samedi, octobre 20, 2012

BLOQUE DEPRESIVO AU THÉÂTRE DE LA VILLE

ILLUSTRATION DE FRANCISCA YÁÑEZ POUR BLOQUE DEPRESIVO

BLOQUE DEPRESIVO DU CHILI 

Aldo « Macha » Asenjo chant & guitare José Osses chant guitare & clavier Danilo Donoso percussions Cristian Duarte Pegafix percussions Tocori Berrù basse & guitarròn nicaraguayen Raul Cèspedes guitares Mauricio Barrueto guitares 



LE CONCERT DE BLOQUE DEPRESIVO DU SAMEDI 20 OCTOBRE 2012 AU THÉÂTRE DE LA VILLE DE PARIS


VOIX DE VELOURS Boléros, valses péruviennes, « classiques » latino-américains, voire créations. Une musique triste et allègre, comme la vie, qui émeut aux larmes et invite à la danse…

 par Yannis Ruel

Si la cumbia règne sur les bals populaires de nombreux pays d’Amérique latine, le boléro y est la musique par excellence des bars de quartier qui ne ferment jamais et des soirées de bohème entre amis. Ce genre de chansons sentimentales, né à Cuba à la fin du XIXe siècle et diffusé à travers tout le continent depuis les années 1930, marque de son empreinte l’imaginaire de plusieurs générations d’hispanophones, toutes nationalités et classes sociales confondues. «C’est une musique qui fait partie du paysage quotidien au Chili, en particulier dans le port et la région de Valparaíso d’où je viens, explique le chanteur Aldo “Macha” Asenjo. On finit tous par se retrouver certains soirs dans l’un de ces petits bars où jouent des duos ou des trios traditionnels de guitares, qui interprètent ces mélodies extraordinaires que la plupart des gens connaissent depuis toujours».