Suite à sa dernière assemblée générale, la Confédération d’étudiants chiliens –à la tête du conflit engagé avec le gouvernement depuis plusieurs semaines autour de l’éducation publique–, vient d’émettre une déclaration le 20 août.
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LA CONFÉDÉRATION DES ÉTUDIANTS CHILIENS DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE PRENDRE SES RESPONSABILITÉS, ET ELLE MAINTIENT SON APPEL A LA GRÈVE NATIONALE POUR LE 24 ET LE 25 AOUT |
La Confech y dénonce le manque de volonté du gouvernement pour chercher un rapprochement avec les propositions des étudiants, et elle exprime sa « plus profonde préoccupation face au mépris du gouvernement, qui fait la sourde oreille à nos propositions et y répond chaque fois avec une plus grande répression, physique et médiatique ».
Les étudiants s’alarment aussi de l’état de santé de plusieurs de leurs camarades en grève de la faim depuis déjà plus d’un mois.
Les étudiants s’alarment aussi de l’état de santé de plusieurs de leurs camarades en grève de la faim depuis déjà plus d’un mois.
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GLORIA NEGRETE, ELEVE DE TERMINAL AU LYCEE DE BUIN, EN GREVE DE LA FAIM
DEPUIS PLUSD’UN MOIS ELLE A DU TRANSPORTEE A L'HOPITAL EN ETAT CRITIQUE
Pour le syndicat des étudiants, ceci démontre encore une fois l'insensibilité des autorités envers l’état de santé critique des jeunes de divers établissements secondaires et universitaires grévistes de la faim.
En effet, plusieurs d'entre eux commencent déjà à subir des dommages irréversibles après plus d’un mois de grève de la faim, et ils signalent leur spéciale inquiétude pour Gloria Negrete, élève de terminal au Lycée de Buin, qui a dû être transportée à l’hôpital en situation de risque vital imminent.
La Confédération déclare que si le gouvernement insiste dans son attitude d'intransigeance, il devra assumer sa responsabilité, face au pays et à l’opinion publique internationale, pour l’état de santé des grévistes.
Le gouvernement est également responsable direct des dommages physiques et psychologiques de la féroce répression et des tortures policières exercées contre les manifestants dans les communautés Mapuche.
La Confédération déclare que si le gouvernement insiste dans son attitude d'intransigeance, il devra assumer sa responsabilité, face au pays et à l’opinion publique internationale, pour l’état de santé des grévistes.
Le gouvernement est également responsable direct des dommages physiques et psychologiques de la féroce répression et des tortures policières exercées contre les manifestants dans les communautés Mapuche.