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La police au Chili a engagé des poursuites contre le collectif féministe Las Tesis en l'accusant d'incitation à la violence contre des policiers, ont rapporté des médias chiliens
LE COLLECTIF FÉMINISTE LAS TESIS
MON LAFERTE |
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En mai, quatre membres du collectif masquées et vêtues de combinaisons rouges, avec un drapeau chilien, avaient surgi devant un commissariat de Valparaiso pendant qu'une voix féminine lisait un texte s'en prenant aux policiers en uniforme, les Carabiniers. «Ils nous poursuivent, bloquent les issues de nos maisons, s'infiltrent parmi les manifestants et commencent à tout brûler», entend-on dans cette vidéo postée sur les réseaux sociaux, «ils lancent des gaz, frappent, torturent, violent, détruisent, nous aveuglent».
«Au Chili, on torture, on viole, on tue»
«Feu sur les pacos (les policiers)», peut-on également entendre. Une phrase qui, pour la police, «constitue sans équivoque une incitation directe à utiliser la violence contre les Carabiniers du Chili», selon le texte de la plainte publié par le quotidien La Tercera. Malgré le retrait de cette phrase du clip par Las Tesis, la police a déposé sa plainte vendredi en estimant avoir reçu des menaces contre ses membres.
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Dans la vidéo, qui dure plus de huit minutes, Las Tesis s'en prend également au gouvernement, au machisme et apporte son soutien aux personnes en quarantaine à cause du coronavirus ainsi qu'aux personnels de santé.
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DAFNE VALDES, SIBILA SOTOMAYOR, LEA CACERES ET PAULA COMETA DU COLLEFTIF LAS TESIS, À VALPARAISO LE 11 DÉCEMBRE 2019. PHOTO / REUTERS / RODRIGO GARRIDO |
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