samedi, avril 28, 2018

AU CHILI, LE DESTIN DES MIGRANTS HAÏTIENS


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

DES MIGRANTS HAÏTIENS FONT LA QUEUE DEVANT LE BUREAU DES VISAS À SANTIAGO. 
PHOTO EDGAR CORDOVA
Portfolio 

En 2017, 111 746 Haïtiens sont entrés au Chili, contre 4 053 en 2014. Mais depuis le 16 avril, les 400 Haïtiens qui arrivent désormais chaque jour doivent désormais avoir un visa d’entrée, tout comme la majorité des Latino-américains et des Caribéens. 
À QUELQUES PAS DE LA PLAZA DE ARMAS, LA PLACE CENTRALE DE LA CAPITALE CHILIENNE, VALÉRIE BARTHELEMY, 25 ANS, ATTEND DANS LA FILE DEVANT LE BUREAU DES VISAS DEPUIS 5 HEURES DU MATIN. C’EST LA QUATRIÈME FOIS QU’ELLE VIENT DEPUIS SON ARRIVÉE EN SEPTEMBRE 2017. RÉSIGNÉE, ELLE ESPÈRE DEVENIR SERVEUSE MALGRÉ SA LICENCE EN COMMUNICATION.  
PHOTO EDGAR CORDOVA 

Le Monde.fr
De nouveaux décrets présidentiels incluent aussi un processus de régularisation extraordinaire pour les 300 000 migrants – toutes nationalités confondues – actuellement en situation irrégulière au Chili. Ils ont un délai d’entre un et trois mois pour demander un permis de résidence d’un an, même si l’on ignore combien de personnes pourront en bénéficier. Le photographe Edgar Cordova a rencontré la communauté des migrants haïtiens de Santiago du Chili, début avril.  


 EDELINE MICHAUD, 40 ANS, TRAVAILLE DEPUIS DEUX MOIS À CASA DEL MIGRANTE. POUR 7 000 PESOS CHILIENS (9 EUROS), ELLE PROPOSE UN SERVICE POUR AIDER À REMPLIR ET IMPRIMER LES DOCUMENTS DE VISA.  
PHOTO EDGAR CORDOVA 

yyyyyyyyyyy
PREMIER ANIMATEUR NOIR DE L’HISTOIRE DE LA TÉLÉVISION DU CHILI, EVENS CLERCEMA, DANSEUR PROFESSIONNEL ET SOCIOLOGUE, ET SA COMPAGNE CHILIENNE MARIA PAZ, INGÉNIEURE, SORTENT DE LA MESSE À PLAZA DE ARMAS, EN PLEIN CŒUR DE SANTIAGO. LE COUPLE RÊVE D’AVOIR UNE FAMILLE DANS UNE SOCIÉTÉ MULTICULTURELLE ET SANS RACISME. 
PHOTO EDGAR CORDOVA 



DES HAÏTIENS ÉCOUTENT LES EXPLICATIONS DE DANLIX SUR LES DROITS DU TRAVAIL POUR LES MIGRANTS.
PHOTO EDGAR CORDOVA 


 PAUL DIEULIFAITE, 29 ANS, EST PASTEUR. DEPUIS DEUX ANS, IL TRAVAILLE AUSSI COMME TRADUCTEUR POUR LE BUREAU DE MIGRANTS DANS UN COIN DE LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE. 
PHOTO EDGAR CORDOVA 

SANTIAGO DU CHILI, LE 6 AVRIL. DES MIGRANTS HAÏTIENS FONT LA QUEUE DEVANT LE BUREAU DES VISAS. BEAUCOUP D’ENTRE EUX ARRIVENT À 4 HEURES DU MATIN ET ATTENDENT DES HEURES.
PHOTO EDGAR CORDOVA 


DANLIX NOEL, 33 ANS, EST ARRIVÉ AU CHILI EN JUIN 2016. MALGRÉ SES ÉTUDES ET UN TRÈS BON NIVEAU D’ESPAGNOL, IL N’A PU TROUVER QU’UN TRAVAIL EN TANT QUE PLOMBIER. DÉCOUVRANT UN MONDE D’ABUS ET DE RACISME CONTRE LES MIGRANTS AU TRAVAIL, IL A CRÉÉ L’ASSOCIATION FONDATION URGENCE PAYS POUR EXPLIQUER LA LÉGISLATION CHILIENNE AUX HAÏTIENS.  
PHOTO EDGAR CORDOVA