lundi, mars 18, 2024

DÉBUT DE L'INSURRECTION DE LA COMMUNE DE PARIS

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DESSIN ARTISTE NCONNU

 1871 - 18 mars - 2024
153ème ANNIVERSAIRE DU DÉBUT DE
L'INSURRECTION DE LA COMMUNE DE PARIS


Le 18 mars 1871, Adolphe Thiers tentait de désarmer le peuple de Paris en faisant enlever les canons de la garde nationale entreposés à Belleville et Montmartre.

Histoire des luttes 

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C'est un échec cinglant, non seulement car la mobilisation des parisiens faisait échouer le projet, mais en plus le 88ème régiment de ligne fraternisait avec la population.

AUTEUR, ILLUSTRATIONS,
DESSINS JACQUES TARDI 

Paris échappait alors au contrôle du gouvernement replié à Versailles, l'insurrection populaire triomphait. La Commune de Paris venait d'entrer dans l'Histoire internationale des luttes :

« La Commune fût à la fois le tombeau du vieux socialisme spécifiquement français et le berceau du nouveau communisme international pour la France. Et les victoires des ouvriers allemands aideront de nouveau ce dernier à se remettre en selle. » Engels à A. Bebel, 29 octobre 1884.

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 « CRI DU PEUPLE » JACQUES TARDI 


mardi, mars 12, 2024

CHILI / CINÉMA : « MIS HERMANOS » EST UNE FICTION BASÉE SUR DES FAITS RÉELS

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AFFICHE DU FILM MIS HERMANOS

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Au Chili, « les enfants pauvres et indigènes sont abandonnés par l’État », estime la réalisatrice Claudia Huaiquimilla / Une prison pour mineurs au Chili où des adolescents incarcérés sont victimes d’un système qui les conduits à leur perte. Dans Mis Hermanos, Claudia Huaiquimilla met en lumière leur humanité et leur diversité. / Culture et savoir

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Mis Hermanos, de Claudia Huaquimilla, 1 h 25
Une série de rencontres avec la réalisatrice auront
 lieu dans toute la France au mois de mars.
par Pablo Patarin
8 min

LA RÉALISATRICE CHILIENNE
CLAUDIA HUAIQUIMILLA À LA 
 PHOTO ERIC CABANIS / AFP 


mis Hermanos est une fiction basée sur des faits réels. En 2007, la tragédie du centre de détention de Puerto Montt, où plusieurs enfants meurent des suites d’un incendie, met en lumière les conditions de vie d’adolescents laissés à l’abandon par l’institution. Un cas loin d’être isolé puisque, entre 2005 et 2020, près de 1 800 jeunes décèdent dans ces « prisons » gérées par l’État chilien.

► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

Claudia Huaiquimilla, enseignante et réalisatrice issue de la communauté mapuche, s’empare de ce sujet dans un film âpre. Sans misérabilisme, elle dépeint la tragédie humaine provoquée par la violence institutionnelle à travers le parcours d’Ángel et Franco, deux frères âgés de 14 et 17 ans.

Mis Hermanos est né d’une rencontre avec un enseignant lors de la sortie de votre précédent film, Mala Junta…

Nous avons rencontré le professeur d’un centre de détention pour mineurs lors d’une séance pour des étudiants. Nous ne savions pas à quoi ressemblent ces endroits. Je n’avais pas conscience qu’il s’agissait de véritables prisons. L’un d’eux était même un centre de torture sous la dictature de Pinochet.

J’y ai découvert la réalité de ces jeunes filles et garçons curieux du monde extérieur, pour qui ces séances sont l’occasion de parler librement, de s’évader, de se sentir considérés. J’ai été marquée par leur complicité et leur fraternité. Ces jeunes ont les mêmes pulsions que n’importe quel adolescent, sauf qu’ils sont enfermés.

J’ai aussi été frappée par l’engourdissement provoqué par l’excès d’anxiolytiques et d’antidépresseurs. Ils sont drogués pour supporter l’enfermement. Leurs témoignages ont construit mon scénario.

Le scénario s’inspire aussi d’une histoire vraie, qui s’est déroulée dans un centre de Puerto Montt, au sud du Chili…

Une nuit de 2007, un groupe de dix adolescents a organisé une émeute pour exiger de meilleures conditions de détention et s’échapper avant l’arrivée des pompiers. La fumée toxique s’est propagée et ils sont morts asphyxiés. C’est la première prison où nous sommes allés dans le cadre de la tournée de Mala Junta. À l’extérieur, les photos du mémorial créé par les familles des jeunes défunts se sont effacées.

