jeudi, octobre 31, 2019

COP25 ET APEC. SOMMETS ANNULÉS : AU CHILI, L'URGENCE EST AILLEURS


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PHOTO EL DÍNAMO
Le président chilien Sebastián Piñera a annulé deux sommets de première importance, celui de l’Apec et la COP25, qui devaient se tenir respectivement en novembre et en décembre au Chili. Une décision lourde de conséquences, mais aussi l’aveu que le pays a d’autres urgences à traiter.
À SANTIAGO AU CHILI 
LE 30 OCTOBRE 2019.
 PHOTO / REUTERS / JORGE SILVA
Le gouvernement a décidé, avec une profonde douleur, car c’en est une pour le Chili, de ne pas accueillir le sommet de l’Apec programmé en novembre, ni la COP25 en décembre prochain”, a annoncé le président Sebastián Piñera le 30 octobre, dans une allocution devant les médias. Le chef de l’État a expliqué qu’il devait se concentrer sur la crise sociale qui agite le pays.

mercredi, octobre 30, 2019

CRISE SOCIALE: LE CHILI RENONCE À ORGANISER LA COP25 ET LE SOMMET DE L'APEC ANNONCE PIÑERA

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LE RENONCEMENT DU CHILI À ORGANISER LA COP25 EN
DÉCEMBRE 2019 RISQUE DE FREINER LA DYNAMIQUE DES
 EFFORTS DANS LA LUTTE CONTRE LE DÉRÈGLEMENT DU CLIMAT.
 (PHOTO D'ILLUSTRATION) AFP.COM/LUCAS BARIOULET 
Crise sociale: le Chili renonce à organiser la COP25 et le sommet de l'APEC annonce PiñeraCrise sociale: le Chili renonce à organiser la COP25 et le sommet de l'APEC annonce Piñera.  
DESSIN OSVAL
Le Chili renonce à organiser la conférence mondiale sur le climat COP25 qui devait s'y tenir en décembre, ainsi que le sommet du forum de Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) en raison du mouvement de contestation qui agite le pays, a annoncé le président Sebastian Piñera mercredi.

AU CHILI, LES MANIFESTANTS CONTINUENT DE METTRE LA PRESSION SUR LE GOUVERNEMENT


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DE NOUVELLES MANIFESTATIONS, PARFOIS ÉMAILLÉES 
D'INCIDENTS, ONT EU LIEU MARDI 29 OCTOBRE À SANTIAGO 
ET DANS D'AUTRES VILLES DU CHILI.
Des milliers de personnes étaient de nouveau réunies mardi soir pour protester contre les inégalités et demander de meilleurs services publics. Les manifestants ne sont pas satisfaits du nouveau gouvernement présenté lundi par le président Sebastian Piñera.
De nouveaux heurts ont éclaté dans les rues mardi soir, et la police a plusieurs fois empêché les manifestants de se déplacer sur la principale avenue de la capitale. Rendez-vous avait été donné près du palais présidentiel de la Moneda, mais le quartier était bouclé par la police. Sous les tirs de gaz lacrymogènes, les manifestants se replient vers Plaza Italia, traditionnel point de départ des manifestations.


Tatiana Bravo, 52 ans, est venue manifester avec ses enfants. Les yeux rougis par le gaz, elle repart déçue et en colère : « Je me sens terriblement impuissante parce qu'on n'a pas pu manifester tranquillement ou rejoindre le cortège. On a été réprimés avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau », rapporte-t-elle.

Blessé par des tirs au plomb


Quelques minutes plus tard, un observateur de l'Institut chilien des droits de l'homme, un organisme public indépendant, reçoit des tirs au plomb de la part des forces de l'ordre. Son pronostic vital n'est pas engagé, mais il doit être admis aux urgences.

Ces tirs sont « intolérables » selon le directeur de l'institut des droits de l'homme, Sergio Micco : «Souvent, dans des manifestations au cours desquelles il n'y a pas de débordements, il y a des tirs et dans ce cas il y a eu des tirs nourris contre un observateur de l'Institut des droits de l'homme qui évidemment n'était en train de commettre aucun acte de violence », confirme-t-il.

Selon lui, depuis le début des manifestations il y a deux semaines, au moins 1 200 personnes ont été blessées, notamment par des armes à feu ou des billes de plomb tirées par les forces de l'ordre.

