vendredi, décembre 27, 2019

DE SANTIAGO À PARIS, LES PEUPLES DANS LA RUE


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« TIR AUX PIGEONS »  2011, AURÉLIE PIAU
Est-ce déjà la troisième ou la quatrième vague de protestations de masse contre l’ordre néolibéral et ses gouvernants ? De Beyrouth à Santiago, sans oublier Paris, le pouvoir politique paraît en tout cas incapable de rétablir la situation. Y compris quand il recourt à la manière forte.
ILLUSTRATION TIAGO HOISEL
A comme Algérie, B comme Bolivie, C comme Colombie, E comme Équateur, F comme France… Le point de départ des protestations a parfois peu d’importance un mois plus tard. Et la satisfaction de l’exigence initiale des manifestants, peu d’effet. En annulant une augmentation de 4 % du prix du métro, M. Sebastián Piñera n’a pas davantage dégagé les rues de Santiago que le gouvernement de Hongkong n’avait désarmé ses opposants en retirant un projet de loi d’extradition. Une fois le mouvement lancé, il faut céder plus. Le cas échéant, envoyer la police, l’armée. Promettre, en Irak, au Chili, en Algérie, qu’on modifiera la Constitution.