vendredi, mai 11, 2018

AU CHILI, DES ÉTUDIANTES OCCUPENT DES FACS POUR DÉNONCER LE HARCÈLEMENT SEXUEL ET LE SEXISME À L'UNIVERSITÉ


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DES ÉTUDIANTES MANIFESTENT À SANTIAGO, LA CAPITALE
CHILIENNE,  LE 9 MAI 2018. SUR LA BANDEROLE : "EDUCATION
SEXUELLE PUBLIQUE, FÉMINISTE ET NON-SEXISTE".
 PHOTO CLAUDIO REYES 

RADIO FRANCE INFO, « EN DIRECT DU MONDE »
DIFFUSION : VENDREDI 11 MAI 2018- 
AU CHILI, DES ÉTUDIANTES OCCUPENT DES FACS POUR DÉNONCER 
LE HARCÈLEMENT SEXUEL ET LE SEXISME À L'UNIVERSITÉ
PAR JUSTINE FONTAINE
 DURÉE : 00:02:48
      C'est un mouvement inédit au Chili. Depuis plus de deux semaines, les universités sont occupées les unes après les autres par des étudiantes pour exiger la féminisation de l'enseignement supérieur et une lutte effective contre les violences sexuelles. Une manifestation est annoncée vendredi 11 mai à Santiago. "Non au harcèlement sexuel et à l'impunité" ou encore "Occupation féministe des universités" figurent parmi les slogans que l'on peut lire sur les banderoles accrochées devant une dizaine d'établissements dans le pays.
      À SANTIAGO UNE MARCHE 
      ORGANISÉE CONTRE LE SEXISME 
       PHOTO HÉCTOR FLORES
      Tout est parti de l'université australe de Valdivia au sud du pays. Des étudiantes ont commencé à occuper les locaux lorsqu'elles ont appris qu'un enseignant soupçonné de harcèlement sexuel sur une employée de l'université allait bénéficier d'une importante prime de licenciement. Par la suite, les annonces d'occupation féministe des universités se sont multipliées, touchant Valparaiso (centre-ouest), Concepcion et Temuco (sud) ou encore l'une des plus prestigieuses universités du pays à Santiago, la capitale.