante, solidaire et généreuse. Est-il encore possible de la réinventer ?

Santiago, Italia sortira en France le 27 février, en partenariat avec Courrier international.