mercredi, septembre 22, 2010

Au Chili, les mineurs forment une aristocratie ouvrière enviée

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Le visage du mineur Florencio Ávalos, vu dans l'écran d'un téléviseur. Photo AP
"La mine pleure souvent", confiait l'un des "33", dans les mois ayant précédé l'éboulement à San José, dans le nord du Chili. Elle versait des larmes de poussière et de pierraille. Tous ceux qui y descendaient savaient que cette mine de cuivre et d'or, vieille de plus d'un siècle, n'était pas sûre. Quelque 80 accidents y ont été signalés au fil des décennies. La plupart des anciens ont été les victimes ou les témoins d'infortunes plus ou moins graves. Craquements et coulées de caillasse étaient fréquents.