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| ARRIVÉS PAR BATEAU DE CHINE, COMME L’ENSEMBLE DE LA FLOTTE, LES NOUVEAUX BUS ONT COMMENCÉ À ÊTRE DÉBARQUÉS DANS LE PORT DE SAN ANTONIO, À ENVIRON 120 KM À L’OUEST DE LA CAPITALE SANTIAGO. PHOTO RAUL BRAVO / AFP |
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Le FigaroLe Chili renforce sa flotte de bus électriques et confirme son deuxième rang mondial / Le Chili a commencé à recevoir mercredi 300 nouveaux bus électriques, ce qui portera à plus de 3300 son parc de véhicules de transport public de ce type et consolidera encore davantage sa position de deuxième flotte mondiale, derrière la Chine, a constaté l'AFP. Arrivés par bateau de Chine, comme l'ensemble de la flotte, les nouveaux bus ont commencé à être débarqués dans le port de San Antonio, à environ 120 km à l'ouest de la capitale Santiago.
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Chile suma 300 nuevos buses eléctricos a su flota de transporte público | AFP Español
«Notre pays est devenu une icône démontrant que la voie vers l'électromobilité est réalisable, qu'il est possible de progresser plus rapidement et de contribuer à l'enjeu mondial de lutte contre le changement climatique», a déclaré à l'AFP le ministre des Transports, Juan Carlos Muñoz. Le président de gauche Gabriel Boric a prévu de porter le nombre de bus électriques d'environ 700 au début de son mandat en 2022 à 4.400 à la fin de celui-ci en en mars 2026.
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À Santiago, où vivent plus de dix millions de personnes, circulent 2500 bus électriques, soit 38% du total des véhicules de transport public. En 2017, ils étaient seulement deux. En dehors de la capitale, les villes de Concepcion, au sud, ainsi que de Antofagasta et Iquique, au nord, ont également commencé à recevoir des bus électriques. Il est prévu qu'en 2040, l'ensemble de la flotte du pays soit électrique.
Selon les données du Centre de mobilité durable, qui fait partie de l'alliance régionale Zebra (Zero Emission Bus Rapid-deployment Accelerator), qui vise à accélérer l'adoption de bus électriques en Amérique latine, seule la Chine, avec environ 30.000 unités, possède une flotte plus grande que celle du Chili. L'incorporation de bus électriques à Santiago a contribué à réduire la pollution de l'air. Il y a une dizaine d'années, le système de transport public était responsable de 30% des émissions polluantes, contre 3% aujourd'hui, a souligné Paola Tapia, directrice des Transports publics métropolitains. L'énergie électrique au Chili provient pour près des deux tiers de sources renouvelables, selon l'Agence internationale de l'énergie.
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