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DESSIN CHEZ ECATERINA
 SALSA « PICO EN EL OJO », 
PEDRO AYALA PEREZ 


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mardi, octobre 29, 2019

NOUVELLES VIOLENCES À SANTIAGO DU CHILI

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 PHOTO PABLO SANHUEZA 
   « NOUVELLES VIOLENCES À SANTIAGO DU CHILI »
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Au lendemain de la levée de l'état d'urgence, 10 jours après le début de la contestation au Chili, les rues de Santiago se sont de nouveau embrasées à la faveur de groupes radicaux : barricades en flammes, incendie d'un centre commercial, violences, interventions des forces de l'ordre à coup de gaz lacrymogènes et de canons à eau...
Euro News
Le rassemblement de plusieurs milliers de personnes pour dénoncer les inégalités socio-économiques avait pourtant commencé de manière pacifique sur la Plaza Italia. D'autres manifestations ont eu lieu à Concepcion, Valparaiso.

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CHILI: SOUPÇONS DE VIOLATION DES DROITS DE L'HOMME

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MANIFESTATION ANTI-GOUVERNEMENTALE 
À SANTIAGO (CHILI), LE 28 OCTOBRE 2019.
© PHOTO EDGARD GARRIDO

  JOURNAL D'HAÏTI ET DES AMÉRIQUES RFI
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 RFI, EXTRAIT DE L'ÉMISSION « JOURNAL D'HAÏTI ET DES AMÉRIQUES », 
CHILI: SOUPÇONS DE VIOLATION DES DROITS DE L'HOMME
PAR ADRIEN DELGRANGE DIFFUSION : MARDI 29 OCTOBRE 2019
    Le président chilien Sebastian Piñera a procédé hier (28 octobre 2019) à un remaniement gouvernemental mais sans, pour l'heure, réussir à apaiser la crise sociale après 10 jours de conflits. Pendant ce temps-là, l'ONU décide d'envoyer une mission pour enquêter sur des accusations de violation des droits de l'homme qui se seraient multipliées, ces derniers jours, au Chili.
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     PHOTOMONTAGE
    « LA LIBERTÉ GUIDANT LE PEUPLE » 
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    300 PERSONNES À PARIS POUR SOUTENIR LA LUTTE DES CHILIENS CONTRE PIÑERA

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    300 PERSONNES PLACE DE LA RÉPUBLIQUE À PARIS 
    POUR SOUTENIR LA LUTTE DES CHILIENS CONTRE PIÑERA
    PHOTO PATY CANCINO 
    Apres la manifestation en solidarité de la lutte des chiliens contre Piñera, un rassemblement était appelé ce lundi place de la République à Paris et a rassemblé 300 personnes. 
    par Arthur Nicola
    300 PERSONNES PLACE DE LA RÉPUBLIQUE 
    À PARIS POUR SOUTENIR LA LUTTE DES 
    CHILIENS CONTRE PIÑERA
    PHOTO PATY CANCINO 
    « Tout le monde est bienvenue dans nos rassemblements, quel que soit son drapeau » annonce une des organisatrice du rassemblement, avant de compléter « à moins qu’il soit de droite ! ». Alors que Piñera a annoncé samedi dernier dissoudre son gouvernement, le mouvement chilien contre le régime issu de la dictature de Pinochet se poursuit, tout comme la solidarité internationale. « La France et le Chili sont très liés depuis la contre révolution de Pinochet : d’un côté, l’État Français a toujours soutenu le régime de la dictature, a formé sa police et ses forces de répression ; de notre côté, le mouvement ouvrier a toujours soutenu les chiliens en exil, et lutté contre un régime qui a appliqué toutes les recettes du néoliberalisme  » nous confie un vieux militant dont la famille avait accueilli un exilé dans les années 1970.

