PAR NATHALIE CHAHINE Blogueuse et tintinophile
Garcia Marquez n’est pas seulement l’écrivain que l’on sait, mais aussi un candidat socialiste [ Partido por la democracia (Parti pour la démocratie, PPD), NdR.] aux élections municipales qui se sont tenues dimanche au Chili. Impossible de passer à côté de l’évènement, qui a mis Santiago, la capitale, dans un état proche du couvre-feu. Pour l’occasion, comme c’est le cas de toutes les élections depuis Pinochet, la vigilance maximale est de rigueur : musées fermés, restos aussi, et les rares qui restent ouverts n’ont pas le droit de vendre d’alcool – c’est la loi « sèche » – autre héritage du bon vieux temps. Non pas que la dictature perdure – mais il semble que les chiliens aiment l’ordre et la mesure.