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LE PRÉSIDENT NICOLAS MADURO LE 7 JANVIER, À CARACAS. PHOTO FRANCISCO BATISTA |
Au Venezuela, Nicolas Maduro doit prêter serment pour un deuxième mandat ce jeudi. Sa réélection, le 20 mai dernier, est contestée par l’opposition et une partie de la communauté internationale. Notamment le Groupe de Lima, un groupe de pays américains qui a déclaré le président vénézuélien illégitime, vendredi dernier.
PHOTO MARCO BELLO |
« Je laisse 48 heures aux gouvernements du cartel de Lima pour rectifier leur politique interventionniste et grossière. Sinon le gouvernement vénézuélien prendra les mesures diplomatiques les plus urgentes et sévères pour défendre l’intégrité, la souveraineté et la dignité de notre Venezuela », a prévenu le président vénézuélien.
Un « coup d'État est en marche »
Le Groupe de Lima estime que les élections du 20 mai n’ont pas été libres et transparentes. Un argument qui, selon Nicolas Maduro, masque le vrai but de ces pays qu’ils estiment soumis aux États-Unis: « Derrière cette déclaration du cartel de Lima, un coup d’État est en marche orchestré depuis Washington contre le gouvernement légitime et constitutionnel que je préside. »
Aux appels au dialogue et à l’ouverture, le président vénézuélien répond par l’offensive. Ni l'UE, ni les pays du « cartel de Lima » (Groupe de Lima), à l'exception du Mexique, n'ont envoyé de représentants pour assister à la cérémonie, à laquelle participent les présidents de la Bolivie, de Cuba, du Salvador, le Mexique, du Nicaragua, l'Uruguay, et des représentants de pays alliés comme l'Argerie, la Chine, la Russie et la Turquie.