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Le 4 juin 2011, l'artiste, doté d'une incroyable capacité à imiter le réel, décédait à Tanger au Maroc d'une crise d'épilepsie. Google lui rend hommage.
« PALAIS CLAUDIO BRAVO CAMUS, TAROUDANT – MAROC »
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CLAUDIO BRAVO |
C'est à l'âge de 17 ans qu'il a participé à sa première exposition, dans sa ville natale, explique The Independent. Quelques années plus tard, il s'installait en Espagne, travaillant notamment comme portraitiste. Il y a, entre autres, peint des proches du dictateur Franco. En 1968, il a reçu une invitation du président Marcos des Philippines à venir le peindre, lui et sa femme. En 1970, il participe à sa première exposition, à New York, à la Staempfli Gallery. Deux ans plus tard, il décide de s'installer à Tanger, au Maroc, une ville qu'il fera sienne subjugué par ses couleurs. Selon le site marocain Yabiladi, il aurait ainsi expliqué avoir choisi le Maroc « pour le climat et la lumière » et une « ambiance [...] magnifique tout au long de l'année ».
Ses œuvres dans les plus grands musées
Si Claudio Bravo a aussi fait des lithographies, des dessins ou des sculptures, c'est surtout pour ses paquets, des peintures représentant des assemblages complexes de papiers froissés, jouant avec la lumière, qu'il est connu. En 2004, une de ses œuvres nommée White Package a ainsi été vendue pour un million de dollars à New York. Défini comme réaliste et même hyperréaliste, il n'utilise pourtant jamais d'appareil photo, comptant sur sa maîtrise du dessin.
Il est mort en 2011 à Tanger d'une crise d'épilepsie alors qu'il peignait son dernier tableau, représentant un voile en train de tomber sur le mur de sa chambre. L'aboutissement d'une vie particulièrement solitaire qui a poussé son ami Mario Vargas Llosa à le qualifier de « moine laïque et d'aristocrate solitaire ».
À l'heure actuelle, ses œuvres sont notamment exposées au Metropolitan Museum of Art à New York et au Musée national des beaux-arts à Santiago, au Chili.