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L’assassinat injustifiable du jeune Mapuche Camilo Catrillanca (le 14 novembre 2018) a révélé une crise institutionnelle chez les Carabiniers, alors que grandit le consensus sur l’insuffisance démocratique de l’État de droit au Chili et que s’achève la période politique de transition démocratique inachevée initiée en 1990.
L’assassinat de Camilo Catrillanca a réveillé les consciences sur la banalisation des morts de Mapuche, qui ont atteint le nombre de 16, et sur d’innombrables violations de droits individuels et collectifs indiens malgré la Convention 169 de l’Organisation internationale du travail (OIT), adoptée en 2008. La militarisation inacceptable de l’Araucanie, qui est montée en puissance avec l’installation du Commando Jungle, a donné carte blanche aux Carabiniers et a révélé l’insuffisante démocratisation de l’État de droit au Chili. Même Manuel José Ossandon (RN), l’ex candidat de droite à la présidence, a déclaré dans le quotidien La Tercera «si on amène ou si on crée un Commando Jungle, il est évident qu’il y aura des morts ».
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