jeudi, janvier 31, 2008

SPERME CHILIEN, LA MATIÈRE PREMIÈRE QUI MONTE



La première banque de sperme d’Amérique du Sud ouvre à Santiago. Finies les importations étrangères et ...finis les hommes? Puisque les Chiliennes peuvent maintenant se passer d'un compagnon pour avoir un bébé.

Il en coûte désormais 225 000 (325 euros) pour avoir un bébé sans papa. Le Chili ,dans le cadre d‘un programme espagnol de l’Institut Valenciano pour l’Infertilité (IVI), accueille la première banque de sperme d’Amérique du sud. Les premiers échantillons chiliens seront disponibles dès le milieu de l’année 2008, en attendant la banque tourne avec des dons espagnols. 


Si faute de législation, les célibataires y ont accès, c’est avant toute une solution pour les couples dont l’ homme est stérile, atteind d’anomalie génétique ou d’une maladie sexuellement transmissible. Les couples infertiles devaient auparavant débourser environ 450 000 pesos (640 euros) pour un don étranger qui garantissait bien peu de ressemblance du futur bébé avec le papa. Avec les dons chiliens ce sera plus facile et même prévu (donneur et receveur auront des caractéristiques physiques et sanguines compatibles) mais pour autant, pas question de choisir son donneur, contrairement aux USA où il existe un marché du don de sperme, permettant le choix de la couleur des yeux, des cheveux, de la taille,du QI, Comme en France l’anonymat est total (donneur et receveur) ce qui n’est pas le cas en Grande Bretagne, Allemagne et Suède.

Donneurs sous contrôle


Seulement 5% des donneurs volontaires sont retenus à l’issu de tests drastiques : physiques et psychologiques, reproduits 6 mois plus tard après congélation du sperme.


S’ajoute la restriction pour un donneur sain, de ne pas pouvoir donner plus de 4 fois dans sa vie, en comptant les enfants qu’il a eu, afin d’éviter tout risque de consanguinité. 


Si le principe de gratuité fait l’unanimité en Europe, au Chili le don est défrayé à hauteur de 30 000 pesos (le double par rapport à un donneur « de base » aux USA). 


Faire un bébé toute seule, ne fait apparemment pas débat dans un pays où pourtant la famille est vénérée. Pour information en France, l’adoption est ouverte aux célibataires* mais pas l’insémination y compris pour les couples d’homosexuelles. 


Lola Sorrenti La première banque de sperme d’Amérique du Sud ouvre à Santiago. Finies les importations étrangères et ...finis les hommes? Puisque les Chiliennes peuvent maintenant se passer d'un compagnon pour avoir un bébé.

Il en coûte désormais 225 000 (325 euros) pour avoir un bébé sans papa. Le Chili ,dans le cadre d‘un programme espagnol de l’Institut Valenciano pour l’Infertilité (IVI), accueille la première banque de sperme d’Amérique du sud. Les premiers échantillons chiliens seront disponibles dès le milieu de l’année 2008, en attendant la banque tourne avec des dons espagnols. 


Si faute de législation, les célibataires y ont accès, c’est avant toute une solution pour les couples dont l’ homme est stérile, atteind d’anomalie génétique ou d’une maladie sexuellement transmissible. Les couples infertiles devaient auparavant débourser environ 450 000 pesos (640 euros) pour un don étranger qui garantissait bien peu de ressemblance du futur bébé avec le papa. Avec les dons chiliens ce sera plus facile et même prévu (donneur et receveur auront des caractéristiques physiques et sanguines compatibles) mais pour autant, pas question de choisir son donneur, contrairement aux USA où il existe un marché du don de sperme, permettant le choix de la couleur des yeux, des cheveux, de la taille,du QI, Comme en France l’anonymat est total (donneur et receveur) ce qui n’est pas le cas en Grande Bretagne, Allemagne et Suède.

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(*) La cour européenne des droits de l’homme vient de condamner la France pour discrimination : une femme avait été déboutée de sa demande d’adoption, la cour a jugé que la décision du tribunal français était fondée sur son orientation sexuelle.