Le film n’est pas une enquête mais plutôt une manière de savoir qui étaient ces garçons afin de faire vivre leur histoire pour que cela ne se reproduise plus.

1 796 jeunes sont morts dans ces centres en quinze ans…

Quand ces données ont été révélées au Chili, elles sont rapidement devenues de simples statistiques. Recueillir des témoignages et étudier les conditions de vie permettent une autre approche. Notre histoire n’aborde qu’un dixième des choses terribles constatées dans nos recherches…

Le film montre des jeunes queer, ainsi qu’un certain masculinisme. Était-ce une manière de rendre compte de la diversité des jeunes de ces centres ?

En général, il s’agit de jeunes issus de milieux populaires, souvent issus de communautés indigènes. Nous voulions montrer leur diversité, à rebours d’un système qui les enferme dans des cases. Entre eux, les jeunes se montrent très inclusifs.

Nous voulions parler de ces adolescents qui ne se sentent pas jugés comme ils le seraient par l’institution ou les adultes. Dans cette même logique, les adolescents ne parlent jamais de la raison pour laquelle ils sont là, du crime qu’ils ont commis.

Depuis la sortie du film au Chili, en 2021, la politique carcérale pour les mineurs a-t-elle évolué ?

Cette institution nommée Sename (Service national des mineurs) a été remplacée par Mejor Niñez (« Meilleurs Enfants »). Ce changement de nom entraînera-t-il de réelles actions radicales pour leur protection ? Des changements importants auraient pu être entrepris avec la nouvelle Constitution et son volet sur le droit des enfants et des adolescents. Nous avions décidé de sortir ce film en 2021 pour nourrir le dialogue autour du vote de la Constitution. Malheureusement, elle n’a pas été approuvée…

La violence des surveillants pénitentiaires est-elle un reflet de la violence de l’autorité au Chili?

La plupart des étudiants chiliens s’identifiaient à la situation traversée par les personnages. Même s’ils ne sont pas enfermés, leur voix n’a aucune portée et leurs individualités sont réprimées. Cette violence institutionnelle produit l’enfermement.

Comment expliquez-vous la surreprésentation des personnes issues des peuples autochtones comme les Mapuches au sein de ces centres ?

C’est la conséquence de l’appauvrissement des communautés indigènes, reléguées à l’arrière-plan. Les enfants se réfugient dans la rue pour survivre. Ils sont abandonnés par l’État, qui se montre ensuite brutal avec eux. Il est très douloureux pour les adolescents d’être arrachés au monde qui les entoure au moment où ils construisent leur identité. Mais pour les jeunes des peuples indigènes, c’est aussi un bannissement de leur terre, de leur communauté. Le préjudice est double. Et dans les centres, aucun protocole, ni aucune forme d’inclusion n’est mise en place.

Le film aborde aussi les tabous du viol et de l’inceste. Pourquoi avoir évoqué ces sujets dans ce contexte ?

Le film suggère plus de violence qu’il n’en montre. Mais il était important de dénoncer ces violences, qui peuvent marquer ces enfants pour la vie, au sein d’une institution censée les protéger. Le film a d’ailleurs été réalisé dans un centre situé sur une colline à Rancagua, loin de tout… Une manière de symboliser qu’en cas d’appel à l’aide, personne ne leur répond.


Finalement, seule l’entraide peut les sauver ?


Ces enfants doivent trouver seuls le courage de se défendre les uns les autres, y compris contre eux-mêmes. C’est ce qui déclenche la mutinerie. Le personnage principal suit les règles mais le système ne lui laisse pas le choix. C’est aussi l’histoire du Chili et celle de la résilience, de la résistance, des luttes, des espoirs et des rêves.

Dans ce marasme, le personnage de la professeure du centre dénote ?

Je suis la fille d’une enseignante qui travaille dans des secteurs défavorisés. Il était primordial de créer un personnage complexe qui représente ceux que nous avons rencontrés dans les Sename. Ils sont aussi victimes du système, tentent de changer les choses sans en avoir les moyens. Et y parvenir, ne serait-ce qu’avec un enfant, est déjà une réussite. La professeure est l’une des rares adultes à croire en eux, à tenter de leur donner confiance et à leur laisser entendre qu’un autre avenir est possible.

