mercredi, juillet 03, 2024

NAISSANCE D’UN RHINOCÉROS BLANC DANS UN ZOO DU CHILI

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NAISSANCE D’UN RHINOCÉROS
BLANC DANS UN ZOO DU CHILI

Naissance d’un rhinocéros blanc dans un zoo du Chili / Hannah, un rhinocéros blanc de 13 ans, a accouché récemment. Une naissance rare dans un zoo pour cette espèce presque en voie de disparition. / L’arrivée du rhinocéron mâle, nommé Silverio, il y a deux semaines, marquait la troisième fois qu’un rhinocéros blanc naissait en Amérique du Sud. Le zoo de Buin, à Santiago, la capitale chilienne, a dévoilé Silverio au public mardi alors qu’il faisait ses premiers pas de géant après 12 jours de soins médicaux en confinement.

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 Actualités

par Nayara Batschke, The Associated Press

NAISSANCE D’UN RHINOCÉROS
BLANC DANS UN ZOO DU CHILI

CHILI

Le zoo a salué sa naissance comme une «grande réussite» par les défenseurs de l’environnement du monde entier. Au cours de l’année écoulée, seuls huit autres rhinocéros blancs du sud sont nés.

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Le directeur du zoo de Buin a expliqué qu’une récente série de romances ratées avec des rhinocéros avait anéanti les espoirs des défenseurs de l’environnement qui tentaient de reproduire l’espèce à travers le continent. Mais Hannah et Oliver – un couple de rhinocéros blancs du sud expédiés à Santiago depuis l’Afrique subsaharienne il y a un peu plus de dix ans – se sont bien entendus, engendrant trois veaux dans ce seul zoo.

«Il existe plusieurs zoos en Amérique latine qui possèdent un couple de rhinocéros et n’ont pas réussi à se reproduire, a déclaré le directeur du zoo, Ignacio Idalsoaga. Nous contribuons avec un neuvième veau à une espèce dont il n’en reste que quelques-uns à l’état sauvage.»

Une équipe de vétérinaires surveillant de près Silverio l’a déclaré en bonne santé, mardi.

Espèce menacée

Cette réussite survient alors que de moins en moins de rhinocéros blancs parcourent les plaines africaines. Les rhinocéros blancs du Nord ont effectivement disparu, bien que la communauté scientifique internationale ait commencé à faire revivre l’espèce grâce à la reproduction assistée et à la recherche sur les cellules souches.

Les rhinocéros blancs du sud, cousin proche du nord et espèce plus commune, ont été classés comme «espèce menacée» par l’Union internationale pour la conservation de la nature, la principale autorité scientifique mondiale en matière de statut des espèces. Il reste un peu plus de 10 000 rhinocéros blancs du sud dans le monde, la grande majorité d’entre eux se trouvant dans des zoos.

Il s’agit d’une amélioration majeure par rapport au début du 19e siècle, lorsque l’espèce était chassée jusqu’à l’oubli. Des efforts de conservation intensifs au cours des dernières décennies ont éloigné les rhinocéros blancs du sud du bord de l’extinction, un exemple rare de rétablissement robuste face au péril.

Mais cela pourrait changer, disent les défenseurs de l’environnement, car les chasseurs continuent de tuer les rhinocéros pour leurs cornes et les mammifères peuvent avoir du mal à se reproduire en captivité, avec une période de gestation de 18 mois et le fait que, souvent, plus d’un mâle est nécessaire pour stimuler la reproduction.

Les humains sont les seuls prédateurs des rhinocéros, rapporte l’Union internationale pour la conservation, les chasseurs tuant environ 1000 rhinocéros par an. On dit qu’environ 17 rhinocéros naissent chaque année.

