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Une fresque pour le Chili Mairie de Vitry-sur-Seine |
À l’occasion des 50 ans du coup d’État au Chili, une fresque commémorative a été réalisée, à l’angle de l’avenue du Président-Salvador-Allende et de la rue de Seine, par l’artiste vitriot Rémi Petit à l’initiative de l'Association républicaine des anciens combattants. Elle a été inaugurée le 11 septembre en présence de Laurence Jeanne, conseillère municipale déléguée au Devoir de mémoire et aux anciens combattants.
À l’angle de l’avenue du Président-Salvador-Allende et de la rue de Seine, sont désormais réunis les portraits de Salvador Allende et de son camarade Pablo Neruda.
UNE FRESQUE POUR LE CHILI MAIRIE DE VITRY-SUR-SEINE |
La fresque portant la mention “1973-2023” a été réalisée à l’initiative de l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC) pour la commémoration des 50 ans du coup d’État au Chili et dévoilée le 11 septembre dernier.
“L’idée était de commémorer le souvenir de ces personnalités qui se sont battues contre le fascisme, de les incarner et de créer un événement plus moderne que le fleurissement des plaques commémoratives”, a expliqué Rémi Petit, l’artiste vitriot auteur de la fresque.
“Une rue porte déjà le nom du président, maintenant cette fresque magnifique qui rend hommage à ces deux personnages de notre histoire, je suis très touchée, a confié Gloria Pinto, présidente de la Fédération d'associations chiliennes en France, présente le 11 septembre à la commémoration de Vitry. Nous remercions vivement l’ARAC et la mairie de Vitry, c’est un lieu qu’on pensera à honorer l’année prochaine.”
Citant des extraits des mémoires de Neruda au lendemain de la mort d’Allende, Laurence Jeanne, conseillère municipale déléguée au Devoir de mémoire et aux anciens combattants, a rappellé : “Nous sommes rassemblés ici ce soir pour commémorer la portée politique de ce que fut l’Unité populaire, une source d’enseignement cinquante ans après. C’est aussi lutter avec lucidité contre la répétition du pire. À Santiago comme à Paris.” Car comme l’a souligné Patrick Staat, secrétaire général de l’ARAC, “aujourd’hui en France, en Europe, le mécontentement est grand. Et comme au Chili à l’époque, quand la colère grandit, quand l’exigence d’une autre politique s’exprime, l’impérialisme préfère faire le choix de l’extrême droite, du fascisme, pour préserver ses intérêts plutôt que répondre aux attentes et besoins des peuples. Commémorer le courage de ces combattants antifascistes est un devoir de mémoire qui doit éclairer les générations d’aujourd’hui. L’ARAC continuera à éveiller les consciences par son travail de mémoire pour porter toujours plus loin les idéaux de ses fondateurs”.
DESSIN PATRICIO PALOMO |
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