    Quarante-sept années plus tard, la solidarité internationale est toujours de mise. La CGT Paris annonce la couleur : « il faut faire jouer la solidarité internationale des travailleurs du monde entier contre le régime issu de la dictature ». L’union syndicale Solidaires, l’UCL, Attac, le NPA Jeunes ou encore le POI apporteront aussi leur soutien, contre la violente répression qui sévit au Chili. Un représentant du Parti communiste chilien, énumère la liste des jeunes femmes disparues tandis que tout le monde crie, à chaque nom, "Presente", XXX. Alejandra, du collectif du Pain et des Roses, rappelle que « les femmes sont en train de jouer un rôle énorme dans le mouvement [...] et en plus de subir la répression que subit tout le mouvement, nous subissons aussi la répressions sexuelle, avec des viols et des attouchements.  »

    Une performance théâtrale rend aussi hommage à tous les tués par les régimes, victimes dont le nombre officiel s’élève maintenant à 21, un nombre qui est réalité plus important. Wadii, du NPA Jeunes, dénonce cette répression, rappelant qu’elle est consubstantielle de la politique néolibérale qui s’applique partout dans le monde, y compris en France : « Macron aujourd’hui ne veut rien faire d’autre en matraquant les gilets jaunes (GJ), qu’impose un modèle néolibérale, le même qui a été imposé au Chili, contre les classes travailleurs et la jeunesse » dit-il, avant de s’adresser à la jeunesse française : « la jeunesse chilienne est un exemple pour la jeunesse en France, de comment on peut faire reculer le gouvernement et relever la tête! ».

    CHILI : LA PLUS GRANDE MINE DE CUIVRE DU MONDE EN GRÈVE


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    PHOTO DIARIO FINANCIERO
    Les mineurs chiliens d'Escondida entament ce mardi une grève de 24 heures, en soutien au mouvement de protestation. Des nouveaux heurts ont eu lieu lundi à Santiago. 
    COMMUNIQUÉ Ñ DU
    SYNDICAT DES MINEURS
    C'est une marque de soutien au mouvement de protestation contre les inégalités socio-économiques qui ne faiblit pas depuis 10 jours, au Chili. Les mineurs chiliens d'Escondida, la plus grande mine de cuivre au monde, entament ce mardi une grève de 24 heures, a annoncé le syndicat des mineurs dans un communiqué.

    CHILI : LES ACCUSATIONS DE VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME SE MULTIPLIENT

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    CET HOMME A ÉTÉ ARRÊTÉ PAR LA POLICE LORS D'UNE
    MANIFESTATION CONTRE LE GOUVERNEMENT,
    SAMEDI À SANTIAGO.  PHOTO RODRIGO ABD
    (Santiago du Chili) Les accusations de violations des droits de l'homme de la part des forces de l’ordre se sont multipliées ces derniers jours au Chili secoué par une violente crise sociale, alors que des enquêteurs de l’ONU sont attendus lundi dans le pays. 
    PHOTO RODRIGO ABD  
    Torture, violences sexuelles, tabassages ou sévères blessures provoquées par des tirs de plombs : les organisations de défense des droits de l’homme ont fait état ces derniers jours de nombreux abus perpétrés par les forces de sécurité pendant l’état d’urgence, finalement levé dimanche à minuit.
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    MILITAIRES DANS LES RUES, 
    ARRESTATIONS ARBITRAIRES 
    ET TORTURE
    PHOTO ATON
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    lundi, octobre 28, 2019

    CRISE SOCIALE AU CHILI: LE PRÉSIDENT PIÑERA REMPLACE HUIT MINISTRES

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    MMES LES  MINISTRES KARLA RUBILAR ET CECILIA PÉREZ
    PHOTO MARCELO SEGURA
    Les Chiliens manifestent depuis plus d'une semaine contre le gouvernement en place et les inégalités qui frappent le pays.
    Par LEXPRESS.fr avec l'AFP
    LE MILLIARDAIRE CONSERVATEUR
     SEBASTIÁN PIÑERA
    PHOTO MARCELO SEGURA
    Le président chilien Sebastian Piñera a annoncé ce lundi le remplacement de huit ministres sur les 24 de son gouvernement, dont ceux de l'Économie, de l'Intérieur et des Finances.  
    [ Plusieurs dizaines de manifestants, rassemblés devant la Moneda, où le trafic automobile a été suspendu en milieu de journée, ont accueilli les annonces du chef de l'État aux cris de « Piñera, escucha, andate a la chucha ! » (Piñera, écoute : va-t-en au diable!). ]  (*)
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     AVANTI CHILI

