lundi, mars 12, 2018

AU CHILI, L’AVORTEMENT, UN COMBAT JAMAIS GAGNÉ


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DES MILITANTS ANTI-AVORTEMENT DEVANT
LE TRIBUNAL CONSTITUTIONNEL,
À SANTIAGO, AU CHILI, LE 21 AOÛT 2017
PHOTO ELVIS GONZALEZ. 
Sept mois après la dépénalisation partielle en cas de viol, de risque pour la vie de la mère ou de fœtus non viable, la loi est loin d’être appliquée. Et l’entrée en fonction dimanche du gouvernement de droite de Sebastián Piñera inquiète encore plus les militants.
Justine Fontaine Correspondante au Chili 
Une enfant de 12 ans, originaire d’une île du sud du Chili, a été la première à bénéficier d’un avortement légal, en octobre. «Si l’adoption de la loi avait été repoussée d’une ou deux semaines, elle aurait accouché de l’enfant d’un violeur» car elle aurait alors dépassé la limite légale (trois mois de grossesse) pour pouvoir avorter en cas de viol, souligne Gonzalo Rubio. Ce gynécologue trentenaire a pratiqué le premier avortement légal au Chili, après vingt-huit ans d’interdiction totale. Il dirige la première et unique unité hospitalière du pays spécialisée dans les interruptions de grossesse, au sein de la maternité de l’hôpital San José, à Santiago.



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« Quand je vois le paquet de connards qui défile en se réclamant de mon fils ... 
je me dit que j’aurais mieux fait d’avorter ! »
DESSIN BABOUSE

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