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« 04-III-15, 36 », ANDRÉS NAGEL
SANS DATE |
Pourquoi M. Juan Guaidó est-il le vrai président du Venezuela ? À quelle vitesse le chef de l’État brésilien doit-il amputer les retraites ? Comment les péronistes vont-ils aggraver la crise argentine ? Du «Monde » au « Financial Times », une poignée d’« experts » latino-américanistes passent l’actualité politique de la région à la moulinette de leurs obsessions : le libre-échange et l’anticommunisme.
En 1969, un jeune fonctionnaire américain interroge Richard Nixon sur la région à laquelle s’intéresser pour réussir sa carrière : « Surtout pas à l’Amérique latine, répond le président américain. L’Amérique latine, tout le monde s’en moque (1). » Un an plus tard, Nixon change d’avis : l’élection de Salvador Allende le préoccupe suffisamment pour le conduire à déclarer, le 6 novembre: « Nous ne devons pas laisser l’Amérique latine penser qu’elle peut prendre ce chemin sans en subir les conséquences. » Washington s’emploie dès lors à choyer les juntes locales, considérées comme un rempart contre la menace communiste. Quant au jeune ambitieux, un certain Donald Rumsfeld, il s’appliquera à ne pas suivre le conseil de son mentor. Devenu ministre de la défense de M. George W. Bush, entre 2001 et 2006, il animera les campagnes américaines contre les gouvernements de gauche parvenus au pouvoir dans la région.
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