    EN MARCHE FORCÉE


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     AVANTI CHILI





    « LE DROIT DE VIVRE EN PAIX » 2019, VICTOR JARA


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    « LE DROIT DE VIVRE EN PAIX » 
    2019, VICTOR JARA
     «EL DERECHO DE VIVIR EN PAZ  (VIDEO OFICIAL 2019) » 

    dimanche, octobre 27, 2019

    LE PRÉSIDENT CHILIEN CONFIRME LA LEVÉE DE L’ÉTAT D’URGENCE


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    PHOTO RODRIGO ABD 
    Sebastian Piñera a signé les décrets relatifs à la fin de l’état d’urgence, qui sera effective à minuit dimanche, a annoncé la présidence.
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    Fin de l’état d’urgence au Chili. La mesure sera levée dimanche à minuit dans toutes les régions du pays où elle avait été mise en place, a fait savoir la présidence chilienne. Le président Sebastian Piñera «a signé les décrets nécessaires pour qu’à partir de lundi 28 octobre à 0 h 00 (soit levé l’état d’urgence dans toutes les régions et les communes où il avait été instauré », indique un message diffusé sur le compte Twitter de la présidence chilienne.
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    EL DERECHO DE VIVIR EN PAZ

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    samedi, octobre 26, 2019

    AU CHILI, LA RÉPONSE LARGE DU PRÉSIDENT À LA MOBILISATION MONSTRE

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    AU CHILI, LA RÉPONSE LARGE DU PRÉSIDENT À LA MOBILISATION MONSTRE
    CHILI - Le président chilien Sebastian Piñera a annoncé ce samedi 26 octobre un vaste remaniement de son gouvernement, au lendemain d’une manifestation historique dans le pays contre les inégalités sociales.

    J’ai demandé à tous les ministres de remettre leur démission pour pouvoir former un nouveau gouvernement et pouvoir répondre à ces nouvelles demandes”, a déclaré le chef de l’État dans un message à la nation.

    Sebastian Piñera a également annoncé une levée de l’état d’urgence dimanche si “les circonstances le permettent” afin de “contribuer à cette normalisation que tant de Chiliens désirent et méritent”.

    Enfin, le couvre-feu en vigueur à Santiago depuis une semaine est suspendu, a annoncé ce samedi l’armée. 

    Il a été évalué que les conditions actuelles nous permettent de décider qu’il n’y aura plus de couvre-feu dans la RM (région métropolitaine) à partir de maintenant”, a déclaré l’armée dans un communiqué.

    CHILI : PLUS D’UN MILLION DE MANIFESTANTS METTENT LE GOUVERNEMENT SOUS PRESSION

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    GRAND JETÉ ET ARABESQUE
     DANSEUSE CATHERINE DUARTE 
    À SANTIAGO, LE  25 OCTOBRE 2019. 
    PHOTO MARIA PAZ MORALES.
    La mobilisation de vendredi représente le plus grand rassemblement depuis que la contestation a éclaté et donné lieu depuis une semaine à des débordements violents.
    Le Monde avec l'AFP
    LE GOUVERNEMENT SOUS PRESSION
    Le gouvernement du président chilien conservateur, Sebastian Piñera, se trouvait, vendredi 25 octobre, plus que jamais sous pression : plus d’un million personnes ont défilé au Chili dans une mobilisation historique pour protester contre les inégalités sociales.
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    À SANTIAGO, AU CHILI,
    VENDREDI 25 OCTOBRE 2019
    PHOTO  SUSANA HIDALGO


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    CHILI. AU CŒUR DE LA CONTESTATION SOCIALE, « L’ARNAQUE » DU SYSTÈME DE RETRAITES


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    UNE MANIFESTANTE RÉCLAME DES "RETRAITES DIGNES",
    LE 23 OCTOBRE 2019 À SANTIAGO DU CHILI
    PHOTO ((C) AFP)
    « Du vol ! », « Une arnaque ! », « Néfaste » : le système de retraites chilien, emblématique du modèle économique ultra-libéral hérité de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990), cristallise la colère des Chiliens, car il condamne la majorité d’entre eux à des pensions inférieures au salaire minimum.
    «  LE VOL  » 
    PHOTO PABLO SANHUEZA  
    Lors de sa création en 1981, le système est le premier au monde à faire le pari d’une capitalisation totalement individualisée pour les salariés, s’attirant les louanges des économistes de l’école de Chicago qui voient alors dans le Chili le laboratoire de leurs théories ultra-libérales.
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    « NOUVELLE CONSTITUTION OU RIEN »
    PHOTO 
    DANS MAGIA DEL KAOS
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