Dimanche, 07 janvier 2007 Santiago. - La "traditionnelle Fête des Embrassades" du Parti communiste Chilien inaugurée la veille, continue ce dimanche avec de nombreux forums politiques, sociaux et culturels sous la devise "une année sans pinochetismo et contre l'exclusion". Entre les activités d'aujourd'hui sont programmées des Tables rondes avec des intellectuels, juristes et dirigeants politiques des peuples originaires, du droit humanitaire international, et du Parlement Politique et Social.
continueront, de même, des séminaires sur le mouvement estudiantin, la liberté d'expression et les moyens alternatifs dans le Chili et l'intégration latino-americaine, avec des expositions de représentants de Cuba, le Vénézuéla et la Bolivie. L'ambassadeur de Cuba dans le Chili, Giraldo Mazola, a hier soir fait le compte rendu de l'avance de la Révolution cubaine, qui vient de tenir son 48 anniversaire, en dépit du renforcement du blocus américain et d'autres mesures agressives de Washington. Entre les réalisations les plus significatives, Mazola a souligné le chiffre de mortalité infantile de seulement 5.3 par chaque mille nés de vivants, la plus faible du continent - en exceptant le Canada -, quand en Amérique latine oscille autour de 36 pour cent.
Aussi, le dirigeant du Mouvement au Socialisme (MAS), de la Bolivie, Adolfo Collque, a fait le compte rendu des avances du processus dirigé par le président Evo Morales et a remercié pour solidarité Cuba et du Vénézuéla dans différents programmes.
Pour sa part, María Gabriela Valera, consul du Vénézuéla dans le Chili, a fait le compte rendu du processus politique vénézuélien jusqu'au triomphe électoral le plus récent du Président Hugo Chávez.
La "Fête des Embrassades", inaugurée par le président du PC, Guillermo Teillier, dans la Place appelée Gladys Marin, compte de nombreuses stands pour la présentation livres et revues, ainsi qu'activités artistiques, et culturelles.
Cet événement, qui termine ce soir, présente une exposition sur la vie et l'oeuvre du troubadour Chilien Víctor Jara, assassiné sous la dictature de Pinochet.