Votre cinéma se veut-il engagé ?

Je tente de combattre certains stéréotypes et la façon dont ma classe sociale a été représentée dans le cinéma chilien, qui manque parfois d’authenticité. Je représente mes frères ou voisins potentiels pour construire des personnages nuancés, avec leurs contradictions, leur part d’ombre et de lumière.

Comment se porte le cinéma chilien ?

Beaucoup de gens croient que le Chili est un pays où le cinéma est très vivant. Mais il est difficile d’être cinéaste ici. Il y a eu un boom à certaines époques, avec un tas de personnes qui ont accédé aux études grâce aux crédits de l’État. Cependant, l’accès à la production de fictions avec un budget important est rarement confié aux femmes ou aux gens issus de classes populaires.



Les mots-clés associés à cet article

Chili cinéma  indigenes mapuche mineurs prison
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vendredi, mars 08, 2024

MORT D'AKIRA TORIYAMA, LE PÈRE DE «DRAGON BALL »

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ILLUSTRATION DHNET 
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Disparition / Mort d'Akira Toriyama, le père de « Dragon Ball » / Le mangaka Akira Toriyama, connu par le grand public pour la série « Dragon Ball », est décédé le 1er mars à l’âge de 68 ans d’un hématome sous-dural, selon un communiqué de sa maison d’édition et de son studio.

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Akira Toriyama, le créateur de Dragon Ball, est mort à 68 ans / M6 Info

par Théo Bourrieau

4min

LE CRÉATEUR DE MANGAS
AKIRA TORIYAMA, EN MAI
1982 AU JAPON. PHOTO AFP
« Nous sommes profondément attristés de vous informer que le créateur de Manga Akira Toriyama est décédé le 1er mars à la suite d’un hématome sous-dural. Il était âgé de 68 ans. » C’est ainsi que Bird Studio et Capsule Corporation Tokyo, le studio et la maison d’édition d’Akira Toriyama ont annoncé le décès du créateur de Dragon Ball.

TOEI ANIMATION CO., LTD.  / AKIRA TORIYAMA

Celui qui a popularisé le manga en Europe

Né à Nagoya, dans le centre du Japon, en 1955, Akira Toriyama était avant tout connu pour le manga « Dragon Ball », créé en 1984 et racontant la vie de Son Goku, petit garçon orphelin prodige des arts martiaux qui part à la recherche de boules de cristal en compagnie de tout un tas de compagnons plus déjantés les uns que les autres. Le manga s’est écoulé à plus de 300 millions d’exemplaires dans le monde, faisant de lui l’un des plus vendus au monde.

L'ÉDITION "PASTEL" DE "DRAGON BALL" - GLÉNAT

Il a été à l’origine d’innombrables adaptations à la télévision, en jeu vidéo, au cinéma, en cartes à jouer, en figurines, et décliné en d’innombrables objets dérivés. « Dragon Ball » a ainsi participé à la popularisation du manga en Europe, à la fin des années 1980.

DOCTEUR SLUMP
 PERFECT EDITION
- TOME 01

Mais Akira Toriyama était aussi l’auteur de nombreuses autres séries de manga, dont « Dr Slump », paru entre 1980 et 1984 dans l’hebdomadaire Shonen Jump : l’histoire d’une petite fille androïde à la force redoutable créée par un savant.

La disparition d’Akira Toriyama a suscité la tristesse de nombreux fans sur les réseaux sociaux. Son œuvre, devenue une des plus importantes références du manga, a bercé l’enfance et l’adolescente de beaucoup. 

Eiichirō Oda, l’auteur de 

SON GOKÛ 
One Piece, le manga ayant vendu le plus de d’exemplaires dans le monde et toujours en cours de parution, a rendu hommage au père de Son Goku : « C’est trop tôt. Le vide est trop grand. La tristesse m’envahit quand je pense que je ne le reverrai plus jamais. Je l’admire tellement depuis que je suis enfant (…). Il a également créé une époque où les adultes et les enfants pouvaient aimer, lire des mangas. Il nous a montré le rêve que le manga puisse se répandre dans le monde entier. »

« Mes sentiments à Toriyama-sensei »

Masashi Kishimoto, l’auteur de Naruto, autre manga à succès, a également tenu à s’exprimer sur la mort d’Akira Toriyama : « Honnêtement, je ne sais pas quoi écrire ni comment écrire sur quelque chose d’aussi soudain. Cependant, pour l’instant, j’aimerais exprimer mes pensées et mes sentiments à Toriyama-sensei (maître Toriyama) (…). J’ai grandi avec le Dr Slump dans les classes inférieures de l’école primaire et avec Dragon Ball dans les classes supérieures. »

