jeudi, août 16, 2018

ETIENNE BALIBAR : « POUR UN DROIT INTERNATIONAL DE L’HOSPITALITÉ »


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UN « ERRANT » DORT SUR LE PONT DU NAVIRE « AQUARIUS »
EN MÉDITERRANÉE, ENTRE MALTE ET L’ÎLE DE LINOSA,
LE 14 AOÛT 2018
GUGLIELMO MANGIAPANE / REUTERS
Dans une tribune au « Monde », le philosophe s’insurge contre les violences faites aux migrants, « que l’histoire jugera sans doute criminelles ».
 [Cette tribune reprend et précise des idées que le philosophe a développées le 13 juillet à Saorge (Alpes-Maritimes), dans le cadre du festival des Passeurs d’humanité de la vallée de la Roya.]
Tribune. 
ETIENNE BALIBAR
PHOTO MAGALI BRAGARD
En Méditerranée, la situation ne cesse de se tendre. Une hécatombe quotidienne, en partie dissimulée. Des États instituant ou tolérant des pratiques d’élimination que l’histoire jugera sans doute criminelles. Entre les deux, des initiatives incarnant l’effort de solidarité de la « société civile » : villes refuges, « passeurs d’humanité », navires de sauvetage trop souvent contraints à la guérilla contre l’hostilité des pouvoirs publics.