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LA RÉVOLUTION DES
ŒILLETS AU PORTUGAL
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Le 25 Avril 1974. Au milieu de la nuit, à 0h20 exactement, la diffusion de la chanson interdite « Grândola, Vila Morena » lance le signal de la révolution au Portugal. La révolution des Œillets offre la particularité de voir des militaires abattre un régime dictatorial sans pour autant instaurer un régime autoritaire. Ils sont en effet porteurs d'un projet démocratique : mise en place d'un gouvernement civil, organisation d'élections libres et décolonisation.
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APARCOA « GRÂNDOLA, VILA MORENA » EXTRAIT DE CHILE, AMIGA RDA, 1975
COMPOSITION DE ZECA AFONSO
DURÉE : 00:02:27
Des jeunes capitaines de l’armée dirigent un coup contre le régime salazariste, en place depuis 48 ans. Le mouvement des forces armées (MFA) s’empare rapidement des points stratégiques du régime ainsi que des moyens de communication.
Quelques heures plus tard, même si les rebelles lancent plusieurs appels à la radio, enjoignant la population de ne pas sortir dans les rues, plusieurs milliers de personnes descendent pour soutenir les révolutionnaires. Beaucoup se rassemblent au marché aux fleurs de Lisbonne où des œillets, de saison, étaient alors vendus.
Des civils s’en pareront mais aussi militaires, qui vont mettre cette fleur à leur canon, donnant ainsi un nom à cette révolution « des œillets ». Le Premier ministre Marcelo Caetano se rend dans la journée. Le pouvoir en place est tombé quasi sans résistance, huit personnes seront tuées, par la police politique du régime.
Quelques heures plus tard, même si les rebelles lancent plusieurs appels à la radio, enjoignant la population de ne pas sortir dans les rues, plusieurs milliers de personnes descendent pour soutenir les révolutionnaires. Beaucoup se rassemblent au marché aux fleurs de Lisbonne où des œillets, de saison, étaient alors vendus.
Des civils s’en pareront mais aussi militaires, qui vont mettre cette fleur à leur canon, donnant ainsi un nom à cette révolution « des œillets ». Le Premier ministre Marcelo Caetano se rend dans la journée. Le pouvoir en place est tombé quasi sans résistance, huit personnes seront tuées, par la police politique du régime.