MARIA PAZ SANTIBAÑEZ EN CONCERT. PHOTO PATRICIO MELO |
Maria Paz Santibañez aura à peine connu le président socialiste Salvador Allende renversé et tué le 11 septembre 1973, voilà tout juste 40 ans. Mais elle aura vécu de toute la douleur de son corps la dictature du général Pinochet à laquelle fut soumis son pays jusqu’en 1990. La pianiste chilienne a survécu à une tentative d’assassinat lors des manifestations pacifiques estudiantines contre les militaires. Aujourd’hui elle vit à Paris et se souvient. Rencontre avec une survivante
L’histoire de Maria Paz, née en 1968, cinq ans avant ce 11 septembre 1973 qui renversa le président Salavador Allende, se révèle comme une partition de musique, avec des nuances, des fortissimos, pianos, bémols et soutenus. Dès l’âge de 4 ans, elle est animée par une obsession, une seule passion jouer du piano. Elle se prépare, entre au conservatoire, passe des concours et en 1986 rejoint la Faculté Des Arts de l’Universidad de Chile, sous le régime de Pinochet.