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 KAMÉ SENNIN OU TORTUE GÉNIALE

« Dragon Ball » a également été l’objet de controverses, notamment en termes de représentation féminine, d’agressions et de harcèlements sexuels. Les parties intimes des femmes et leurs sous-vêtements sont par exemple des éléments récurrents dans l’histoire de Dragon Ball. L’écriture de certains personnages féminins est depuis longtemps source de critiques, pour leur sexualisation, ou pour leur traitement simpliste et sexiste.

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vendredi, mars 01, 2024

ERNESTO CARDENAL, POÈTE, PRÊTRE ET FIGURE DE LA RÉVOLUTION SANDINISTE AU NICARAGUA, EST MORT

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ERNESTO CARDINAL REÇU AU PALAIS DE LA MONEDA
PAR SALVADO ALLENDE  LE 21 OCTOBRE 1971

PHOTO @CAMUS_BETO 

 2020 - 1er mars - 2024
QUATRIÈME ANNIVERSAIRE
DE LA MORT D'ERNESTO CARDENAL

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LE MONDE

L’ancien ministre de la culture nicaraguayen (1979-1987), plusieurs fois pressenti pour le prix Nobel de littérature, est mort dimanche à 95 ans. Trois jours de deuil national ont été décrétés dans le pays. 

Temps de Lecture 2 min.
ERNESTO CARDENAL,  EST MORT LE
 1er MARS 2020 À MANAGUA.  IL AVAIT
REÇU LE PIRX PABLO NERUDA EN 2009
PHOTO IVAN ALVARADO
Il était une figure de la révolution sandiniste et un apôtre de la théologie de la libération (un courant de pensée chrétien inspiré des concepts marxistes). Le poète, prêtre catholique et homme politique nicaraguayen Ernesto Cardenal est mort dimanche 1er mars à l’âge de 95 ans, a annoncé son assistante. « Il s’en est allé dans une paix absolue, il n’a pas souffert », a déclaré Luz Marina Acosta, sa collaboratrice depuis plus de quarante ans. Le prêtre, hospitalisé depuis mercredi, a succombé à un arrêt cardiaque.

► À lire aussi :       ​LA BATAILLE POUR SANTIAGO
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SOCIALISTAS CON IRACÍ  HASSLER

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ARAUCARIA
La bataille pour Santiago / En décembre auront lieu les municipales et la bataille pour la mairie de Santiago s’annonce sévère. / À droite l’ancien maire, Felipe Alessandri, vient de renoncer à se présenter. Un enregistrement vidéo vient de révéler que cet homme avait financé l’installation de migrants dans la commune de Santiago. 

par Pierre Cappanera

PIERRE CAPPANERA
PHOTO FACEBOOK

Ces migrants avaient reçu comme consigne de créer des problèmes d’incivilité et de délinquance dans la commune. Pour mieux accuser l’actuelle maire communiste, Irací Hassler, d’être responsable de la montée de la délinquance dans sa commune. La droite est vraiment prête à tout, au-delà de l’imaginable.

► À lire aussi :       IRACÍ HASSLER, VOUS VOUS SOUVENEZ ?

IRACÍ HASSLER

C’est justement un point clef de la gestion d’Irací Hassler : elle a pris à bras le corps les problèmes d’insécurité et a réussi là où beaucoup de maires de droite échouent.

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EX ALCALDE DE SANTIAGO
FELIPE ALESSANDRI


► À lire aussi :       CHILI : COMMENT IRACÍ HASSLER, LA MAIRE DE SANTIAGO, BOUSCULE L'ORDRE ÉTABLI

► À lire aussi :       CHILI: SANTIAGO A POUR LA PREMIÈRE FOIS UNE MAIRE COMMUNISTE

À gauche, localement, certains militants socialistes veulent présenter une candidature contre Irací Hassler. Il faut savoir que le scrutin pour le poste de maire au Chili se fait au scrutin uninominal. C’est-à-dire que celui ou celle qui arrive en tête du premier et unique tour est élu maire. En 2020, Irací Hassler l’avait emporté avec trois points d’avance sur Felipe Alessandri. Une candidature socialiste serait un danger pour toute la gauche. La direction du PS l’a bien compris et a envoyé une délégation de haut niveau rencontrer et soutenir Irací Hassler.

