Les passagers et l’équipage d’un Airbus de la compagnie Lan Chile sont passés très près de la catastrophe dans la nuit de mardi, au beau milieu du Pacifique, entre Santiago et Auckland.
Grosse frayeur pour le pilote de l’Airbus 340 du vol 801 de Lan Chile, dans la nuit de mardi, à mi-chemin entre le Chili et la Nouvelle-Zélande. Vers 22 heures, le pilote a vu des débris de satellite en feu croiser à une vitesse vertigineuse la route de son appareil, à une distance qu’il a estimée à cinq milles nautiques (environ neuf kilomètres). Tellement près que le pilote a confié avoir entendu, malgré le bruit des moteurs de l’avion, le hurlement des débris qui plongeaient de l’atmosphère dans l’océan Pacifique. « Nous volions à 880 kilomètres à l’heure, notre vitesse de croisière. A cette vitesse, nous étions à seulement quarante secondes de la collision », a précisé le pilote. Alarmé, le commandant de bord du vol Lan Chile 801 a aussitôt alerté les contrôleurs aériens de l’aéroport d’Auckland.
Il a expliqué qu’il venait de voir des débris de satellite pénétrer dans l’atmosphère et passer juste devant et derrière son avion. « Les autorités russes nous avaient avertis qu’un satellite devait quitter son orbite et pénétrer dans l’athmosphère, mercredi, entre 10h30 et midi. En fait, il semble qu’elles se soient trompées de douze heures », explique Ken Mitchell, le porte-parole du contrôle aérien néo-zélandais, qui gère trente sept millions de kilomètres carrés d’espace aérien. L’océan Pacifique sert souvent de cimetière aux satellites ou aux débris spatiaux. Mais les informations sur les horaires et les destinations finales de ces débris sont communiqués aux contrôleurs aériens des pays concernés.
« En général, nous connaissons les horaires et les lieux de chute des débris spatiaux. Nous les communiquons aussitôt aux compagnies aériennes. Et il est très rare que ces données soient erronnées. Donc, il est très rare que des avions se trouvent au milieu de ces chutes de débris », poursuit Ken Mitchell, avant d’ajouter : « Mais, cette fois, il est vrai que cinq milles nautiques, c’est “inconfortablement” près ! » Les contrôleurs aériens néo-zélandais ont aussitôt retransmis l’alerte du pilote chilien à l’équipage d’un avion de la compagnie Aerolinas Argentinas qui effectuait un vol Auckland-Santiago, environ dix degrés plus au sud que l’avion de Lan Chile. « Nous leur avons demandé s’ils voulaient faire demi-tour. Mais le pilote a estimé que le danger devait être passé et a décidé de continuer sa route », précise Ken Mitchell.
Bien que cela ne soit pas encore confirmé par les autorités russes, il semble que le satellite qui a frôlé l’appareil chilien soit le Progress 23P, venu tout droit de la station spatiale internationale. Ce qui est sûr, c’est que le pilote de l’avion Lan Chile qui a décrit la chute et le son des débris enflammés aux contrôleurs aériens d’Auckland avait l’air très inquiet à la radio. A 10 000 mètres d’altitude, au-dessus du Pacifique, et à mi-chemin entre le Chili et la Nouvelle-Zélande, une inquiétude somme toute bien compréhensible.
Grosse frayeur pour le pilote de l’Airbus 340 du vol 801 de Lan Chile, dans la nuit de mardi, à mi-chemin entre le Chili et la Nouvelle-Zélande. Vers 22 heures, le pilote a vu des débris de satellite en feu croiser à une vitesse vertigineuse la route de son appareil, à une distance qu’il a estimée à cinq milles nautiques (environ neuf kilomètres). Tellement près que le pilote a confié avoir entendu, malgré le bruit des moteurs de l’avion, le hurlement des débris qui plongeaient de l’atmosphère dans l’océan Pacifique. « Nous volions à 880 kilomètres à l’heure, notre vitesse de croisière. A cette vitesse, nous étions à seulement quarante secondes de la collision », a précisé le pilote. Alarmé, le commandant de bord du vol Lan Chile 801 a aussitôt alerté les contrôleurs aériens de l’aéroport d’Auckland.
Il a expliqué qu’il venait de voir des débris de satellite pénétrer dans l’atmosphère et passer juste devant et derrière son avion. « Les autorités russes nous avaient avertis qu’un satellite devait quitter son orbite et pénétrer dans l’athmosphère, mercredi, entre 10h30 et midi. En fait, il semble qu’elles se soient trompées de douze heures », explique Ken Mitchell, le porte-parole du contrôle aérien néo-zélandais, qui gère trente sept millions de kilomètres carrés d’espace aérien. L’océan Pacifique sert souvent de cimetière aux satellites ou aux débris spatiaux. Mais les informations sur les horaires et les destinations finales de ces débris sont communiqués aux contrôleurs aériens des pays concernés.
« En général, nous connaissons les horaires et les lieux de chute des débris spatiaux. Nous les communiquons aussitôt aux compagnies aériennes. Et il est très rare que ces données soient erronnées. Donc, il est très rare que des avions se trouvent au milieu de ces chutes de débris », poursuit Ken Mitchell, avant d’ajouter : « Mais, cette fois, il est vrai que cinq milles nautiques, c’est “inconfortablement” près ! » Les contrôleurs aériens néo-zélandais ont aussitôt retransmis l’alerte du pilote chilien à l’équipage d’un avion de la compagnie Aerolinas Argentinas qui effectuait un vol Auckland-Santiago, environ dix degrés plus au sud que l’avion de Lan Chile. « Nous leur avons demandé s’ils voulaient faire demi-tour. Mais le pilote a estimé que le danger devait être passé et a décidé de continuer sa route », précise Ken Mitchell.
Bien que cela ne soit pas encore confirmé par les autorités russes, il semble que le satellite qui a frôlé l’appareil chilien soit le Progress 23P, venu tout droit de la station spatiale internationale. Ce qui est sûr, c’est que le pilote de l’avion Lan Chile qui a décrit la chute et le son des débris enflammés aux contrôleurs aériens d’Auckland avait l’air très inquiet à la radio. A 10 000 mètres d’altitude, au-dessus du Pacifique, et à mi-chemin entre le Chili et la Nouvelle-Zélande, une inquiétude somme toute bien compréhensible.