lundi, mars 07, 2022

LA VIOLENCE, LE LEGS DE PIÑERA.

[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

SEBASTIÁN PIÑERA 
DESSIN LO COLE

LOGO
ARAUCARIA

Ce vendredi 11 mars, Gabriel Boric va assumer la présidence. Il va devoir affronter immédiatement deux problèmes graves, sources de violence permanente. 

Santiago du Chili. Pierre Cappanera 

Le conflit Mapuche dans le sud. Il a déjà fait plusieurs morts depuis le début de l’année. Le pays Mapuche dans le sud du Chili a été placé en état d’urgence. L’armée y est omni présente. Ça n’a rien changé. La réponse de Piñera a seulement été répressive. Aucune discussion, aucune négociation, aucune proposition n’ont émané de ce gouvernement. Gabriel Boric a promis de mettre immédiatement fin à l’état d’exception et d’ouvrir une table de dialogue.

Lire aussi : CONFLIT AVEC LE PEUPLE MAPUCHE: LE CHILI PROLONGE DE 15 JOURS L'ÉTAT D’EXCEPTION DANS LA RÉGION

PHOTO EX-ANTE
-le développement de l’immigration en provenance du Venezuela. Dans le Nord du Pays, l’arrivée illégale de nouveaux immigrants a suscité des mouvements de colère orchestrée par la droite. Lors d’affrontements entre immigrants et camionneurs, un camionneur chilien a été tué par un immigrant vénézuélien. C’est Piñera qui pour venir « en aide » au peuple du Venezuela avait appelé en 2019 les Vénézuéliens à venir en masse au Chili où ils ont pu bénéficier pendant longtemps s’un statut préférentiel par rapports aux autres immigrés. La levée du blocus que subit le Venezuela ramènerait immédiatement chez eux 90% des immigrés vénézuéliens.
► À lire aussi :       CHILI : UNE TRANCHÉE CONTRE LES MIGRANTS

Toutes ces questions réclament des changements profonds, des réponses de fonds, incluant des changements constitutionnels et des négociations entre États. Un coup de baguette magique ne suffira pas pour résoudre en 24h ces problèmes. Après avoir semé le chaos et la violence, la droite se prépare déjà à en rendre coupable le nouveau président et son gouvernement.