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PHOTO BUINZOO

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mardi, juillet 02, 2024

AU CHILI, L’IMPRESSIONNANTE RÉSURRECTION DES LACS

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CERTAINS LACS, ASSÉCHÉS DEPUIS DES ANNÉES, SONT REDEVENUS
 DE GRANDES ÉTENDUES D’EAU AU CHILI, APRÈS DE FORTES PRÉCIPITATIONS.
CAPTURE D'ÉCRAN YOUTUBE - REUTERS
Au Chili, l’impressionnante résurrection des lacs / Les pluies torrentielles qui ont récemment frappé le pays ont permis de remplir des lacs et des lagunes, asséchés depuis plusieurs années.

Par Le Figaro avec Reuters

Après la sécheresse, une eau miraculeuse ? Les récentes pluies torrentielles au Chili ont redonné vie - du moins pour le moment - à des réservoirs et à des lagons pratiquement asséchés depuis dix ans. Les images de grandes étendues d’eau ont désormais remplacé celles de lacs aux fonds secs et craquelés. Pour rappel, une grave sécheresse, qui a duré pendant plusieurs années, avait décimé les réserves d'eau et frappé les industries locales, allant de l'exploitation minière à l'agriculture (notamment l’apiculture). Une situation grave, qui avait exacerbé les tensions sur l'utilisation de l'eau.

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La Laguna de Aculeo était devenue le symbole cette crise, avec des images frappantes de carcasses de bétails et de poissons morts gisant sur sa surface craquelée et sèche. Au même endroit où se trouvait quelque temps auparavant une immense étendue d'eau. Ce tableau semble désormais appartenir au passé. «L'eau est vivante», a fait savoir Gloria Contreras, gérante d'un camping de la région. «Avec la sécheresse de la lagune, de nombreux emplois ont été perdus. Mais maintenant que cela a changé, tout est réactivé, les entreprises, même les plus petits vendeurs.»

Une «flaque d’eau» devenue un lac «magnifique»

Ces pluies, qui ont rempli les lacs, ont provoqué des avalanches au niveau des montagnes des Andes, endommageant des centaines de maisons et faisant un mort. Mais l'eau a également permis à d'autres lagunes de reprendre leur apparence d’autrefois, comme le lac Peñuelas. Ce dernier, source d'eau importante pour la ville touristique côtière de Valparaíso, s’était asséché au point de devenir une «flaque d'eau». «Cela fait plus de 20 ans que nous n'avons pas vu le lac comme ça, il est magnifique», a déclaré Eduardo Torres, un habitant de la zone de la réserve naturelle.

« La zone centrale du Chili a besoin d'au moins trois, quatre ou cinq années de précipitations normales et intenses pour recharger complètement les aquifères » Patricio González, agroclimatologue

Cependant, les experts estiment que ces pluies récentes ne compenseront pas la sécheresse qui dure depuis une décennie. Un récent phénomène météorologique, El Niño, a provoqué des tempêtes de basse pression en provenance du Pacifique, avec de fortes pluies pendant l'hiver de l'hémisphère sud, reconstituant les aquifères et recouvrant de neige les montagnes des Andes. Mais un nouveau, La Nina, est attendu, s’accompagnant d’un temps plus sec.

«La zone centrale du Chili a besoin d'au moins trois, quatre ou cinq années de précipitations normales et intenses pour recharger complètement les aquifères», a déclaré Patricio González, agroclimatologue à l'Université méridionale de Talca. «Ce n'est qu'à ce moment-là que les réservoirs pourront revenir à des niveaux normaux.» Selon Alex Godoy, directeur du Centre de recherche sur le développement durable de l'Université du Desarrollo, les perspectives météorologiques sont loin d’être réjouissantes du côté des précipitations. «Le résultat le plus probable est qu'il n'y ait plus de pluie», a-t-il analysé. «Il faut s'attendre à une augmentation de la sécheresse d'ici les deux ou trois prochaines saisons.»

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LAGUNA DE ACULEO
 LE 18 DE MAYO DE 2023
PHOTO NASA

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