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IRACÍ HASSLER
AGENCIA UNO


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lundi, février 26, 2024

INVITATION AU CONCERT / UN DUO PIANO-VOIX PILAR PEÑA QUERALT ET SOLEDAD MAYORGA

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DUO PIANO-VOIX PILAR PEÑA QUERALT
ET SOLEDAD MAYORGA 

Vous êtes tous conviés à notre concert aux Frigos de Paris, dimanche 03 mars 2024 à 16h00. Duo PianoVoce: Pilar Peña Queralt et Soledad Mayorga 

Atelier Patricio Puentes

19 Rue des Frigos, 75013 Paris

PILAR PEÑA QUERALT ET
SOLEDAD MAYORGA 
AU CHILI


Vous pouvez y accéder des façons suivantes :

  • en Métro par la ligne 14 (arrêt Bibliothèque François Mitterand)
  • en Métro par la ligne 6 (arrêt Quai de la Gare, puis vous suivez la Seine à contre-courant pendant 5min)
  • en Bus avec les lignes 24, 64, 62, 89 et 325
  • avec le RER C (arrêt Bibliothèque François Mitterand)
  • en Tramway par la ligne T3 (arrêt Porte de France, Bibliothèque François Mitterand)

Venez nombreux!

jeudi, février 22, 2024

LA JUSTICE CHILIENNE ROUVRE LE «DOSSIER NERUDA»

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PABLO NERUDA CHEZ LUI À ISLA NEGRA,  CHILI, EN 1972. 
PHOTO  FARABOLA / BRIDGEMAN IMAGES

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La justice chilienne rouvre le « dossier Neruda » / Très bonne nouvelle au Chili : une chambre de la cour d’appel de Santiago a décidé, ce mardi, de rouvrir l’enquête sur les circonstances de la mort du poète chilien Pablo Neruda.

par Luis Reygada

2 min

PABLO NERUDA JEUNE

Un mystère vieux de cinquante ans. Décédé dans une clinique à peine quelques jours après le coup d’État d’Augusto Pinochet (1973-1990) qui a renversé le président socialiste Salvador Allende (1970-1973), c’est peu de dire que les circonstances de la disparition de l’écrivain, diplomate, prix Nobel de littérature et communiste, avaient été troublantes.

► À lire aussi :       PABLO NERUDA BIOGRAPHIE

Mort de cause naturelle (Neruda était atteint d’un cancer, contrôlé) ou empoisonné par les sbires du général dictateur ? Une véritable chape de plomb pesait sur cette affaire depuis de longues années, malgré le témoignage de l’ancien chauffeur de Neruda, Manuel Araya.

Des manœuvres visant clairement à faire obstruction

 PABLO NERUDA
 À ISLA NEGRA,
AU CHILI, 1972 

« La presse chilienne n’a jamais tenu compte de son témoignage », assurait en octobre 2023, dans les colonnes de l’Humanité, Rodolfo Reyes, avocat de la famille et neveu de l’ancien Nobel ; « ce n’est pas un cancer qui l’a tué, mais bien une bactérie qui lui a été injectée pendant son sommeil. Pour être clairs : il a été assassiné par la junte ».

► À lire aussi :      IRACÍ HASSLER, VOUS VOUS SOUVENEZ ?

Portée devant les tribunaux, l’affaire avait été brutalement close par le parquet, l’année dernière, sans qu’aucune poursuite n’ait été engagée. Au grand dam des descendants de Neruda, très remontés contre une procédure n’ayant pas pris en compte des preuves scientifiques accablantes pour la thèse officielle fabriquée à l’époque de la dictature. Sans parler de certaines manœuvres visant clairement à faire obstruction à l’enquête…

Des juges d’appellation viennent donc heureusement d’estimer que l’enquête n’était pas encore achevée, et ont ordonné plusieurs mesures « susceptibles de contribuer à l’éclaircissement des faits ». Cinquante ans après, le combat pour la vérité autour de la mort de l’auteur du Chant général n’est pas terminé, n’en déplaise aux nostalgiques de l’autre général.

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LE POÈTE CHILIEN PABLO NERUDA ALITÉ À
 LA «MAISON MICHOACÁN DES LOS GUINDOS» 
DANS LA COMMUNE DE LA REINA,  AU CHILI.
PHOTO CIRCA 1950
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