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LES OUVRIERS CHILIENS ONT DÉJÀ EFFECTUÉ UNE MARCHE EN
JUILLET POUR PROTESTER CONTRE LE SYSTÈME DES RETRAITES PRIVÉES -
PHOTO/MARTIN BERNETTI
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La réforme annoncée par Michelle Bachelet ne convainc pas. Santiago, Antofagasta, Valparaiso... C'est dans plusieurs grandes villes du Chili que se sont rassemblés, mercredi soir, des milliers de personnes pour dénoncer le système privé de retraite de leur pays. Tambourinant sur des poêles et des casseroles - un type de manifestation appelé «cacerolazo», assez répandu en Amérique du Sud - les Chiliens ont demandé, une fois de plus, la suppression des AFP, les « Administratrices de fonds de pension ». Ce système, hérité de la dictature de Pinochet (1974-1990) fonctionne sur le principe de la capitalisation individuelle. Six grands fonds d'investissement gèrent ainsi les pensions des Chiliens.
Les Échos
«Quelque 90 % des retraités touchent moins de 156.000 pesos (215 euros) par mois, leur situation est très précaire », explique Recaredo Galvez, chercheur à la Fundación Sol, un institut d'études en sciences sociales.