vendredi, septembre 23, 2022

ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE JOSÉ MIGUEL VARAS

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JOSÉ MIGUEL VARAS
11ème ANNIVERSAIRE 
DE LA MORT DE JOSÉ MIGUEL VARAS
2011 -23 SEPTEMBRE- 2022

Un vendredi 23 septembre 2011, le Prix National de Littérature 2006 et éminent journaliste, José Miguel Varas, est décédé à la suite d’un arrêt cardiaque alors qu’il dormait. Sa mort survient le jour même de la mort de son grand ami, le poète Pablo Neruda.

Par Carlos Pinto Vidal

JOSÉ MIGUEL VARAS

josé Miguel est un personnage de grandes histoires qu’il a écrit, qui lui ont valu la plus haute distinction des lettres au Chili et d’autres dans différents pays, y compris en Europe.

C’est lui qui a dirigé l’équipe de journalistes chiliens qui a développé sous la dictature militaire au Chili des programmes quotidiens par Radio Moscou, destinés à l’opinion publique internationale et au peuple chilien.

« Écoute Chili », a été suggéré depuis le Chili par un groupe de combattants clandestins. José Miguel Varas a accompagné le secrétaire général du PC chilien, Luis Corvalán, dans toutes ses tournées dans les pays européens après que la dictature fut contrainte à le libérer sous la pression internationale et grâce à l’aide fraternelle de l’ex-Union soviétique à l’époque.

Les collègues de Varas se souviennent de lui comme d’un réalisateur, un professionnel aux conditions remarquables et à un dévouement à la cause de la liberté du peuple chilien qui a impliqué d’atteindre des niveaux de succès et de maturité politique dans des circonstances nouvelles qui se développaient après le coup d’État militaire au Chili.

Comme l’un de leurs collègues qui fut  assistant dans l’équipe qui a diffusé l’émission « Écoute Chili » ainsi que celle qui portait le nom de « Radio Magellan ».

C’était un homme absolument sérieux et pourtant, possédant un humour et une mémoire enclins au récit d’anecdotes et de blagues ou donnant lieu à des sorties face à des situations comme celles qui se passaient à Moscou, il a écrit un livre qui révèle de nombreux secrets de ce qu’était l’ex-URSS et qu’il a intitulé « Les pantoufles de Staline ». Pour certains de ses amis, collègues, ce livre marque son dévouement à cent pour cent au retour de l’exil à la littérature.

Pour ceux qui ne l’ont pas connu, sachez qu’il avait un esprit aux points de vue d’incalculables nuances, racontées avec un sérieux monacal. À Moscou, sa maison était le lieu de réunion dominicale des journalistes chiliens qui travaillaient à Radio Moscou, avec un barbecue sud-américain et une ou plusieurs vodka soviétiques.

Ceux qui l’ont connu apprécient sa conséquence politique, sa grandeur professionnelle en tant qu’écrivain et journaliste et ses conditions humaines pour être le grand ami dont tout le monde rêve  d’avoir dans notre vie.